Moteur Kia Sorento 2.2 CRDI 200 D4HE
Moteur Sorento 3 phase 2 ( MQ4, MQ4A ) 2.2 CRDi 4WD 201CV
Informations vehicule d’origine :
- Type : Sorento 3
- Cylindrée : 2.2
- Année mise en circulation : 01-02-2021
- Alimentation : Diesel
- Puissance : 200 – 201cv ( 148Kw )
- Type moteur : D4HE
- Type mines vehicule d’origine : M10K1AVP003K805
- Numero de serie : KNARH81BHM5050219
- Kilometrage : 14 000
- Garantie : 3 mois
- Numero moteur : 252877
- Transmission d’origine : Automatique
- Carter d’huile non fourni
Conditions d’application de la garantie : Pose d’un kit ditribution – pompe à eau neuf
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Essai Kia Sorento 3
A propos du Kia Sorento 3
Avec ses 4,78 mètres de long –soit 9,5 cm de plus que la précédente génération–, sa garde au sol généreuse de 185 mm, ses larges sabots de protection de bas de bouclier en aluminium, ou encore ses bas de caisse et passages de roue en plastique noir, la Kia Sorento III en impose et affirme son tempérament de baroudeuse. Sa face avant, aux lignes acérées très réussies, embarque la calandre « Tiger Nose » des nouvelles Kia composé de nombreuses facettes en suspension, ainsi que des projecteurs avant effilés. Les volumineux projecteurs antibrouillard parachèvent la signature lumineuse de la face avant, tandis que l’omniprésence de chromes et d’inserts en aluminium accentue les ambitions haut de gamme de cette nouvelle Sorento.
Le design de la face arrière tranche plutôt avec celui de la partie avant : exit les galbes travaillés, nous retrouvons des lignes très sobres et carrées, renforçant le côté sérieux de cette nouvelle Sorento. Le style du profil de la voiture a donc la lourde tâche de faire le lien entre ces deux parties : les flancs ont alors été creusés dans leur partie basse, pour plus de dynamisme, tandis que les vitres latérales plongent vers l’arrière, ce qui a la fâcheuse conséquence de réduire la visibilité directe latérale arrière.
Les barres de toit sont discrètement intégrées à la carrosserie, tandis que la ligne de toit s’achève à l’horizontale en se prolongeant sur un becquet, fixé sur le volet de coffre. Bien qu’assez imposante à première vue, il est utile de préciser que cette partie arrière permet notamment de conserver une garde au toit correcte pour les occupants de la troisième rangée de sièges.
Au premier Sorento (2002), vrai baroudeur-franchisseur, avait succédé un deuxième (2008) ayant amorcé un virage vers les 4×4 haut de gamme. Aujourd’hui, ce Sorento troisième du nom, allongé de 9,5 cm (4,78 m), abaissé de 5 cm et affichant un regard froncé un rien agressif, joue la carte très à la mode du SUV luxueux. Par ses nouvelles proportions et sa ligne plus étirée, presque façon break, il fait même un pas vers le dernier Espace qui, lui, se « SUVise »! Un mélange des genres esthétiques pas désagréable sur ce coréen, qui ne renie pas pour autant ses gènes de crossover familial. Plus tard, il existera peut-être une variante traction. Mais, pour le moment, la transmission intégrale (à enclenchement automatique intelligent) reste donc proposée de série, tout comme les sept places. Construit sur une plate-forme de Hyundai Santa Fe, dont l’empattement a été allongé de 8 cm, ce Sorento offre un espace géant à bord, même si deux ou trois centimètres ont été perdus au niveau des jambes des passagers du deuxième rang.
Après 6 ans de croissance sur le marché français, Kia a vu ses ventes baisser en 2014. Un fléchissement qui n’a pas freiné le constructeur coréen qui s’apprête à lancer de nombreux modèles en 2015. Parmi eux la troisième génération de son grand SUV Sorento, toujours plus équipé et spacieux afin de séduire une clientèle plus premium et familiale. Un nouveau défi pour la marque.
Dans le monde impitoyable des SUV, certains modèles peinent plus que d’autres à se faire une petite place. C’est le cas du Kia Sorento qui depuis la sortie de sa première génération en 2002 a réussi à séduire quelques 15.000 clients en France. Qu’importe, plus qu’un best-seller, Kia présente son Sorento comme un modèle d’image. Une manière de montrer que même un constructeur généraliste est capable de faire un modèle à la philosophie premium. Une stratégie d’autant plus intéressante que cette troisième génération du Sorento entend ratisser large en concurrençant des modèles plus compacts comme les Mitsubishi Outlander, Volvo XC60 ainsi que les gros SUV Audi Q7, Volkswagen Touareg et même le futur Renault Espace.
En montant pour la première fois à bord de la nouvelle Sorento III, j’ai été agréablement surpris par la nette montée en gamme de cette Kia, qui tranche avantageusement avec les précédentes générations, plutôt austères. Plastiques moussés, cuir perforé et surpiqué, inserts noirs laqués ou en aluminium satiné un peu partout… Les matériaux choisis sont valorisants et les finitions très soignées dans cet habitacle enveloppant, à la manière d’un cockpit, où l’on se sent bien.
Au volant, on commence à apprécier la richesse des équipements de cette nouvelle Sorento : de série, les sièges en cuir sont réglables électriquement, et chauffants (à l’avant et à l’arrière). La finition Ultimate permet même d’avoir des sièges ventilés ainsi qu’une tête d’assise escamotable, pour un meilleur confort. Un toit en verre panoramique ouvrant, un système audio haut de gamme Infinity, une climatisation automatique bi-zone, une large boîte à gants, un accoudoir avant, de nombreux rangements ainsi que deux prises 12V (allume-cigare), Jack et USB à l’avant, complètent le confort des occupants.
Le combiné rassemble toutes les informations utiles sur la conduite, tandis que la planche de bord accueille en son centre un large écran tactile couleur de 7 pouces (8 pouces sur notre finition Ultimate à l’essai) qui regroupe toutes les fonctionnalités du véhicule telles que la navigation GPS, le système de téléphonie mains-libres et de streaming audio Bluetooth, le lecteur multimédia radio/CD, l’affichage de la caméra de recul / vision 360° ou encore les différents paramètres de la voiture. A noter qu’à l’instar de la garantie 7 ans du véhicule (cessible en cas de revente), les mises à jour de la cartographie GPS Europe sont également incluses pendant 7 ans !
Aux places arrière (rang 2), nous retrouvons également une prise 12V ainsi qu’une prise USB pour charger un appareil numérique, ainsi que des vitres surteintées équipées de rideaux pare-soleil. La banquette est quant à elle fractionnable en 2/3 – 1/3, et permet d’accéder aux places d’appoint en rang 3, en manipulant le siège à l’arrière droit uniquement (impossible d’accéder au rang 3 à partir de la porte arrière gauche du Sorento).
Initialement rabattus sur notre modèle d’essai pour obtenir un volume de coffre plus confortable (de 605 litres sans la rangée 3) tout en conservant un plancher plat, il suffit de démonter l’enrouleur du cache-bagages (qui peut alors se loger sous le plancher de coffre dans un emplacement prévu à cet effet) puis de tirer sur les deux sangles pour relever les deux sièges. Assez difficiles d’accès, ces derniers ne seront pas particulièrement accueillants pour des adultes, mais conviendront mieux à des enfants. On notera la présence de larges vide-poches ainsi que d’une climatisation réglable sur cette troisième rangée de sièges.
Une fois tous les sièges en place, le volume de coffre passe à 142 litres, contre 1 662 litres en configuration 2 places (avec les sièges des rangées 2 et 3 rabattus).
Sur la gamme française du Sorento, Kia a choisi la simplicité et ne propose qu’une seule et unique motorisation diesel : un quatre cylindres turbo CRDi de 2,2 litres, délivrant une puissance de 200 chevaux ainsi qu’un couple maximal de 441 Nm dès 1 750 tr/min. Cette motorisation peut être couplée à une boîte mécanique à 6 rapports ou à une boîte automatique à 6 rapports, cette dernière étant l’unique boîte disponible sur la finition Ultimate. Toutes deux sont équipées d’un système de transmission intégrale semi-permanente.
Conforme aux normes Euro 6, un turbocompresseur à géométrie variable, ainsi qu’un système Stop and Start (ISG) sont également de la partie sur ce bloc diesel. Au niveau des performances, le 0 à 100 km/h est abattu en 9 secondes (9,6s sur la version BVA6) pour une vitesse maximale de 203 km/h.
On aurait toutefois apprécié une gamme de motorisations plus large, car à titre de comparaison, la Kia Sorento aux Etats-Unis est proposée avec pas moins de 5 finitions, et un choix de 3 motorisations essence de 185, 240 et 290 chevaux sur la version V6.
Très plein dès les plus bas régimes, ce diesel s’accommode également de la boîte mécanique à six rapports, relançant sans soucis sur un filet de gaz dès 1.000 tr/mn. Toutefois, cette commande de boîte étant un peu accrocheuse, nous vous conseillons plutôt la transmission automatique. D’autant qu’un mode Sport, qui agit un peu sur l’assistance de direction et davantage sur la réponse de l’accélérateur, permet à cette boîte de devenir très réactive afin de s’adapter au relief et au style de conduite. Mais le plus convaincant reste la précision des réglages du châssis. Douce en ligne droite et à basse vitesse, la direction à assistance électrique retrouve la consistance nécessaire dans les virages pour bien sentir l’adhérence et ses évolutions.
Efficacité d’un bon niveau d’ailleurs pour le train avant (alors que ces gros SUV sont souvent patauds sur les itinéraires sinueux), alors que l’arrière sait aider à tourner juste ce qu’il faut dans les courbes, sans jamais inquiéter, pour juguler les glissades du nez en situation d’urgence. Le tout doublé d’un antidérapage ESP efficace et réactif, mais pas trop interventionniste. Le Sorento offre un bel agrément de conduite, qui s’ajoute à un confort soigné grâce à son amortissement très progressif. En fait, il n’y a qu’en ville et à basse vitesse que quelques trépidations remontent sur les raccords de chaussée. Mais il est vrai que les grosses roues de 19 pouces, de série sur cette finition Ultimate, n’aident pas. En dépit de toutes ses qualités et d’une garantie de 7 ans, demeure l’écueil de l’image et de la revente pour un Sorento certes suréquipé (cuir, sièges électriques à l’avant et chauffants aux deux premiers rangs, GPS, régulateur de vitesse et de distance, caméra 360°, hayon électrique, système audio Infinity…), mais facturé 49.900 € (prix avril 2015). La version boîte mécanique Premium, déjà très bien dotée, débute, elle, à 43.900 €.