Moteur Skoda Kodiaq 2.0 TDI 150 DFG DFGA
Moteur 2.0L TDI 150 Kodiaq NS7 NV7
- Type moteur : DFGA – DFG
- Compatible : DTSB
- Puissance : 150CV (110kw)
- Cylindrée : 2.0
- Type mines vehicule d’origine : M10SKDVP014W230
- Type de transmission : Automatique DSG
- Kilométrage : 68 000
- Garantie : 3 mois
La pompe haute pression et le turbocompresseur sont fournis gratuitement avec le moteur .
Essai Skoda Kodiaq 2.0 TDi 150 ch DSG7
Test Skoda Kodiaq 2.0 TDI 150ch
A propos de la Kodiaq 2.0 TDI
Contrairement au Peugeot 5008, dont la gamme est déjà assez étoffée dès son lancement commercial, le Skoda Kodiaq ne propose à ce jour que deux motorisations essence et deux motorisations Diesel. Nous l’avons essayé avec la combinaison gagnante du moment : le 2.0 TDI de 150 ch, associé à la boite DSG en version 2 roues motrices.
Sérieux sous tous rapports, ultra-serviable dans cette variante 7-places, le premier SUV grand format de Skoda ne passe pas inaperçu. En revanche, son tarif est moins amical qu’à l’accoutumée chez le tchèque : ce diesel haut de gamme Style de 150 ch tutoie les 40 000 €.
Certes, le Kodiaq n’est pas si long que cela – 4,70 m, soit 10 cm de moins qu’un Touareg deuxième génération. Mais, avec ses 1,88 m de large et, surtout, 1,68 m de haut, il en impose ce SUV, dont le nom vient d’un gros ours américain (l’animal s’orthographie avec un « k » final). En digne Skoda, la « bête » rassure plus qu’elle n’étonne par son style, dehors comme dedans, mais se plie en quatre pour vous faciliter la vie. S’installer à bord revient à trouver une position de conduite en deux temps, trois mouvements et apprivoiser l’écran tactile en un tournemain. À peine cinq minutes après avoir pris les commandes, je me sens tellement « à la maison » que je n’hésite pas, sur l’autoroute, à tester l’assistant de maintien de file… et à pester contre ses faiblesses. Décidément, comme chez la concurrence, la conduite autonome n’est pas pour demain.
Le premier « monospace » de Skoda
Autre grief, la suspension impose en permanence de légères trépidations que je n’arrive pas à éradiquer en basculant en mode Confort, qui modifie, notamment, les réglages de l’amortissement piloté optionnel. Hormis ces lacunes, le Kodiaq s’avère très fréquentable. Grâce aux bons sièges, au diesel discret et à l’espace généreux, les kilomètres défilent rapidement. Nous ne sommes que deux à bord, mais le Kodiaq est taillé pour sept si vous ajoutez un supplément. Cela permet à Skoda de pallier l’absence de monospace dans sa gamme. En témoigne la modularité avancée : la banquette du 2e rang coulisse en deux parties, et ses assises extérieures basculent pour faciliter l’accès aux sièges du fond. Ces deux places d’appoint imposent cependant une posture inconfortable pour des adultes.
Outre des rangements nombreux et bien conçus, pléthore d’aspects pratiques simplifient la vie. Du connu (espace de rangement pour le cache-bagages, éclairage du coffre qui fait office de lampe torche… ou plus original, comme les parapluies rangés dans les portes avant ou les protections plastiques qui se déploient sur les bords des portières à l’ouverture, histoire de ne pas les cogner dans les parkings (un système déjà vu chez Ford). Quant au coffre, si sa capacité est logiquement restreinte avec sept occupants à bord, il offre une sacrée longueur de chargement en 5-places (de 106 à 125 cm, selon la position de la banquette), même si la présence des strapontins repliés empiète sur la hauteur de chargement sous le rideau cache-bagages – 46 cm, contre 60 cm dans le coffre de la déclinaison 5-places.
Pas le roi du dynamisme
Bref, voilà un SUV des plus amicaux et sécurisants à la conduite. Sur l’autoroute, il s’avère très stable et peu sensible au vent latéral malgré sa hauteur. Une fois passé le Port de Pollença, fini la plaine, bonjour les contreforts de la Serra de Tramuntana, le massif montagneux principal de Majorque. À la clé, un relief vallonné et des routes sinueuses souvent étroites. Avec ses dessous partagés avec le VW Tiguan, le Kodiaq affiche, sans surprise, un confort de roulement honorable et procure la même sérénité que son cousin quand la route se referme sans prévenir. Il se contente d’élargir gentiment la trajectoire, se montrant rassurant à défaut d’épater par son agilité. Un parti pris qui se défend, d’autant que la transmission intégrale garantie une motricité irréprochable. Pour davantage de dynamisme, mieux vaut basculer en mode Sport, ce qui permet de limiter les mouvements de caisse, sans, toutefois, transfigurer cette Skoda, bien moins sympa à conduire que le 5008 de Peugeot.
Sinon, les 150 ch du 2.0 TDI, l’entrée de gamme en diesel, sont bienvenus – même si le quatre-cylindres manque de carrure sous 1 500 tr/mn et gronde à l’accélération –, car le Kodiaq annonce quand même un poids de 1 673 kg avec l’équipement de base… alors que nous disposons d’une finition Style suréquipée, et donc encore plus lourde. Cette générosité explique, en partie, le tarif salé de 39 670 € (prix avril 2017), bien éloigné des 24 950 € exigés pour l’appel de gamme (1.4 TSI de 125 ch). On attendait la Škoda plus accessible, même si elle fait bonne figure face à un Nissan X-Trail dCi 130 4×4 Tekna.