Moteur Megane RS 3 2.0 265 F4R 874
Moteur F4R 874 Megane RS 2.0 16V Turbo
Informations vehicule d’origine :
- Type : RENAULT MEGANE III Coupé DZ0/1 2.0 R.S. 265
- Type mines : M10RENVP448J009
- Modèle : Megane 3 Phase 3 Coupé RS
- Cylindrée : 2.0
- Alimentation : Essence
- Puissance : 265cv (195kw)
- Type moteur : F4R 874 – F4R874
- Kilométrage : 90 000
- Garantie : 3 mois
- Numéro moteur : 21985
- Origine stock collection
- Coussinets de bielles renforcés de type Sputter .
Condition de garantie : remplacement et pose d’un kit distribution – pompe à eau neuf –
Le collecteur d’admission , le collecteur d’échappement avec le turbocompresseur , l’alternateur , le compresseur de climatisation,
le volant moteur et l’embrayage et le faisceau moteur sont fournis gratuitement avec le moteur .
Depuis le premier Avril 2020 au vu de la conjoncture économique nous offrons au client la possibilité de poser le produit par ses propres moyens si il s’en juge capable tout en conservant la garantie de trois mois, une facture de montage d’un professionnel automobile n’est donc plus obligatoire.
Ceci vous permet d’économiser les frais de montage pouvant représenter à eux seuls jusqu’à cinquante pour cent des frais totaux. Plus d’informations dans nos conditions générales de vente .
Essai Renault Mégane RS
A propos de la Megane RS 265
ELLE SAIT TOUT FAIRE !
Après avoir essayé les deux dernières Mégane RS Trophy qui récupèrent d’office le châssis Cup, il manquait sur L ‘Automobile Sportive l’essai de la Mégane 3 RS 265 châssis Sport. Nous avons profité de notre voyage en Norvège pour tester cette version sur un essai longue durée en utilisation Grand Tourisme. Le but était d’être en mesure de répondre à une question simple : le châssis Sport livré en série est-il suffisant pour se faire plaisir ?
La gamme Mégane RS 2014 est divisée en deux : la RS 265 que nous essayons ici et la Trophy 275 essayée il y a quelques semaines. Comme nous avons été très satisfait de voir à quel point la française se maintenait en tête de sa catégorie, nous voulions toutefois savoir quel était l’écart réel de prestations entre cette nouvelle édition très affûtée et la version de base…
PRESENTATION
Après la courte phase 2 lancée sur le millésime 2012 et reprenant bon nombre d’éléments de la Trophy 2011, nous en sommes à présent depuis janvier 2014 à la phase 3 de la Mégane 3 RS. Elle se reconnaît aisément à son avant redessiné avec la nouvelle identité design de la marque au losange. Le nouveau capot intègre le logo Renault agrandi et mis en valeur par le fond noir brillant. Les nouveaux phares se distinguent par des paupières noir brillant et sont agrémentés par une virgule blanche.
La finition Luxe a disparu et la distinction entre châssis Sport et Cup est moins importante qu’auparavant car le châssis Cup est dorénavant une option et non plus une finition à part entière. Je ne reviendrai pas en détails sur toutes les subtilités de la Mégane RS mais me concentrerai avant tout sur le châssis Sport que nous n’avions pas encore essayé. De base, elle reçoit les jantes 18″ Tibor Dark Anthracite et une peinture blanche, bien que d’autres couleurs dont le Jaune Sirius sont disponibles en option. Par rapport au châssis Cup, le Sport se reconnaît à ses freins Brembo à disques pleins et aux étriers gris. Réservé aux réfractaires du look « passe-partout », le pack RS Design optionnel se distingue par des éléments extérieurs peints en rouges : lame F1, protections inférieures de portières et becquet arrière.
Facturée 32.050 €, la Mégane RS a vu ses tarifs augmenter au fil des années mais, malgré tout, elle reste dans la bonne moyenne face à la concurrence. Si le tarif de la version de base a significativement augmenté, c’est aussi parce que la RS 265 2014 bénéficie d’un équipement enrichi dont quelques nouvelles options introduites sur la série limitée RB8 (R-Link, Recaro bi-matière, RS Monitor 2.0, système radio Bose…). La banquette arrière 1/3-2/3 est rabattable, l’accoudoir central, la climatisation bi-zone, les sièges avant chauffants et le siège conducteur électrique sont de série. Seule la Ford Focus ST 250 (uniquement en cinq portes) est pour le moment moins chère, en attendant une éventuelle modification des prix suite au restylage à venir. Sa principale concurrente, la toute récente Seat Leon Cupra 265, est vendue dans la gamme de prix.
MOTEUR
Techniquement, le moteur de la Megane 3 RS n’a connu qu’une seule évolution majeure, en 2011, avec la série limitée Trophy forte de 265 ch. Cependant, si la Megane RS phase 2 a récupéré en 2012 cette évolution moteur, les 265 ch n’étaient pas disponibles en permanence par défaut. C’est toujours le cas suite au restylage de 2014. Il faut obligatoirement activer le mode sport pour libérer toute cavalerie, faute de quoi on doit se contenter des 250 ch de la configuration de base, puissance identique à celle de la première Megane 3 RS de 2009. Au moins, ne pourra pas dire que Renault Sport cède facilement à la course à la puissance, même si au final, avec la série limitée Trophy 275, la Megane RS a gagné 25 ch depuis sa sortie il y a 5 ans.
Apparu peu après la version 2012, sur la série limitée RB7, le stop&start a permis d’abaisser la consommation mixte officielle à 7.5 l/100 km et les émissions de co2 à 174 g CO2/km (contre 190g précédemment). Une parade efficace contre les malus mis en place et qui a permis au F4RT de se dispenser d’une injection directe, contrairement à presque tous ses concurrents. La consommation, réelle, reste un vrai bon point avec 9.2L/100 km de moyenne relevé sur notre maxi-test. Et avant de dire que nous avons roulé à l’économie, rappelons que ce trajet emprunte 1.000 km d’autobahn allemande… En revanche, dommage que la boîte tire si long sur certains rapports, la faute à la chasse au CO2.
SUR LA ROUTE
La Mégane RS fête cette année ses 10 ans. Elle est aujourd’hui la reine de la catégorie des compactes sportives dans sa version Trophy-R même si la Seat Leon Cupra 280 lui cherche des poux. Le hasard du calendrier a fait que nous avions essayé la Seat deux jours avant d’embarquer sur notre périple norvégien en Mégane. Mais pour le moment, concentrons-nous sur le petit bijou de Renault Sport.
Car de bijou, il s’agit réellement. Capable de se comporter en voiture de sport puis de se transformer l’instant d’après en parfaite compagne pour tous les jours, la Mégane RS est douée d’une très grande polyvalence. Oubliez la Mégane 2 RS qui avait dû attendre sa version Trophy équipée d’un châssis sport pour devenir sportive, afin de gagner en motricité par l’apport du l’autobloquant monté sur la R26 F1 Team. C’était la question que nous nous posions avant l’essai : comment s’en tire la Mégane RS 265 sans l’autobloquant ? La réponse est très simple : mieux qu’avec les honneurs. La française est scotchée à la route telle un chewing-gum sous une chaussure. La motricité est presque tout le temps au rendez-vous et les remontées de couple quasiment inexistantes dans le volant. D’ailleurs, la direction est parfaitement calibrée, défaut corrigé par rapport à la M2RS. Il n’y a guère que le freinage, très puissant mais peu progressif, qui demandera une certaine habitude.
Quant au confort d’utilisation, il est absolument parfait avec le châssis Sport. Après 5.500 km parcourus en seulement 6 jours, nous n’avons jamais eu à nous plaindre. Les sièges maintiennent parfaitement tout en se montrant confortables. Si vous roulez beaucoup et que vous ne faites que peu ou pas de circuit, le châssis Sport de base de la Megane RS est donc un choix totalement pertinent. A tel point, que nous vous conseillerons l’option châssis Cup incluant l’autobloquant (ensemble facturé 1.500 €) que si vous vous rendez régulièrement sur circuit.
Au final, la Leon Cupra 280, livrée avec un autobloquant, paraît moins sportive que la Mégane qui en est ici dépourvue. Il en va donc logiquement de même pour la version 265 ch de la Leon. La seule concurrente réellement capable de lui faire de l’ombre reste l’Opel Astra OPC. Mais elle est aussi plus chère, plus lourde, plus gourmande en consommables et ne dispose elle aussi que de 3 portes. C’est sans doute cet aspect qui limitera le plus la polyvalence de la Megane RS 265 en châssis sport, Renault n’ayant pas souhaité proposer de version 5 portes ni de break. Un double regret car la petite soeur de la RS, la GT 220 ch, n’est pas non plus commercialisée chez nous.
Conclusion
Cet essai aura une nouvelle fois démontré à quel point la Renault Mégane 3 RS domine sa catégorie de la tête et des roues. Dans sa configuration châssis Sport, elle gagne en polyvalence ce qu’elle perd en efficacité pure. Idéale pour enfiler les kilomètres tout en se faisant plaisir, la Mégane RS châssis Sport mérite que l’on réfléchisse à deux fois avant d’opter pour le châssis Cup. Pour finir sur une anecdote, lors de notre passage chez Koenigsegg, le staff suédois a été très clair : « la Mégane RS est la meilleure traction du marché ». On peut difficilement trouver meilleur compliment…