Moteur Citroen DS3 1.6 THP 155 EP6DT 5FR 5F04
Le bloc moteur essence EP6DT (Euro 5) équipe la DS3 .
Il est issu de la famille des moteurs EP, dits « Prince », développés en collaboration avec le groupe BMW, et produits à Douvrin dans le Pas-de-Calais.
Moteur DS3 1.6L THP 155-156 à partir de 04/2010 jusqu’à 07/2015
Informations vehicule d’origine :
- Type mines : M10CTRVP000X141
- Type : DS3 Phase 1
- Cylindrée : 1.6L 16V Turbo
- Puissance : 155 – 156
- Types moteur : EP6DT – 5FR – 5F04
- Kilométrage : 89 000
- Numéro moteur : 733905
- Garantie : 3 mois
- Le turbocompresseur, l’alternateur et le compresseur de climatisation sont fournis gratuitement avec le moteur –
Essai Citroën DS3 Cabrio 1.6 THP 155 Sport Chic 2013
Essai de la DS3 THP 155
Essai Citroën DS3 THP 156
A propos du moteur EP6DT
Le moteur EP, parfois dénommé « moteur Prince », est un moteur thermique automobile à combustion interne produit par la Française de mécanique1. À son lancement en 2006, il est prévu qu’il équipe la gamme intermédiaire du constructeur français Groupe PSA, le constructeur allemand BMW et la Mini.
Disponible en version 1.4 L (EP3) et 1.6 L (EP6), le moteur EP est un quatre cylindres en ligne essence remarquable par ses faibles émissions de CO2 et son couple généreux en déclinaison turbocompressée2. Ces moteurs prennent comme appellation commerciale « VTi » (Variable Valve Lift and Timing injection) pour les versions atmosphériques et « THP » (Turbo High Pressure) pour les versions suralimentées.
Ils remplacent une partie des moteurs de la gamme TU (ET3 et TU5) et EW (EW7, EW10 et EW12) chez PSA.
A propos de la DS3 1.6 THP 155
En ressortant de la naphtaline le fameux nom DS, Citroën signait l’hiver dernier le coup médiatique de l’année. Pensez donc : la révolutionnaire berline chère au Général de Gaulle allait faire son retour ! Un rêve (ou blasphème ?) vite balayé par les éclaircissements du constructeur, qui annonça non pas un, mais plusieurs modèles haut de gamme, voués à cohabiter avec la gamme classique. Des versions plus chic et racées des berlines de la marque ; bref, la crème des Chevrons. Reposant sur une base de C3, la DS3 ouvre la marche et revêt donc un rôle décisif : elle doit asseoir la crédibilité de cette griffe « Distinctive Series » avant l’arrivée des DS4 et DS5.
Sans conteste, la petite Citroën ne laisse pas indifférent. Nous l’avons vérifié dans les rues de Paris où nous avons entendu son nom dans toutes les langues. Les passants la reconnaissent, la déshabillent du regard et ne loupent aucun détail. Son logo stylisé, ses feux de jour verticaux à LED – qui s’éteignent hélas la nuit (sic) -, et ses montants tronqués, façon aileron de requin, récoltent ainsi tous les suffrages. Les feux arrière suscitent en revanche moins d’enthousiasme. La poupe de la DS3 a semble-t-il moins galvanisé les designers, qui n’ont cependant pas hésité à l’affubler d’un simili diffuseur et d’une double sortie d’échappement. C’est sûr, en version Sport Chic, cette citadine sophistiquée posée sur des roues de 17 pouces bi-ton en impose…
A bord, la DS3 emprunte l’essentiel à la C3 : volant, planche de bord et console centrale sont communs aux 2 modèles. Mais pour marquer sa différence, elle exhibe certains éléments spécifiques tels qu’un monogramme chromé sur son volant, un pommeau de vitesse plus viril, un pédalier « alu » et un habillage plus flatteur sur ses 3 cadrans enchâssés. L’ensemble, très moderne, ne manque pas d’allure et les matériaux employés respirent le sérieux. Cependant, certains détails font tiquer : des capuchons de prises 12v et MP3 vulgaires, des éléments du mobilier qui bougent un peu ou encore un plancher de coffre ultra fin. De même, l’absence d’équipements tels que le démarrage mains-libres (disponible sur une simple Renault Clio), ou le stop/start, dont les premiers modèles seront privés, peut étonner.
La DS3 se montre en revanche intraitable en matière d’habitabilité. D’une part à l’avant, où la boîte à gant très avancée libère beaucoup de place au passager. Mais aussi à l’arrière, où l’espace reste correcte malgré la hauteur de l’auto rabaissée de 7 cm. Quand au coffre, il est digne d’une brave citadine polyvalente avec ses 285 litres. Il coiffe de 15 litres celui d’une Alfa Romeo MiTo et surtout de 125 celui d’une Mini… Deux rivales que la Citroën domine encore au chapitre rangements, ces derniers s’avérant plus vastes et nombreux à son bord.
Toutefois sans grande surprise, l’ambiance s’avère confinée depuis la banquette arrière, en raison des mini surfaces vitrées et des montants « taille maxi ». Il faut dire que ces derniers intègrent d’imposantes poignées verticales permettant aux passagers de s’agripper dans les virages. Et il y a fort à parier qu’elles se montrent utiles…
Si vous ne voyez pas le nom « Citroën » à travers cet essai c’est normal. Nous allons tout doucement commencer à distinguer, comme PSA le veut, la marque DS de la marque Citroën. En effet, PSA est maintenant composé, en plus de Peugeot et Citroën, de la marque DS qui vient se positionner tout en haut de la hiérarchie. Véritable symbole du luxe à la française en Chine, DS est une marque à part entière et dispose de ses propres showrooms dissipés un peu partout dans l’Empire du milieu. Même si chez nous les sigles DS sont toujours apposés en compagnie du double chevron, pour les prochains modèles nous ne verrons bientôt plus le logo Citroën mais bien le logo DS orner à lui seul la calandre.
Une fois n’est pas coutume, dans la DS3 Cabrio, s’installer à l’arrière est le meilleur choix! Certes, il faut composer avec les deux arches latérales qui grignotent des centimètres en hauteur – avec mon 1,71 m, je dois me décaler légèrement vers le centre de la banquette pour me sentir à l’aise. Mais ensuite, on est aux premières loges pour jouir du grand air grâce à la large capote qui vient se replier derrière la tête. Une vraie cure de soleil en cette belle journée où le thermomètre affiche 18 °C à Valence, en Espagne. Et si la présence des vitres latérales limite un peu la sensation de se sentir à l’extérieur, en échange, les turbulences aérodynamiques sont mieux maîtrisées que dans un « vrai » cabriolet, comme la Mini éponyme, par exemple. Du moins aux vitesses urbaines, car au-delà de 90 km/h, le vent se fait nettement plus gênant, bien que supportable. Ajoutez à cela des suspensions fermes sans être inconfortables et un niveau sonore acceptable, et la banquette arrière s’avère décidément l’endroit privilégié pour apprécier au mieux cette DS3 Cabrio.
Déjà doué par nature, le 1.6 THP de 150 ch dévoile une nouvelle vigueur sous le capot de la DS3, 110 kg plus légère qu’une 207 (soit 1 165 kg). Ce n’est pas rien ! On lui découvre de fait une aisance remarquable à bas régime, assortie d’une belle élasticité. Les montées en régime, vives et étonnamment linéaires pour un bloc turbo, s’accompagnent en prime d’une note mélodieuse à l’échappement. Et pour ne rien gâcher, la boîte de vitesse à 6 rapports parvient à concilier fluidité et précision. Que demander de plus ? Et bien, un appétit raisonnable et ce serait parfait… Bingo ! Le poids limité de la Citroën se révèle à nouveau précieux : il autorise une valeur d’environ 8,5 l/100 km en respectant les limitations de vitesse, une belle performance.
Dans les ruelles, on apprécie la douceur des commandes et la maniabilité de la DS3, qui braque plus court que ses rivales directes (10,20 m à 10,40 m selon les versions). Mais la piètre rétrovision complique les créneaux et impose le recours au radar de recul, accessible via un pack facturé 400 euros sur notre version Sport Chic (et 650 ou 1 450 euros sur les autres).
En quittant la ville, le caractère enjoué de la DS3 se révèle. La direction directe et précise, le pédalier rapproché et le freinage mordant invitent à malmener l’auto, qui approuve manifestement le traitement. Nettement plus fermes que sur la C3, les suspensions contiennent beaucoup mieux les mouvements de caisse, sans pour autant sombrer dans l’inconfort. Certes, les tressautements rythment la conduite, mais le compromis est de loin le plus réussi de la catégorie. Les virages s’enchaînent donc le sourire aux lèvres et à cadence de plus en plus élevée, l’auto se montrant toujours rassurante dans ses réactions. Et l’ESP ne vient pas gâcher le plaisir : il intervient nettement plus tard et de façon moins brutale que sur la C3.
Depuis son lancement, tout a été à peu près dit sur cette DS 3. Et au vu des ventes on peut d’ores et déjà affirmer que cette voiture plait énormément d’une part grâce à sa compacité, idéale en ville, et d’autre part grâce à son raffinement. En attendant que la version restylée, avec sa nouvelle signature lumineuse, vienne conquérir nos routes, notre petite DS 3 Cabrio attire toujours autant les regards malgré une teinte « Gris Aluminium » pour le moins passe-partout et une toile de pavillon de couleur « Bleu Infini ». La faute sans doute à cette rangée de lumières DRL à LED dans les entrées d’air qui vient se glisser sous les feux de façon verticale et qui permet de distinguer la DS 3 à quelques dizaines de mètres sans se tromper sur son identité. A noté que c’est tout aussi valable pour l’arrière puisque grâce à sa signature 3D à LED la voiture est tout aussi reconnaissable de derrière.
Au volant, en revanche, le goût de grand air n’est pas aussi marqué. Est-ce parce que je conduis assez près de la planche de bord? Peut-être. Mais, entre le pare-brise qui remonte haut, les vitrages classiques et la protection au vent quasi parfaite, j’ai juste l’impression de conduire une berline DS3 greffée d’un toit ouvrant format maxi. Avec les choses qui fâchent joignons le fait que replier entièrement la capote réduit la visibilité arrière à peau de chagrin (exactement comme dans une Fiat 500C). Un réel problème en ville, que Citroën tente de contourner en équipant toutes les DS3 Cabrio d’un radar de recul. Un pis-aller pour les manœuvres. En vue de celles-ci, mieux vaut remonter carrément la capote d’un cran (trois au total). La lunette se remet à la verticale, et, du coup, on retrouve l’usage du rétroviseur central. Sinon, s’installer à bord de la petite diva de Citroën, c’est retrouver cet habitacle joliment présenté, quoique assez clinquant.
Alors que l’engouement pour les petites voitures minimalistes est plus fort que jamais, Citroën mise à l’inverse sur le strass et les plaisirs avec cette pimpante DS3. Une starlette aussi agréable à regarder qu’à conduire et, comme le veut la tendance, personnalisable à volonté. Sa garde-robe est en effet bien fournie avec un choix de 11 teintes de carrosseries, 4 couleurs de toit, une large palette de décors adhésifs, 8 planches de bord et 7 pommeaux de vitesse ! De quoi se concocter un modèle unique… et faire gonfler l’addition. Heureusement, celle-ci n’est pas si salée : elle débute 20 000 euros tout rond en version 1.6 THP 150 Sport Chic (seule finition disponible avec ce moteur), soit 200 euros plus bas qu’une Peugeot 207 à motorisation identique, et près de 4 000 euros en dessous d’une Mini Cooper S, version la plus proche en performances. Et pour ce prix, on a droit à la climatisation automatique, les jantes de 17 pouces, les prises Jack/MP3, le régulateur de vitesse, l’ESP et les indispensables feux de jour à diodes.
Alors, élégante sous tous les angles cette DS 3 ? Et bien oui ! L’ensemble est harmonieux et agréable à l’œil surtout dans cette version Sport Chic qui reprend une teinte bleue sur la planche de bord afin de nous rappeler la couleur de la toile de pavillon et des sièges. Les matériaux sont bien assemblés et de bonne qualité même si certaines commandes sont reprisent aux modèles type C2 / C3 / 207 et auraient pu ne serait-ce qu’être améliorées. La qualité des plastiques sur les parties inférieures est discutable mais DS nous a promis de perfectionner tout cela pour les modèles à venir. Accordons-leur le fait que cela soit la prémisse de futures voitures capables de rivaliser avec leurs consœurs allemandes, reines en la matière. DS est une marque jeune ne l’oublions pas, née sous la tutelle de Citroën en 2009 et qui commence à battre de ses propres ailes depuis 2014 et l’arrivée de Carlos Tavares à la tête de PSA.
Les personnalisations sont nombreuses: sept teintes de carrosserie, huit garnissages intérieurs, sept types de jantes, trois coloris de capote, sans parler de tous les stickers et autres accessoires comme les coques de rétroviseurs peintes. Autant de moyens d’alourdir encore la « douloureuse ». Regrettons que, derrière ce style spectaculaire, la DS3 se contente de matériaux intérieurs quelconques, notamment en partie basse. Quant à l’ergonomie, elle alterne le convenable, avec la position de conduite, et le moyen, avec notamment une navigation GPS un peu vieillotte à l’heure des écrans tactiles. Toutefois, la vie est agréable à bord de cette exubérante citadine, qui bénéficie de sièges aussi élégants qu’enveloppants et d’espaces de rangement suffisants. Sans oublier l’équipement complet, incluant, entre autres, une radio-CD avec prise USB, le système eTouch (appels d’urgence et assistance localisée) et –c’est malheureusement de plus en plus rare– une roue de secours galette.
Sous le capot nous disposions de l’excellente motorisation 1.6 THP de 155 chevaux qui s’accorde parfaitement avec le châssis et la fermeté de la direction. Nous avons réellement l’impression d’avoir entre nos mains une petite GTi avec quelques équidés en moins. Le châssis est rigoureux et offre une stabilité remarquable avec en plus de cela une prise de roulis quasi inexistante. En contrepartie la voiture est un peu ferme, mais n’est en aucun cas inconfortable.
De bonnes dispositions pour profiter pleinement de la conduite de ce Cabrio, qui rappelle furieusement la DS3 « normale » par les sensations qu’il procure. Assez logique puisque l’installation de la capote se traduit par une prise de poids limitée à 25 kg, tandis que la rigidité de l’ensemble serait, selon le constructeur, à peine affectée. La lunette arrière est toutefois affligée de légers tremblements sur revêtements dégradés. Pas de quoi perturber la vivacité de la petite Citroën, qui fait preuve d’une solide santé animée par le 1.6 THP essence de 156 ch. C’est non seulement le moteur le plus puissant – aux côtés des 1.2 VTi 82, 1.6 VTi 120 et diesel 1.6 HDi 90 –, mais également celui qui correspond le mieux à l’esprit déluré de la DS3. Gaillard à bas régime, malgré un temps de réponse sensible du turbo, volontaire pour prendre des tours, il s’accommode très bien de l’étagement long des rapports, que requiert la maîtrise des émissions de C02.