Moteur Captur 1.5 DCI 90 K9K 608
Moteur 1.5 DCI 90
Informations vehicule d’origine :
- Type : RENAULT CAPTUR I (J5_, H5_)
- Cylindrée : 1.5 dCi 90 90CV (66kw)
- Année : à partir de 06/2013 jusqu’à aujourd’hui
- Alimentation : Diesel
- Puissance : 90CV (66kw)
- Type moteur : K9K608 – K9K 608
- Numero moteur : 427452
- Type mines vehicule d’origine : M10RENVP382C784
- Kilometrage : 48 000
Garantie : 3 mois
La pompe haute pression Bosch est fournie gratuitement avec le moteur –
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A propos du la Renault Captur 1.5 DCI 90
La Renault Captur, c’est la success story de Renault depuis 2013 avec plus de 1.2 million de véhicules produits. Si un tout nouveau modèle vient d’être présenté, la 1ère génération a encore de gros atouts pour elle. Et comme la marque au losange va logiquement chercher à vendre son stock, il y a de bonnes affaires à réaliser. Après l’essai du Captur Tce 90 ch ici-même il y a quelques temps, c’est au tour de la version diesel de 90 chevaux d’être testée. Et si c’était le meilleur moteur de la gamme ?
UN DESIGN QUI N’A PAS VÉRITABLEMENT VIEILLI
Il faut être honnête, les différences entre la 1ère génération et la seconde ne sont pas flagrantes. Renault a principalement modifié le profil et l’arrière. Le dessin habilement revu de la custode et du hayon a cependant permis de corriger les deux principaux défauts stylistiques de la 1ère version. Hormis ces quelques modifications, Renault est resté sage en ne révolutionnant pas un style qui a fait ses preuves et qui continue à plaire.
Les petits SUV ont plus le vent en poupe, contrairement aux monospaces citadins. Illustration chez Renault qui lance le Captur peu de temps après avoir arrêté son Modus. Cet engin long de 4,12 m est très proche en gabarit d’un Nissan Juke. Malgré une garde au sol de surrélevée et des attributs de 4×4, le Captur n’existe cependant qu’en 2 roues motrices. Le Captur n’affiche certes pas un design aussi déluré que le Juke, mais soigne son look avec la possibilité comme ici d’avoir une peinture bi-ton et de personnaliser les rétros ou les joncs de portes qui rappellent au passage ceux de la Clio.
Lancé au printemps dernier, le Captur s’enrichit déjà d’une nouvelle version avec le 1.5 dCi de 90 ch, le seul diesel pour l’instant proposé, accouplé à la boîte à double embrayage EDC. Jusqu’à présent sur le Captur, le diesel n’était disponible qu’en boîte mécanique, et la boîte EDC n’accompagnait que le 1.2 l TCE 120. Voilà donc un nouveau mariage qui reprend les mêmes combinaisons de finitions des autres modèles de la gamme. Notre Captur d’essai est ainsi en finition Intens, reconnaissable entre autre à ses roues de 17 pouces en série ou à sa peinture bi-ton, ici bleu et toit blanc.
Indisponible sur le bloc Diesel de 90 ch lors de notre premier essai au printemps dernier, la boîte EDC à double embrayage est proposée depuis peu sur le Renault Captur. Quels sont ses avantages et ses inconvénients ? Verdict. Versailles — De notre envoyé spécial Twitter : @JM_Turbo Vendu à près de 40.000 exemplaires sur l’exercice 2013, le Renault Captur s’est vite imposé comme le best-seller de la catégorie des Crossovers en France, assez loin devant le Nissan Qashqai, qui s’apprête d’ailleurs à être remplacé. Vous l’aurez sans doute remarqué, le Renault Modus n’est plus. Reposant sur la plate-forme technique de la citadine polyvalente Clio 4, le Renault Captur se charge — en partie — de remplacer feu le minispace et s’adresse à une clientèle plus jeune, essentiellement urbaine. L’arrivée d’une boîte automatisée était donc attendue avec impatience par ceux qui utiliseront majoritairement leur Captur en ville. Pas encore assez connue du grand public, la transmission EDC (pour Efficient Dual Clutch) est une unité à double embrayage à l’instar de la fameuse DSG chez Volkswagen. Contrairement aux anciennes boîtes à convertisseur de couple, elle promet davantage de réactivité, et une sur-consommation raisonnable. Si le bloc essence TCe reste selon nous le meilleur choix pour ce type de véhicule atypique, le choix du marché nous a dirigés vers la version 1.5 dCi 90 EDC.
Le style est un critère important pour l’achat d’une automobile et sur ce segment précis c’est même la raison principale pour plus de 50 % des acheteurs. Sur ce point, Renault ne s’est pas contenté de surélever une Clio et soigne sa clientèle avec un vrai style affirmé et abouti.
Renault a d’ailleurs réussi avec la Captur, comme en son temps avec la première Twingo, à mettre un peu de couleur dans nos rues. En effet, le catalogue propose des couleurs sympas et voyantes et les gens osent. De plus, les acheteurs peuvent personnaliser leur Captur comme ils le souhaitent avec différentes teintes de carrosserie, de toit et même de jantes. (D’ailleurs, chacun ses goûts, mais les jantes orange ne me plaisent vraiment pas.)
L’intérieur se rapproche de celui d’une Clio, on y retrouve une console centrale proéminente recouverte d’un plastique noir brillant, que je ne supporte définitivement pas. Mais c’est comme pour les jantes orange, certains adorent et c’est tant mieux. L’ensemble donne une image un peu cheap, mais les ajustements ont l’air sérieux. Les sièges offrent un maintien latéral précaire et se révèlent peu confortables à la longue. Cependant, ils ne posent aucun problème pour des trajets quotidiens et c’est tout de même l’usage principal de la Captur.
Le coffre est de taille correcte, avec un plancher plat facilitant le chargement et le déchargement, notamment d’objets lourds. Mais si besoin, on peut enlever ce plancher pour gagner une belle profondeur supplémentaire. Autre côté pratique, la banquette arrière coulissante qui permet de passer de 380 à 450 litres en cas de besoin. Mais dans ce cas, l’espace aux jambes des passagers arrière est considérablement réduit.
Sur la route
La Renault Captur est une citadine, mais surélevée et se veut donc capable de sortir des sentiers battus. C’est pourquoi je l’ai emmenée partout, en ville, sur route, sur autoroute et sur chemin, sans chercher à la mettre en difficulté, j’ai bien conscience que ce n’est pas un 4×4.
En ville, elle roule à son aise avec son gabarit de citadine et une direction bien assistée. Son petit 1,5 DCi de 90 ch et 220 Nm suffit largement et fait preuve de dynamisme si besoin. La boîte EDC à 6 rapports n’est malheureusement pas exempte de défauts. Elle met un temps trop long pour passer le rapport supérieur et reste parfois en surrégime sans raison apparente. Elle se montre finalement plus agréable en mode Eco où les vitesses passent plus tôt sans pour autant casser toute la puissance. Seul un léger manque peut se faire sentir lorsqu’on souhaiterait toute la puissance pour un dépassement un peu « juste ». D’ailleurs, en mode normal, le bruit à l’accélération s’avère très présent et peu agréable, alors que, là encore le mode Eco est plus plaisant, l’accélération se faisant plus douce, le bruit paraît nettement plus léger.
Sur route, et a fortiori sur autoroute, la Captur ne pose pas de problème, d’autant qu’à vitesse stabilisée le moteur fait preuve de discrétion. Néanmoins, les suspensions sont un peu trop fermes en compression et ce n’est pas toujours une sinécure pour le dos. Sur route dégradée, ou bien en ville sur les nombreux dos-d’âne et autres coussins berlinois qui poussent comme de la mauvaise herbe, il faut réduire le rythme en conséquence. Si une Peugeot 2008 fait mieux sur ce point, le reste de la concurrence n’est pas spécialement mieux loti.
Cependant, malgré cette fermeté, la Captur s’écrase un peu sur l’avant en virage. Certes, plutôt dans les virages serrés, mais cela devient tout de même gênant par moment.
Sur chemin
Comme je l’ai dit plus haut, je n’ai pas cherché à mettre la Captur en difficulté ni à la pousser dans ses derniers retranchements. Combien de propriétaires le feraient ? Mais tout de même, sur les petits chemins que j’ai empruntés, par un temps humide apportant son lot de boue, la Renault s’en est bien sortie. Elle a gardé une bonne motricité et pour le coup la boîte, toujours en mode éco, a bien géré les changements de rapports. Sa garde au sol légèrement surélevée permet de passer quelques obstacles sans se poser de question, mais là encore ses suspensions me dissuadent de toute forme d’ardeur, pour sauvegarder mon dos.
La Captur mérite son succès sur son segment, si elle n’est pas parfaite, la concurrence ne l’est pas plus. Mais la nouvelle 2008 qui arrive très prochainement risque bien de changer la donne. La Renault a pour elle une bouille sympa, une construction tout à fait correcte et des qualités routières à la hauteur. Au niveau de la consommation, il n’y a pas de miracle, malgré l’usage quasi exclusif du mode Eco et une conduite pour le moins normale. J’arrive à 6,7 L de moyenne pour 100 km avec un score Eco2 de 68/100 d’après l’ordinateur de bord.
Mon modèle, proposé à partir de 23 500 € (hors options), est une Captur Intens DCi 90 EDC Eco2. Elle est équipée en plus du pack techno (Pack R-link + caméra de recul), des jantes alliage de 17 et d’une roue de secours galette.
Le 4 cylindres Renault fait partie des blocs les mieux insonorisés de sa catégorie. Claquements et vibrations sont maîtrisés, même si le Captur fait un poil moins bien que la Clio 4. En boîte mécanique, le 1.5 dCi souffrait d’une arrivée du couple maximal un peu tardive (220 Nm à partir de 1.750 tr/min). On espérait un « effet couple » plus lissé avec la boîte EDC. Ce n’est pas tout à fait vrai. Privilégiant la douceur, la transmission manque un peu de réactivité et souffre de quelques à-coups à faible vitesse. L’agrément progresse sensiblement aux allures usuelles et notamment sur des trajets péri-urbains. Les passages de rapports s’égrènent alors avec davantage de douceur et l’on oublie comme par magie qu’il existait une boîte mécanique. Cependant, l’EDC montre à nouveau certaines limites si vous êtes d’un tempérament fougueux. En clair, oubliez la conduite pied au plancher. Privée de mode Sport, la boîte ne réagit pas assez vite aux injonctions du pied droit, quand ce dernier écrase le plancher. Seul le basculement en mode séquentiel permet d’améliorer l’agrément. Si le Renault Captur 1.5 dCi 90 EDC ne bénéficie pas d’un mode Sport, il dispose en revanche d’un mode Eco qui favorise les consommations. Et force est de constater que cela fonctionne. Nous avons gagné jusqu’à 0,5 litre aux 100 km sur un itinéraire urbain, ce qui est loin d’être négligeable. En usage courant, notre moyenne s’est établie à 7 litres aux 100 km, une valeur un peu supérieure à celle constatée avec la boîte manuelle.
SUR LA ROUTE, LE RENAULT CAPTUR EST TOUJOURS LÀ
S’il y a un domaine où le français n’a pas pris une ride, c’est au niveau du comportement routier. Bien assis sur ses jantes de 16 pouces, le Captur propose une tenue de route relativement dynamique obtenue grâce à une direction très directe et un train arrière assez mobile. Si on note une certaine prise de roulis dans les virages pris un peu vite, le comportement routier demeure sain et prévenant. A peine pourrait-on lui reprocher une tendance au sous-virage en cas d’excès d’optimisme du conducteur. Dans tous les cas, soyez rassurés, l’électronique veille.
Le point positif, c’est que ces bonnes prestations dynamiques n’ont pas été obtenues au détriment du confort. Les suspensions se montrent toujours prévenantes quel que soit le revêtement et la vitesse. Ajoutez à cela des sièges accueillants et vous comprendrez que le Captur est capable de vous emmener où vous voulez sans la moindre fatigue.
UN DIESEL DE BASE CONVAINCANT
Nous avions testé précédemment le petit moteur essence d’entrée de gamme de 90 chevaux qui manquait un peu de nerfs sous le capot du Captur. 90 chevaux, c’est aussi la puissance de notre motorisation diesel et le résultat est totalement différent. Assez dynamique sur les premiers rapports, très silencieux, dépourvu de vibrations, ce petit 4 cylindres 1.5 dCi, aux qualités bien connues au sein de la gamme Renault, se montre convaincant dans tous les domaines ou presque. Car si ses performances sont satisfaisantes au quotidien, il n’y a qu’en 5 ème sur route à 80 km/h où les reprises sont bien trop justes pour espérer doubler en toute sécurité. Le moteur évolue alors à près de 1500 tours/min, un régime parfait pour réaliser des économies de carburant, mais insuffisant pour relancer dignement les 1250 kg du français. Ainsi, il ne faut pas hésiter à jouer du levier de vitesse pour descendre un rapport. Heureusement l’opération n’est pas difficile grâce à un maniement agréable, précis et bien guidé malgré des verrouillages un peu fermes mais sans excès. Après avoir rétrogradé, n’espérez pas monter dans les tours, il s’agit d’un diesel dont la plage d’utilisation est limitée. Ainsi au delà de 3200 tours/min, les montées en régime ralentissent franchement et il est alors préférable de passer le rapport supérieur.
Sans être amorphe, ce moteur peut, pour certains conducteurs, manquer de dynamisme. A ce moment-là, la version 110 chevaux de ce même bloc offre plus de nervosité et ne consomme pas plus grâce à sa boîte manuelle 6 vitesses.
Si ce bloc diesel va plutôt bien au crossover de la marque au losange, ses consommations (réelles) devraient également vous séduire. Avec un appétit limité à environ 5.5 L/100 km en cycle mixte, ce diesel propose ainsi une autonomie d’environ 800 km malgré son petit réservoir de 45 litres. Certes, une Clio se montre moins gourmande grâce à sa hauteur et son poids plus faibles, mais dans la catégorie, c’est plutôt raisonnable.
Pour ceux qui circulent beaucoup en ville, le système Stop and Start déconnectable nous a paru plus convaincant que celui du petit 0.9 Tce évoqué plus haut. Réactif et dépourvu de soubresauts, ce dernier s’active rapidement même lorsque le moteur n’a pas encore atteint sa température normale de fonctionnement. Et il n’est pas nécessaire d’attendre l’arrêt complet du véhicule pour que ce dernier entre en action puisque l’opération peut se faire en dessous de 5 km/h.
PRIX ET NIVEAU D’ÉQUIPEMENTS CORRECTS
La version Business testée propose ce qu’il faut en équipements de confort. Climatisation manuelle, GPS, 4 vitres et rétroviseurs électriques, Système antidérapage ESP, régulateur-limiteur de vitesse, jantes en alliage de 16 pouces, ordinateur de bord, volant réglable en hauteur et profondeur, aide au recul, voici la dotation de série de cette version destinée aux professionnels. Pour les particuliers, on trouve plus ou moins l’équivalent à travers la finition Zen à laquelle il ne manque que le système de navigation proposé en option mais au tarif raisonnable de 350 €.
EN CONCLUSION
Sur la route, le Renault Captur reste parmi les meilleurs. Il propose toujours un niveau de confort très appréciable. Et son bon moteur diesel de 90 ch, agréable et polyvalent à défaut d’être très performant, lui convient parfaitement. Que pourrait-on lui reprocher ? Malgré les efforts réalisés par Renault, la qualité de fabrication reste encore un peu en dessous de ce qu’on est en droit d’attendre d’une voiture proposée à plus de 22 000 €. La réactivité du système R-link 2 Renault fait également partie de ses défauts. De petits inconvénients qui seront certainement corrigés sur la future version…