Moteur Jaguar XF 2.7 D V6
Moteur Jaguar XF 2.7 V6 Diesel bi turbo 207cv
Informations vehicule d’origine :
- Type : JAGUAR XF I (X250)
- Cylindrée : 2.7 D
- Année : à partir de 03/2008 jusqu’à 04/2015
- Alimentation : Diesel
- Puissance : 207 ch (152 kw)
- Type moteur : 7G – AJD
- Type mines vehicule d’origine : MAJ7902ME265
- Kilometrage : 92 000
- Transmission : automatique
Garantie : 3 mois
Les turbocompresseurs , le coupleur – convertisseur de couple sont fournis gratuitement avec le moteur –
Pompe haute pression non fournie –
Depuis le premier Avril 2020 au vu de la conjoncture économique nous offrons au client la possibilité de poser le produit par ses propres moyens si il s’en juge capable tout en conservant la garantie de trois mois, une facture de montage d’un professionnel automobile n’est donc plus obligatoire. Ceci vous permet d’économiser les frais de montage pouvant représenter à eux seuls jusqu’à cinquante pour cent des frais totaux. Plus d’informations dans nos conditions générales de vente .
https://www.youtube.com/watch?v=RO3iQa5rMc8%20
Jaguar XF 2.7 D : la renaissance d’un mythe
Essai Jaguar XF
https://www.youtube.com/watch?v=H6vIebNq7dg%20
Essai – JAGUAR XF : régime à l’anglaise
A propos du la Jaguar XF 2.7 V6
Présentation
Fruit de l’imagination de Ian Callum, qui n’est autre que l’auteur des dernières Aston Martin, la Jaguar XF tranche avec le design de la S-Type (lancée en 1999), qu’elle est censée remplacer. Plus racée, moins bourgeoise, elle n’en renie pas pour autant ses origines. On retrouve ainsi les inclinaisons de pare-brise et de lunette arrière du coupé XK ou encore le capot très nervuré de la XJ. De même, si Jaguar s’est laissée séduire par des feux avant monoblocs, leur doubles optiques rappellent sans conteste les quadruples feux chers à la marque. Le plus frappant reste néanmoins cette allure de coupé quatre porte. Malgré des dimensions (4,96m de long pour 1,87 m de large) plus importantes que la plupart de ses concurrentes, l’anglaise affiche beaucoup de dynamisme. Enfin si sa poupe, légèrement relevée peut paraître un peu fade, c’est en partie grâce à elle que la XF est aujourd’hui la plus aérodynamique (0,29 de coefficient de traînée) de toutes les Jaguar de production !
Avec sa XF, Jaguar fait l’impasse sur le style néo-rétro qui caractérisait jusqu’alors ses berlines, de la « petite » Jaguar X-Type à la grande Jaguar XJ, en passant bien sûr par la Jaguar S-Type, celle justement qui cède sa place à la Jaguar XF.
Hormis le fait qu’elles possèdent quatre portes et qu’elles offrent cinq places, il n’existe, visuellement parlant, aucun point commun entre les deux berlines.
Oubliée donc le profil caractérisé par une ligne plongeante à l’arrière. La Jaguar XF adopte une ceinture de caisse ascendante, une ligne « en coin » donc, sur laquelle se greffe un pavillon. Voilà qui confère à la Jaguar XF l’allure « tendance » d’un coupé 4 portes aussi dynamique qu’aérodynamique, ce que confirme un excellent Cx (coefficient de pénétration dans l’air) de 0,29 seulement.
Intérieur
A première vue, l’habitacle de la XF fait la part belle à l’aluminium. Pourtant, il n’y a jamais eu autant de bois dans une Jaguar depuis l’emblématique berline MKII des années 60. Et qui plus est du vrai bois, comme le veut la tradition, qu’il s’agisse de noyer ou de chêne foncé ! Un raffinement exemplaire qui se marie parfaitement avec le dessin très moderne de la planche de bord recouverte de cuir. Mais ce qui retient avant tout l’attention, c’est la petite mise en scène prévue par Jaguar… En effet, après avoir délicatement pressé sur le bouton Start situé au milieu de la console, le feulement du moteur s’accompagne d’un étonnant ballet. Tandis que le sélecteur de la boite automatique (une molette en aluminium) sort de sa cachette pour littéralement tomber sous votre main, quatre aérateurs font leur apparition sur la planche bord. Un étonnant cérémonial, parfaitement orchestré, qui fera sans nul doute son petit effet auprès de vos passagers ! Pour le reste, la XF se démarque de la concurrence par son ergonomie (peu de boutons parasites), son agréable rétro-éclairage bleu ( planche de bord et contre-portes) et sa boîte à gants qu’une simple caresse bien placée permet d’ouvrir. Parmi les nombreux équipements de série, on retiendra la colonne de direction à réglage électrique, l’écran tactile à affichage couleur 7 pouces, le système de démarrage sans clé « Jaguar Smart Key System » ou encore le radar de recul. Ce dernier s’avère particulièrement utile en raison d’une visibilité arrière franchement mauvaise et de l’absence d’essuie-glace sur la lunette. Et pour ceux qui en veulent toujours plus, la marque britannique propose une multitude de petites attentions telles qu’un système de surveillance anti-angle mort (Pack rétroviseur à 1 185 euros), des sièges chauffants et réfrigérants (uniquement sur le modèle SV8) ou bien alors un système audio Bowers & Wilkins 440W 14 haut-parleurs avec interface personnalisée pour lecteur MP3 (2 480 euros). Un tableau qui aurait pu être parfait si l’anglaise n’affichait un léger déficit en matière d’habitabilité. Rien de bien méchant mais une place aux jambes un peu moins importante que celle de ses concurrentes allemandes aux places arrière et un tunnel de transmission franchement gênant pour un 5ème passager. Son coffre s’en sort en revanche très bien avec 540 litres de chargement et jusqu’à 960 litres banquette arrière rabattue.
La Jaguar XF est incontestablement une grande voiture : longue de 4,961 m (4,905 m pour la Jaguar S-Type) et large de 1,877 m (1,820 m pour la S-Type), elle offre la même longueur d’empattement (2,909 m) que celle qu’elle remplace. Du coup, à l’instar de la JaguaS-Type dont l’habitabilité n’était pas le point fort, la Jaguar XF ne joue pas les monospaces. On y est assis très bas et comme la ceinture de caisse est haute, les passagers se retrouvent dans un agréable cocon qui ménage suffisamment de place pour les jambes mais qui, à l’arrière, offre une garde au toit limitée, en raison de la forte pente du pavillon.
A l’avant, il n’y a pas lieu de se plaindre car même les plus grands pourront se concocter une position de conduite idéale. Mais attention en montant à bord ! Les extrémités de la planche de bord qui empiètent largement sur l’ouverture ménégée par la porte sont particulièrement agressives pour les genoux.
Quant au coffre, il bénéficie de la ligne en coin pour offrir une très honnête contenance de 500 dm3, soit 100 dm3 de plus que la Jaguar S-Type. La banquette arrière rabattable 60/40 permet de porter le volume utilisable à 920 dm3. Tout irait donc pour le mieux si l’accès au coffre était facilité par un couvercle un peu moins étroit.
Moteur
Les moteurs proposés sont au nombre de quatre : un V6 3.0 essence (238 ch), le V8 4.2 (298 ch) de la XK, le méchant V8 4.2 suralimenté (416 ch) de la XKR et pour finir un V6 2.7 bi-turbo diesel. Fruit de la collaboration entre Ford et PSA, ce dernier développe 207 ch et est une véritable référence en la matière. C’est d’ailleurs le plus légers des mazouts de cette cylindrée. Très agréable à bas et moyen régime, il profite allègrement de ses 435 Nm de couple pour propulser à bon rythme les 1 771 kg de la XF. Mieux encore, cela s’effectue sans la moindre vibration et dans un grand silence de fonctionnement, en témoignent les 65,6 dB relevés dans l’habitacle à 50 km/h (soit mieux qu’une BMW Série 5). Ajoutez à cela la présence de deux turbos, apportant chacun leur dynamisme, et vous obtenez un diesel aussi agréable que performant (8,2s pour passer de 0 à 100 km/h). Une belle impression que ne vient pas entacher la transmission automatique électronique à six rapports (de série quelque soit la motorisation), bien au contraire ! Particulièrement efficace et sans à-coups, elle offre beaucoup de plaisir à son conducteur grâce notamment à la présence de palettes au volant. Très réactif en mode Normal (molette en position D), le mode séquentiel prend tout son intérêt en mode Sport (S) en autorisant, à l’image des sportives pures et dures, des passages de rapports au rupteur et des rétrogradages à la volée. Un vrai bonheur ! L’appétit de cette XF diesel n’est qui plus est pas dérangeant avec une moyenne de 9,5 l/100 km relevée lors de notre essai. Reste que si vous cherchez avant tout le plaisir de conduite, c’est aux commandes du modèle SV8 et de son V8 4.2 suralimenté que vous trouverez votre bonheur. Un moteur de 416 ch, bourré de vitamines et développant pas moins de 560 Nm de couple, dont l’échappement a été étudié pour offrir un faible niveau sonore à allure modérée, avant de se faire remarquer d’un élégant chant rauque, à pleine charge. Avec 86% de son couple maxi disponible dès 2 000 tr/mn, il emmène la XF SV8 de 0 à 100 km/h en à peine 5,4s.
La Jaguar XF est commercialisés avec trois moteurs essence (V6 3,0 l de 238 ch ; V8 4,2 l atmosphérique de 298 ch ; V8 4,2 l suralimenté de 416 ch) et un seul bloc Diesel, le V6 2.7 D biturbo issu d’une collaboration Ford/PSA qui développe ici 207 ch et dispense un couple généreux de 435 Nm dès 1.950 tr/min.
Uniquement associé à une boîte automatique à six rapports commandé par une mollette tournante qui jaillit de la console centrale lorsqu’on met le contact. Cette molette très high-tech se double de palettes au volant sur lesquelles il est possible d’intervenir à tout moment, notamment pour renter un ou deux rapports, histoire de disposer d’un peu plus de frein moteur. Il est important de souligner à quel point cette boîte travaille admirablement en passant ses rapports aussi judicieusement qu’imperceptiblement. Ajouté au remarquable silence de fonctionnement du moteur (ce qui ne l’empêche pas de pousser fort !), la douceur de cette boîte auto participe grandement au confort de conduite.
Avec son V6 Diesel, la Jaguar XF atteint 239 km/h et passe de 0 à 100 km/h en 8,2 secondes, soit un dixième de seconde de mieux qu’avec le V6 essence. Cerise sur le gâteau, ces bonnes performances ne sont pas obtenues au prix d’une consommation délirante. Au cours de notre essai réalisé à bonne allure sur route et autoroute, le tout entrecoupé de quelques incursions dans des centres villes encombrés, l’ordinateur de bord nous indiquait une consommation moyenne de 9,7 litres aux 100 km. Raisonnable pour une berline qui accuse 1.771 kg (à vide) sur la balanc
Sur la route
Annoncée par Jaguar comme la berline disposant de la plus grande rigidité en torsion de sa catégorie, la XF fait valoir d’entrée de jeu un comportement routier de tout premier ordre. Il faut dire qu’elle profite du châssis du coupé XK, reconnu pour sa grande précision. Sa large voie arrière lui confère une stabilité à toute épreuve, à peine pourrait-on lui reprocher son amortissement un peu ferme… et encore, c’est une question de goût ! D’autant qu’en cas de problème, la version SV8 se charge de vous offrir le nec plus ultra, à savoir une suspension active CATS dont les caractéristiques sont ajustées électroniquement en quelques millisecondes, en fonction des aspérités de la route. Très stable à vitesse élevée, l’anglaise bénéficie en outre d’une direction à assistance et démultiplication variable offrant un très bon ressenti. Bien calé dans un siège enveloppant, le conducteur bénéficie d’une position de conduite fort agréable. Il faut en revanche quelques minutes pour s’habituer à la fermeté de la pédale de frein. Une fois ce cap passé, le freinage se montre endurant, à défaut d’être vraiment puissant. On notera tout de même que la caisse plonge très peu lors des phases de forte décélération, ce qui est plutôt appréciable. Côté sécurité, la Jaguar XF possède tout ce qu’il faut de capteurs et de garde-fous pour vous mener à bon port, même en cas d’excès d’optimisme. A cet effet, on retiendra que le contrôle dynamique de stabilité (DSC) réagit dès qu’un dérapage est détecté. Il est néanmoins possible de sélectionner le mode Trac DSC, via une commande située sur la console centrale, afin d’autoriser une dérive légèrement plus importante. Les amateurs de sensations fortes pourront eux choisir de déconnecter totalement cette aide à la conduite en optant pour le mode Dynamic, mais uniquement sur le modèle SV8. A noter, concernant ce dernier, la présence de la commande « JaguarDrive Control » permettant de modifier les caractéristiques de la cartographie moteur, le système DSC ainsi que la vitesse et les points de passage des rapports.
Bilan
Si la Jaguar XF ne séduit pas forcément au premier coup d’œil, monter à bord fait à coup sûr son petit effet. Sa qualité de fabrication est irréprochable et sa cinématique de démarrage bien pensée. Efficaces, ses quatre motorisations en offrent pour tous les goûts, profitant parfaitement des qualités dynamiques de son châssis. Léger bémol en revanche concernant son habitabilité, tout juste au niveau de ses rivales allemandes, BMW Série 5, Audi A6 et Mercedes Classe E. Enfin, si son tarif d’entrée de gamme (48 900 euros pour la XF 2.7 diesel, plus 750 euros de malus) devrait en séduire plus d’un, il est tout de même dommage que la version SV8 fasse payer un peu trop cher (81 100 euros) ses exceptionnelles qualités. A titre d’exemple, une BMW série 5 550i 367 ch Luxe, plus performante, est facturée 68 350 euros.