Moteur Audi TT 2.0 TFSI 200 BWA
Moteur AUDI TT Roadster (8J9) 2.0 TFSI 200
Informations vehicule d’origine :
- Type : AUDI TT Roadster (8J9) 2.0 TFSI 200
- Type mines : MAU18H5MY050
- Cylindrée : 2.0
- Alimentation : Essence
- Puissance : 200cv (147kw)
- Type moteur : BWA
- Compatible : BPY
- Kilométrage : 86 000
- Garantie : 3 mois
- Numéro moteur : 227854
- Origine stock collection – révisé : Coussinets de bielles renforcés de type Sputter neufs , joint de culasse neuf,
tiges de soupapes d’admission nettoyées , honnage des cylindres .
Condition de garantie : remplacement et pose d’un tendeur de chaine et chaine de liaison de la pompe à huile et arbres d’équilibrages ,
crépines de pompe à huile , kit distribution – pompe à eau , remplacement et pose d’un tendeur de chaine et chaine de liaison
des arbres à cames .
Essai Audi TT roadster
A propos de l'Audi TT 2.0 TFSI 200
TETE D’AFFICHE
La première génération d’Audi TT avait rencontré un franc succès dès son lancement en 1998. Puis, au fil du temps, la concurrence s’est activée, a fourbi ses armes et malgré quelques évolutions notables (le V6 par exemple), le coupé TT, tant apprécié pour son design et sa finition a fini par être oublié des amateurs de coupés en neuf, pour faire les beaux jours des acheteurs d’occasion de caractère. Mais que la concurrence tremble, l’Audi TT revient pour son deuxième opus avec toujours la même recette gagnante et, en prime, un moteur très convaincant…
Lorsqu’en 1998 Audi a commercialisé son coupé TT, l’opération séduction fut un vrai succès avec les amateurs de belles voitures. Le public était conquis et la méthode bien rôdée. Audi avait repris la plateforme de la Golf 4, ainsi que les groupes moto-propulseurs. Le tout était habillé d’une plastique très charmeuse et innovante avec de très courts porte-à-faux avant et arrière ainsi que d’un habitacle au design original et à la finition parfaite. En 1999, Audi compléta sa gamme avec un roadster aussi réussi dans sa ligne caractérisé par ses petits arceaux chromés de protection pour les occupants. Puis vint le temps du V6 3.2… Avec une carrière aussi pleine de succès, Audi ne pouvait se permettre de prendre le moindre risque pour le renouvellement de sont coupé TT. D’autant moins que depuis le segment s’est considérablement complété avec le Nissan 350 Z, le Porsche Cayman S, sans compter sur le florilège de coupés-cabriolets qui viennent chasser sur les deux segments des coupés et celui des cabriolets. C’est donc sans surprise que le nouveau TT reste très proche de celui qu’il remplace, avec cependant quelques nouveautés très intéressantes, à commencer par l’emploi du désormais célèbre moteur 2 litres TFSI de 200 ch…
DESIGN
Par rapport au modèle précédent, le TT a été allongé de 137 mm pour atteindre 4 178 millimètres. Sa largeur, augmentée de 78 mm, a été portée à 1 842 mm. La carrosserie est basée sur le concept Audi Space Frame ASF en aluminium et acier. Pour la première fois, différents matériaux cohabitent. 69% de la carrosserie se compose d’aluminium ; les éléments en acier, qui représentent les 31% restants, se trouvent à l’arrière, où ils assurent une répartition homogène des charges entre les essieux. Grâce à ce concept de combinaison aluminium et acier (uniquement utilisé jusqu’alors en construction navale et aéronautique), le nouveau TT parvient à être plus léger que son prédécesseur malgré l’accroissement de ses dimensions. Une réussite dans la tendance inflationniste actuelle ! La répartition des masses est également meilleure. Sur la première génération il avait fallu adapter après coup un becquet arrière. Ce n’est plus le cas désormais puisqu’il est automatiquement escamotable en fonction de la vitesse, à partir d’une vitesse de 120 km/h. On retrouve toujours cette ligne si ramassée et trapu qui a fait le succès du TT précédent, identifiable instantanément dans la circulation automobile actuelle. Les traits se sont tendus sur cette seconde génération rendant l’Audi TT toujours aussi désirable. La face avant a gagné en agressivité avec des feux étirés et une calandre plus béante. Les jantes de série de 16 pouces sont déjà largement satisfaisantes visuellement parlant.
INTERIEUR
Le nouveau TT est doté en série de la climatisation automatique et d’un volant sport en cuir aplati dans sa partie inférieure. Sa bonne préhension pour les conducteurs sportif est réel, mais il facilite en outre la montée et la descente dans l’habitacle. Les diffuseurs d’air, les branches du volant et de nombreux éléments de commande présentent le fameux style aluminium. A noter un habitacle avec trois aérateurs centraux contre deux à l’ancien TT. Petite déception, les arches de renforts sur la console centrale ne sont plus ajourés. Côté options, les clients peuvent choisir entre différentes solutions hautes performances, dont l’éclairage de virage dynamique Adaptive Light et le système d’aide au stationnement Audi Parking System. Des équipements en nombre sont possible mais beaucoup en option. De série l’équipement est plutôt chiche surtout rapporté à ce niveau de prix. Une habitude qui caractérise les marques Premium pour tout nouveau produit sur le marché. La position de conduite est réglable dans de multiples sens et permet ainsi à tous de trouver son bonheur. L’habitabilité intérieure donne l’illusion d’espace alors que les cotes sont comptées. Bien entendu, les places arrières sont uniquement en appoint pour de petits enfants.
MOTEUR
Le moteur 2.0 TFSI à quatre cylindres et injection directe FSI et turbocompresseur, développe une puissance de 200 ch (147 kW). Grâce à lui, le TT accélère de 0 à 100 km/h en seulement 6,4 secondes avec la boîte mécanique six vitesses, et atteint une vitesse maximale de 240 km/h. Pour le descriptif de ce moteur particulièrement efficace et rempli à tous les régimes, consultez le dossier de la VW Golf GTI mk5. Ce moteur peut être équipé d’une boîte mécanique six vitesses et peut être combiné en option à une boîte de vitesses à double embrayage S tronic très dynamique (la boîte DSG en fait). Notre modèle d’essai était équipé de la boîte de vitesse mécanique.
CHASSIS
Les ingénieurs développement ont accordé beaucoup d’attention à l’élargissement des voies (également le cas sur la dernière Renault Clio 3 RS), rendant possible l’intégration de roues de plus grande taille allant de 16 à 19 pouces. Ils ont également procédé à de nombreuses interventions au niveau de l’élastocinématique. Le nouveau train arrière multibras assure un dynamisme à la hauteur de la voiture de sport qu’est le nouveau TT. Côté technologique, le système d’amortissement de pointe Audi Magnetic Ride est proposé en option. De minuscules particules magnétiques circulent dans l’huile des amortisseurs. Le paramétrage de l’amortissement varie en l’espace de quelques millisecondes sous l’effet d’une tension électrique. Selon la situation de conduite, cette régulation adaptative offre un grand confort de roulement ou un dynamisme résolument sportif. Alors que le V6 répartit le couple entre l’essieu avant et l’essieu arrière par l’intermédiaire de la transmission intégrale permanente quattro, le quatre cylindres doit se contenter pour le moment de n’entraîner que les roues avant.
SUR LA ROUTE
Rien de tel qu’une prise en main d’environ 200 km pour mieux juger une auto sur nos tracés préférés. Bien calé dans les très bons sièges baquets (maintient et confort), on peut démarrer. Tiens, le son du quatre cylindres TFSI se montre plus grave et plus sportif. Voilà une bonne nouvelle. Même à froid toutes les commandes sont douces, bien que la commande de boîte se montre un peu rugueuse. La mécanique et l’huile sont enfin en température et on va pouvoir vérifier ce que donne ce TFSI de 200 ch dans le TT. Pied à fond, on passe la seconde, puis la troisième… puis… on pense à regarder le tachymètre en se sentant vite hors la loi ! Pas de doute, cette mécanique ne manque pas de ressource et pousse jusqu’à plus soif ! Et quelles reprises ! Une vraie « TDI » sur le niveau d’arrivée du couple mais en allant jusqu’à près de 7000 tr/mn. En décelant même un petit surcroît de poussée à partir de 5 000 tr/mn. Et bonne nouvelle, la sonorité reste toujours sympa. Côté châssis, si l’ensemble est excellent avec notamment un vrai sentiment d’efficacité et de sécurité dans les grandes courbes rapides, l’amortissement montre toujours quelques faiblesses. La motricité est également mise à mal sur les routes à la chaussée dégradée. Les petites trépidations sur routes irrégulières ne sont pas rares et le TT 2.0 TFSI a tendance à toujours privilégier le sous-virage. Utile pour le conducteur lambda qui en cas de doute aura tendance à relâcher l’accélérateur voire même à freiner. Le conducteur sportif avisé pourra rester sur sa faim de ne pouvoir rendre mobile le train arrière du TT à sa guise. Le freinage est mordant et endurant.
:: CONCLUSION
Audi a magnifiquement revisité son coupé à succès en conservant intact ses qualités et son charme tout en pensant à lui adjoindre désormais une mécanique « de base » très enthousiasmante et performante. La finition est toujours exceptionnelle tout comme le maigre rapport prix/équipement. Le comportement routier a progressé également mais reste encore typé trop conduite de tous les jours. Une bonne idée puisque la plupart des Audi TT anciennes générations étaient utilisés au quotidien par leurs propriétaires. Pour les sportifs purs et durs, il faudra attendre des évolutions plus poussées et pourquoi pas ces nouveaux amortisseurs « Magnetic Ride ». Réponse prochainement…