Moteur Kia Sportage 4 1.7 CRDi 116 D4FD
- Type mines vehicule d’origine : M10K1AVP002V587
- Numéros de série vehicule d’origine : U5YPH815AHL331222
- 30 000Km
- Date premiere mise en circulation : 17-01-2018
- Date certificat : 17-01-2018 – Première main
- Vendu nu , photos contractuelles .
- Numéro moteur : 699246
- Type moteur : D4FD
Le volant moteur est fournis gratuitement avec le moteur .
Garantie : 3 mois sous reserve de pose d’une pompe à huile neuve au remontage –
Depuis le premier Avril 2020 au vu de la conjoncture économique nous offrons au client la possibilité de poser le produit par ses propres moyens si il s’en juge capable tout en conservant la garantie de trois mois, une facture de montage d’un professionnel automobile n’est donc plus obligatoire.
Ceci vous permet d’économiser les frais de montage pouvant représentés à eux seuls jusqu’à cinquante pour cent des frais totaux. Plus d’informations dans nos conditions générales de vente .
Essai Kia Sportage 1.7 CRDi 115 Active
Essai Kia Sportage 1.7 CRDi 115
Essai Kia Sportage 1.7 CRDi 115 Active 2016
A propos de la Kia Sportage 1.7 CRDi 115
La KIA SPORTAGE 1.7 CRDi 115 ISG 4×2 Style est un suv diesel 5 portes. Cette version manuelle 6 vitesses, sortie en 2014 dispose de 5 places. Son moteur 4 cylindres développe 115 ch, consomme 5.2 l/100 km en cycle mixte et rejette 135g de Co2 par km. Le 0 à 100km/h est abattu en 12,3s et sa vitesse max est de 173 km/h. La KIA SPORTAGE 1.7 CRDi 115 ISG 4×2 Style mesure 4 440 mm sur une largeur de 1 855 mm. Son réservoir est de 58 litres et son poids à vide de 1415 kg.
Fraîchement sortie, la nouvelle génération de Kia Sportage s’est entièrement renouvelée, de sa plateforme à son design. Question moteur, le 1,7 l CRDi quant à lui n’est pas un perdreau de l’année mais a été retouché au programme du couple en plus et du CO2 en moins. Est-ce suffisant dans un marché du SUV compact croulant sous les propositions ?
Il fut un temps où on qualifiait la production sud-coréenne de fade et triste mais force est de constater que cette période est définitivement révolue quand on se retrouve face à la production de Kia aujourd’hui : Soul, Optima ou Cee’d, elles bénéficient toutes d’une véritable personnalité et le nouveau Sportage est du même tonneau, avec une face avant agressive lui donnant un aspect dynamique quand son cousin germain le Hyundai Tucson penche plutôt du côté statutaire et une poupe intégrant des feux à LED (à partir de la seconde finition Active) au dessin particulièrement réussi, surtout avec une teinte de carrosserie à la couleur contrastée.
Malheureusement cette originalité ne se poursuit pas à bord où l’accent a été exclusivement mis sur le fonctionnel avant tout et l’amélioration notable de la finition et du choix des matériaux mais seuls quelques touches de gris satiné vous permettent d’échapper cette vague de plastique noir.
Trois motorisations diesel sont proposées, un 1,7 l CRDi de 115 ch et un 2,0 l CRDi en 136 et 184 ch, et c’est vers l’entrée de gamme que nous nous sommes tournés cette fois-ci puisqu’il devrait représenter la majorité des ventes du modèle. Seulement disponible associé à une boîte mécanique à six rapports et la transmission aux roues avants, le quatre cylindres 1 685 cm3 CRDi ne date pas d’hier puisqu’il était déjà proposé avec la précédente génération de Sportage à son lancement en… 2010 mais Kia lui a fait subir une cure de rajeunissement avec cette nouvelle cuvée de son SUV compact. Ainsi, si la puissance maximum délivrée à 4 000 tr/min reste la même, le couple passe, lui, de 260 à 280 Nm obtenus de 1 250 à 2 750 tr/min, et surtout les émissions reculent de 135 à 119 g/km de CO2, ce qui lui permet dorénavant de ne plus subir de malus écologique. Cette baisse des émissions est notamment à mettre sur le compte de l’ISG, un système stop & start amélioré coupant non seulement le moteur à l’arrêt mais récupérant de plus l’énergie cinétique au lever de pied afin de recharger la batterie.
Si un Renault Kadjar 1,5 dCi 110 et un Peugeot 3008 1,6 BlueHDi 120 font mieux rayon dioxyde de carbone avec respectivement 99 et 108 g/km de CO2, le Sud-Coréen n’a rien à leur envier face au chronomètre, avec un 0 à 100 km/h annoncé en 11,5 s contre 11,9 et 12,0 S. Des chiffres sur le papier qui se traduisent cependant dans la réalité par des performances tout juste acceptables : c’est tout à fait suffisant pour rester dans le rythme de la circulation moderne mais il ne faudra pas hésiter à jouer de la boîte, quitte à pouvoir changer ses rapports à l’oreille tant le 1,7 l peut donner de la voix dans les tours, lorsqu’une accélération franche est requise. Contrat parfaitement rempli par contre pour les consommations avec 6,0 l/100 km de moyenne enregistré durant notre essai.
Question comportement, le Kia Sportage se situe dans la moyenne de la catégorie : on peut éventuellement lui reprocher le manque de remontée d’informations dans sa direction et quelques remontées sèches des imperfections de la route dues aux jantes de 19 pouces de notre modèle d’essai mais le comportement est tout à fait sain avec une prise de roulis maîtrisé en courbe.
Si esthétique original et mécaniques au niveau font partie des nouvelles qualités de Kia, les anciennes, à commencer par le rapport prix/équipements, n’ont pas été oubliées pour autant. Affiché à partir de 25 000 € avec ce moteur, il embarque de série climatisation manuelle, vitres électriques avant et arrière, Bluetooth, rétroviseurs électriques, régulateur et limiteur de vitesse et système audio CD/MP3 avec quatre haut-parleurs et deux tweeters. Mais le fossé n’est cependant plus aussi grand qu’à une époque, puisqu’à équipements égaux, un Nissan Qashqai 1,5 l dCi s’échange contre 20 875 €, un Renault Kadjar 1,5 dCi 110 contre 26 200 € et un Peugeot 3008 1,6 l BlueHDi 120 ch à 27 050 €. Notre modèle d’essai, une finition Active (le second niveau) affichée à 28 900 €, ajoute les feux arrière à LED, les rétroviseurs chauffants et rabattables électriquement, la climatisation automatique bi-zone, le radar de parking arrière et le système de navigation avec écran tactile. Il bénéficiait de plus du pack Design à 500 € comprenant les jantes de 19 pouces ainsi que la lunette et les vitres arrière surteintées.
Autour des montagnes de Montserrat, dans l’arrière-pays de Barcelone, les routes secondaires ressemblent diablement à celles de nos Hautes-Alpes. Ça tourne, ça grimpe, ça redescend, ça re-tourne, de plus en plus serré, puis s’élargit… Cette quatrième génération de Sportage s’y montre d’ailleurs parfaitement à l’aise, grâce à une plate-forme – partagée avec le Hyundai Tucson– ayant reçu de nombreuses optimisations. Reposant sur un empattement allongé de 3 cm par rapport à la génération précédente, le châssis adopte des réglages de trains roulants revus, ainsi qu’une direction à assistance électrique recalibrée (moteur électrique sur la crémaillère et non plus sur la colonne). Ces mises à jour permettent de bien « sentir » les conditions d’adhérence dans le volant. Rassurant, notamment quand la pluie s’en mêle. Le train avant efficace s’accorde ainsi avec un essieu arrière, toujours très sûr dans les situations d’urgence (évitement…), qui sait aussi se placer gentiment si un virage vient à se refermer de façon inopinée.
Ces qualités routières se doublent d’un confort de bon niveau procuré par les suspensions progressives et des roues de taille raisonnable, 17 pouces dans cette finition Active (deuxième niveau sur quatre). Attention: l’exécution GT Line impose, elle, les 19-pouces, et les trépidations qui vont avec. Dans ce châssis efficace, le diesel 1.7 CRDi assure dès les très bas régimes (280 Nm à 1.250 tr/mn), offrant à la fois un agrément d’utilisation soigné (hormis un grondement à l’accélération) et des performances suffisantes pour doubler en toute sécurité… à condition de rentrer une vitesse, à cause de la démultiplication très longue des deux derniers rapports destinés à préserver la sobriété. Vu l’aisance de ce 1.7 CRDi 115, rajouter 2.000 € à équipement égal pour passer au 2.0 CRDi 136 (prix mars 2016) ne paraît pas judicieux: le gain en performances n’est pas flagrant (hormis peut-être pour ceux qui tractent…), la commande de boîte accrocheuse dégrade l’agrément, et ce bloc s’avère également plus grondant et vibrant.
L’intérieur du Sportage est assez spacieux pour la famille, même si les 3 cm gagnés sur l’empattement ne profitent pas aux jambes des passagers arrière. Le coffre progresse, lui, de 38 dm3 selon Kia (503 dm3), ce que nous ne manquerons pas de vérifier lors de nos mesures. Si la ligne du Sportage apparaît soignée, l’habitacle n’a, en revanche, pas eu droit à autant d’attentions. Certes, les plastiques souples garnissent le dessus de la planche de bord, mais ceux du bas sont durs et sonnent creux. Le dessin général manque d’originalité, surtout dans cette harmonie noire. Affiché à 28.900 € dans cette finition Active (dès 25.000 € en Motion), le coréen n’est plus aussi compétitif que par le passé, mais profite, en contrepartie, d’un équipement riche (clim’ auto, GPS Europe 7 pouces, régulateur-limiteur de vitesse…) et de sa garantie de 7 ans, que Kia rechigne cependant à appliquer spontanément.