Moteur BMW Serie 1 F20 M140i B58B30A
Informations vehicule d’origine :
- Type : BMW Série 1 (F20) M140i xDrive L6
- Cylindrée : 3.0i 24v Turbo
- Année : à partir de 07/2016 jusqu’à 06/2019
- Alimentation : Essence
- Puissance : 340CV (250kw)
- Type moteur : B58B30A
- Type mines vehicule d’origine : M10BMWVP035E126
- Numéro de série : WBA1R91090VA04760
- Kilométrage : 25 000
- Date de mise en circulation : 29-12-2017
- Garantie : 3 mois
- Transmission : Automatique
- Origine Stock Collection
Le collecteur d’admission , les injecteurs , le collecteur d’échappement, le turbocompresseur , l’alternateur , le compresseur de climatisation,
des durites, et le faisceau sont fournis gratuitement avec le moteur .
Nos adieux à la BMW M140i – HOMMAGE
BMW M140i : Ce 6 en ligne !!!
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A propos de la BMW M140i 340
La BMW M140i cumule des spécificités qui disparaitront sans doute avec la prochaine génération de Série 1 : une architecture de propulsion, un six cylindres en ligne et une carrosserie à trois portes. Et comme elle a bénéficié d’une mise à jour récente, nous n’avons pas résisté à vous en proposer l’essai avant qu’elle ne disparaisse.
Dans la catégorie des compactes premiums, la BMW Série 1 apparue en 2011 apparaît comme l’une des plus anciennes. La nouvelle Mercedes Classe A vient d’être présentée au Salon de Genève et l’Audi A3 apparue en 2012 a bénéficié d’un gros facelift en 2016. Pendant ce temps-là, la compacte de BMW n’est pas restée les bras croisés pour autant. Elle a d’abord bénéficié d’un facelift en 2015 avec une modification de son dessin extérieur. Ensuite, de nouveaux moteurs sont apparus en 2016 dont cette évolution M140i sur laquelle nous allons revenir. Enfin, en été 2017, c’est le tableau de bord et le système d’info-divertissement qui ont été revus afin de maintenir la Série 1 à jour.
Entrons dans le vif du sujet en découvrant le moteur qui anime cette M140i. Alors qu’Audi et Mercedes ont recours à un quatre cylindres pour leurs S3 et A45 AMG (voire un cinq cylindres pour la RS3), on retrouve ici un six cylindres en ligne turbo de 3 litres de cylindrées. Développant originellement 326 chevaux dans la M135i, il a gagné 14 chevaux en devenant M140i en 2016. Il développe donc 340 chevaux à 5.500 t/min pour un couple de 500 Nm disponible dans une large plage de régime de 1.520 à 4.500 Nm. Des caractéristiques qui lui permettent d’abattre le 0 à 100 km/h en 4,8 secondes avec la boite manuelle à six rapports (boite qui pourrait aussi disparaître avec la prochaine génération). La boite automatique à 8 rapports optionnelle permet de gagner 2 dixièmes sur cet exercice et la transmission intégrale permet encore d’abaisser ce chrono de 2 dixièmes supplémentaires. Oui, on se rapproche des temps d’une BMW M2 qui ne garde l’avantage que pour un petit dixième de seconde.
Évidemment par rapport à la plus radicale M2, la M140i a l’avantage d’être proposée en trois ou cinq portes. Contrairement à certaines rivales, elle conserve en plus un style discret malgré sa puissance. C’est la déclinaison trois portes qu’il nous a été donné d’essayer (modèle 5 portes sur les photos). Une carrosserie que certains jugent plus dynamique, mais qui s’avère être en perte de vitesse et que de nombreux constructeurs ont tendance à ne plus proposer. C’est d’ailleurs le cas de ses concurrentes Audi et Mercedes. Et, à l’usage, il est évident qu’une carrosserie cinq portes est nettement plus pratique. Notamment pour le transport d’enfants comme nous avons pu l’expérimenter.
Depuis ses dernières améliorations à l’été passé, la BMW Série 1 propose un système d’info-divertissement revu qui peut maintenant se contrôler par un écran tactile en plus de l’iDrive et des commandes vocales. La connectivité reste poussée mais l’Audi A3 a pour elle son cockpit virtuel et Mercedes vient de frapper fort avec le double écran géant et l’intelligence artificielle de la nouvelle Classe A. De façon générale, la Série 1 se maintient toutefois à la page et c’est aussi le cas des équipements de sécurité tels que le régulateur de vitesse automatique ou le freinage d’urgence en ville.
ais là n’est pas la priorité et il est temps de mettre en route cette M140i ! Tout de suite, le grondement du six cylindres se fait entendre et dessine un large sourire sur le visage des occupants. Au démarrage, même si la boite manuelle accroche un peu, la M140i se fait douce et peut se conduire facilement sur le couple largement disponible. Les dépassements ne sont qu’une formalité et la petite BMW encourage à parcourir les routes à un rythme soutenu telle une GT. Satisfaisant. Mais il suffit d’activer le mode Sport et de monter un peu plus haut dans les tours pour que la M140i révèle un nouveau visage plus sportif. Sans se montrer aussi radicale qu’une M2, elle laisse alors apparaître progressivement toute sa fougue jusqu’à libérer toute sa puissance à 5.500 t/min. Dans le même temps, la sonorité du moteur joue une agréable partition toujours juste que l’on ne se lasse pas de moduler d’une simple pression du pied. Voyez notre vidéo. Chaque passage de rapport de la boite manuelle est même ponctué d’un double débrayage automatique qui régale les tympans. Et la BMW M140i se permet même quelques légères pétarades lors des levers de pied. Jouissif.
Le comportement n’est pas en reste et l’on se retrouve rapidement en confiance à mener cette M140i à un rythme soutenu. La direction se montre précise tandis que la suspension adaptative M permet d’attaquer mais aussi d’envisager de longs trajets à son bord sans crainte. D’autant plus que les superbes sièges en Alcantara de notre modèle d’essai offrent un bon maintien latéral sans se révéler inconfortables. Si le caractère de propulsion de la M140i n’est pas flagrant en conduite normale, il suffit d’activer le mode « Sport+ » et d’envoyer le moteur dans les tours pour profiter de belles dérives du train arrière autorisées par un ESP dont la limite est repoussée. Un caractère dont on ne se lasse pas de profiter d’autant que cette architecture de propulsion est unique sur le segment des compactes, ses rivales faisant passer leur puissance aux roues avant ou aux quatre roues.
Ce sera également le cas de la nouvelle génération de Série 1 dont les premiers prototypes d’essais ont déjà été aperçus. Basée sur la plate-forme UKL des Mini et Série 2 Active Tourer, elle ne sera proposée qu’en traction ou en transmission intégrale. Au chapitre des disparations, bien que cela n’ait pas encore été officiellement confirmé, il faudra aussi ajouter la boite manuelle ainsi que le six cylindres qui devrait être sacrifié sur l’autel du downsizing. Malheureusement diront les puristes ! Et nous ne saurions leur donner tort tant nous avons pris du plaisir durant ces quelques jours d’essai au volant de la M140i. Lesquels se sont clôturés par une consommation moyenne de 13l/100 km. Somme toute raisonnable compte tenu du niveau de puissance du six cylindres et du fait que nous ayons renié toute notion d’éco-conduite. Malheureusement, en France, la M140i se voit sanctionné d’un malus de 8 753 € à ajouter à son prix de 47 300€. Plus efficiente, la version automatique n’a « que » 4 673€ à ajouter son prix de vente de 51 700€. Ce qui rend le prix final de ces deux versions quasiment identique. Pas de quoi décourager les amateurs qui verront un futur collector en elle ? À voir.