Moteur H4M 632 Clio E-tech Hybride 1.6 91
Informations vehicule d’origine :
- Type mines : M10RENVPA79G408
- Numeros de serie : VF1RJA00465358125
- Modele : Renault Clio 5 Hybride E-Tech
- Mise en circulation : 05-10-2020
- Date certificat : 05-10-2020 / premiere main
- Type moteur : H4M 632 – H4M632
- Numero moteur : 003308
Etat neuf : 2000Km
Le volant moteur et le compresseur de climatisation sont fournis
gratuitement avec le moteur .
Essai de la Renault Clio E-Tech
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Renault - Nissan
A propos de la Clio E-tech Hybride
Introduction
Renault est arrivée tardivement sur le marché de l’hybride mais la marque au losange dispose aujourd’hui d’une large gamme. La Clio, citadine la plus vendue en France a été la première à profiter de la technologie full hybride « E-tech ». C’est l’une des nouveautés les plus populaires de notre salon dédié à l’électrique et à l’hybride.
L’essor de la voiture électrique prenant un peu plus de temps que prévu, Renault a dû se résoudre à développer une gamme de motorisations mixtes essence/électricité afin de satisfaire sa clientèle. Si les Captur et Mégane profitent de technologies hybrides rechargeables permettant de rouler plusieurs dizaines de kilomètres en mode « zéro émission », la Clio se voit dotée d’une technologie hybride plus classique, comparable à celle que propose Toyota sur sa Yaris. C’est dans le cadre spectaculaire de l’école de cirque Micheletty que nous allons passer au crible la star Française.
Moteur – groupe moto-propulseur
L’attelage combine un moteur 4 cylindres 1.6 développant 91 ch à un moteur électrique de 48 ch, auxquels s’ajoute un alterno-démarreur de 20 ch qui assure à la fois le démarrage du moteur thermique et la recharge des batteries. Le tout est placé sous l’autorité d’une transmission automatique à 6 rapports, laquelle dispose notamment d’un mode B permettant d’optimiser la récupération d’énergie dans les ralentissements et au freinage. La Clio hybride, qui selon Renault évolue 80% du temps en mode électrique en ville, annonce une puissance de 140 ch et peut abattre l’exercice du 0 à 100 km/h en 9,9 secondes. Des performances à peine inférieures à celle de la version thermique pure TCe 130 EDC, mais avec une consommation moyenne largement inférieure. Renault annonce une moyenne de 4,3 l/100 km selon le cycle WLTP. De notre côté, nous avons relevé une moyenne de 5 l/100 km durant notre essai en conditions réelles et sans forcer. Un résultat qui tient ses promesses mais qui est toutefois supérieur à celui de sa rivale, la Toyota Yaris hybride (4,7 l/100km).
Pour rattraper son retard en matière d’hybridation, face à Toyota notamment, Renault a mis les bouchées doubles en matière de R&D. La solution à laquelle les ingénieurs de la marque ont abouti s’avère assez complexe. Elle se compose tout d’abord d’un moteur essence à quatre cylindres. Il s’agit d’un 1.6 atmosphérique d’origine Nissan, retravaillé et qui fonctionne ici sur un cycle d’Atkinson, pour une puissance maximale de 91 ch. Il est épaulé par un premier moteur électrique, un alterno-démarreur de 15 kW, tandis qu’un second moteur électrique de 36 kW, et surtout de 205 Nm de couple, entraîne directement les roues. Tous deux sont alimentés par une batterie lithium-ion de 1,2 kWh.
La motorisation hybride de la Clio E-Tech a la particularité de reposer sur une architecture série-parallèle. Son moteur essence peut donc entraîner ses roues en parallèle du moteur électrique, ou servir de générateur pour l’alimenter en électricité (fonctionnement en série). Dans ce cas, le moteur essence n’est pas relié aux roues, ce qui permet à la boîte de vitesses de la Clio E-Tech de se passer d’embrayage. En effet, au démarrage, la voiture évolue systématiquement en mode électrique ou en mode hybride série.
Cette boîte de vitesses, justement, est tout sauf conventionnelle. Il s’agit d’une boîte à crabots, comptant quatre rapports pour le moteur thermique et deux pour l’électrique. Au total, quinze configurations sont possibles entre les différents moteurs et les rapports enclenchés. Elle est également dénuée de synchroniseurs, substitués par l’assistance électrique.
Au volant, toutes ces complexités mécaniques procurent une expérience de conduite douce. En ville, le couple de l’électrique se révèle fort appréciable, et les 140 ch de puissance cumulée offrent la possibilité de s’aventurer sans crainte sur les grands axes. On regrette cependant le bruit et les vibrations occasionnés par le moteur essence, qui ne se montre pas très discret.
La Clio, qui repose sur la plateforme CMF-B, fait preuve d’un bon comportement routier, avec un confort satisfaisant et un certain dynamisme. Toutefois, la boîte n’incite pas à hausser le rythme, avec des passages de rapport peu réactifs.
En tant que voiture hybride, la Clio E-Tech dispose d’un système de récupération d’énergie pour alimenter son assistance électrique. Cette récupération d’énergie à la décélération s’active dès le lever de pied, avec deux intensités proposées (mode D et mode B). Elle se montre globalement bien gérée et ne nécessite pas un temps d’adaptation important. La transition entre freinage régénératif et freinage par friction passe inaperçue.
Enfin, une touche EV sert à bloquer le mode électrique. Il faut toutefois que le niveau de batterie le permette et cette fonction n’offre que peu d’intérêt sur un modèle non rechargeable.
La consommation de la Clio E-Tech est annoncée à 4,3 l/100 km en cycle mixte (WLTP). En conditions réelles, nous avons relevé une valeur de 5 l/100 km à l’ordinateur de bord. En effet, nos trajets étaient majoritairement citadins et la Clio E-Tech n’est malheureusement pas aussi sobre en ville que sur route. Pour un usage exclusivement urbain, la Toyota Yaris Hybride, qui consomme encore moins, conserve un avantage certain. Toutefois, la Clio est plus polyvalente et sa consommation mixte reste flatteuse.
Au chapitre des aides à la conduite, la Clio se révèle bien équipée, avec l’aide au maintien dans la voie et le freinage automatique d’urgence avec détection des piétons et des cyclistes (jour et nuit) livrés de série. La surveillance des angles morts est proposée en option, tout comme le système de caméra à 360°.
Conclusion
Excepté un coffre moins pratique, cette version hybride n’altère pas la polyvalence qui fait la force de la Clio. Le pari est donc globalement réussi, avec une voiture toujours aussi homogène. On regrette simplement quelques détails technologiques (incompatibilité avec l’écran d’instrumentation de 10 pouces, pas de prise USB-C, lenteur de l’interface Easy Link) et une consommation en ville qu’on attendait légèrement plus faible pour une citadine hybride.
La Clio E-Tech s’affiche à partir de 23 400 € en finition Zen. Comptez près de 30 000 € pour notre modèle d’essai, en version Première Edition et avec quelques options. À finition identique, la Clio E-Tech coûte 2 750 € plus cher que la version TCe 90 X-Tronic et 2 600 € plus cher que la TCe 140. Cette dernière impose toutefois la boîte manuelle. À noter que la Clio est momentanément privée de diesel.
Facturée à partir de 21 450 €, la Toyota Yaris Hybride est moins onéreuse. Elle apparaît toutefois moins polyvalente. Quant à la Honda Jazz, qui impose une motorisation hybride, son prix démarre à 22 510 €. Il s’agit d’une alternative intéressante à la Clio E-Tech, avec des aspects pratiques supérieurs.