Moteur Audi RS4 4.2 V8 FSI 420
Moteur RS4 quattro 420CV
- Type moteur : BNS
- Puissance : 420
- Cylindrée : 4.2
- Type mines vehicule d’origine : MUT2902EZ110
- Modele : AUDI A4 B7 (8EC) RS4 quattro
- Type de transmission : Manuelle
- Numero moteur : 003166
- Kilometrage : 92 000
- Origine stock collection
Le volant moteur , l’embrayage , les collecteurs d’echappement et le collecteur d’admission sont fournis gratuitement avec le moteur .
Depuis le premier Avril 2020 au vu de la conjoncture économique nous offrons au client la possibilité de poser le produit par ses propres moyens si il s’en juge capable tout en conservant la garantie de trois mois, une facture de montage d’un professionnel automobile n’est donc plus obligatoire.
Ceci vous permet d’économiser les frais de montage pouvant représenter à eux seuls jusqu’à cinquante pour cent des frais totaux. Plus d’informations dans nos conditions générales de vente .
Vidéos et test sur l'Audi RS4 4.2 V8 FSI 420
Audi RS4 : du bonheur tout simplement
AUDI RS4 B7 420hp
Article associé
ABM Automotive vous propose la boite à vitesses d’origine :
Volkswagen - Audi
A propos de l'Audi RS4
Présentation
Exécution à hautes performances de l’A4, l’Audi RS4 revient coiffer une gamme déjà enrichie fin 2003 par la S4. Les deux sportives se partagent le même V8 4.2l mais la RS4 hérite d’une injection directe FSI (celle des R8 victorieuses aux 24 Heures du Mans) et de 420 chevaux (contre 344 à la S4). Pour entretenir le lien avec la compétition, les ingénieurs ont travaillé sur les hauts régimes (8250 tours/mn en zone rouge) et sur un bruit d’échappement de roulements de tonnerre à mi-chemin entre ceux d’une Corvette C6R et d’une Panoz ! Malgré sa compacité (4.59m) et une silhouette relativement discrète, la nouvelle RS4 entre dans le cercle très fermé des berlines 4 portes les plus rapides du marché avec un 250 hm/h limité et un 0 à 100 km/h en 4,8. En attendant la nouvelle BMW M3 (en 2007 avec un V8 de plus de 400 chevaux), seule la Mercedes Classe C 55 AMG peut, aujourd’hui, prétendre lui donner la réplique.
Une réplique modeste car la RS4 paraît nettement au dessus du lot. Elle inaugure notamment le nouveau système de transmission Quattro et repose sur un châssis sport équipé du DRC (Dynamic Ride Control), un système non électronique mais léger et astucieux destiné à maîtriser roulis et tangage. Le freinage fait appel à d’énormes disques, à des étriers à 8 pistons comme au Mans tandis qu’un dispositif maintient les disques secs même sous la pluie battante.
Tous les amateurs d’Audi se rappellent la célèbre Audi RS2 qui marqua le départ d’une fantastique famille d’Audi surpuissantes et performantes. Le programme était alors des plus simple avec un moteur turbocompressé et une transmission Quattro le tout emballé dans une plastique avantageuse mais toujours sobre et discrète. Jusqu’à la dernière Audi S4, en berline et en cabriolet, ce précepte était respecté à la lettre sauf pour la mécanique qui perdait la suralimentation des premières Audi S4 et même des Audi RS4 MkI pour hériter du très beau V8 4,2 litres des Audi A6 et A8. Ainsi motorisé, ces Audi S4 affichaient performances et bon goût, un peu à la manière d’une Mercedes C43 AMG ou de la récente Mercedes C55 AMG. Avec le facelift plus agressif de la gamme Audi A4, reprenant notamment une calandre béante diversement appréciée, et des blocs optiques habilement redessinés, Audi allait enfin pouvoir donner une descendance à feue l’Audi RS4 MkI. Mais désormais, comme pour les Audi S4 V8, fini les turbocompresseurs. C’est à un bon V8 atmosphérique travaillé pour les hauts régimes que Quattro GmbH a fait confiance. Et cerise sur le gâteau, la transmission intégrale Quattro a été revue pour autoriser une comportement moins policé mais toujours aussi efficace…
DESIGN
L’Audi A4 MkII est désormais familière dans le paysage automobile français. Toutefois, depuis le facelift de la gamme Audi A4, nous n’avions pas encore eut l’occasion de reprendre le volant d’une version sportive. Les modifications, si elles ne sont pas nombreuses ont toutefois donné une nouvelle physionomie au modèle phare de la gamme Audi. Rien que la modification, bien vue, du dessin des blocs optiques contribue largement à l’impression d’une nouvelle auto. Les derniers acheteurs d’Audi A4 non faceliftées auront certainement apprécié ce geste élégant du constructeur d’Ingolstadt alors que BMW et Mercedes optent plutôt pour leur part à des restyling discrets en court de vie de leurs modèles. Seule la calandre énorme et prétentieuse, pour revenir au design de l’Audi A4 MkII faceliftée, est diversement appréciée selon les personnes. Audi a décidé de ne plus passer inaperçu face à ses deux rivaux directs, BMW et Mercedes-Benz, et il le fait savoir. La version RS4 étonne par sa présentation plus tapageuse que d’ordinaire. D’habitude, les habitudes de la maison ne laissaient l’extravagance des lignes et de la présentation sur les modèles S et RS qu’aux jantes largement dimensionnées, aux passages de roues élargis et fortement marqués et aux coques de rétroviseurs chromées. Désormais, les boucliers avant et arrière sont nettement plus voyants et agressifs. Le bouclier avant notamment affiche des formes et découpes osées et à la limite du tuning de mauvais goût. Sur une Audi de près de 76000 euros, on espérait mieux… Le becquet arrière est intégré à la malle arrière et se fait donc plus discret alors que les deux larges sorties ovales d’échappement annonce fièrement le V8 qui est tapi sous le capot avant. Pour les jantes, du 19 pouces est monté de série avec un dessin assez innovant pour Audi (fini les jantes épaisses à grosses branches héritées du prototype Avus).
L’habitacle reste lui fidèle à la tradition Audi de ces dernières années : c’est noir, c’est sobre limite triste, mais quelle finition ! Aucun doute à ce sujet, Audi reste bien à ce jour une des marques affichant une qualité de finition perçue la plus réussie qui soit. Plastiques et assemblages sont à la hauteur de la réputation de la marque. L’équipement de série est relativement complet par rapport aux attentes que suscite un tel modèle. A noter dans les équipements de série les très beaux sièges baquets sport qui sont complétés d’un mode » S » pour sport commandé depuis le volant qui gonfle les coussins des sièges pour améliorer le maintient et qui rend la réponse à l’accélérateur plus instantané. Bien vu ! Finalement, l’extravagance de certains détails du design extérieur de la nouvelle Audi RS4 n’a pas pu franchir les lourdes portes de l’habitacle et c’est tant mieux. A noter le volant Sport trois branches avec un méplat dans sa partie inférieure comme en compétition. Si pour certains notre jugement un peu sévère sur le design de cette berline vitaminée peut paraître hors de propos, il ne faut tout de même pas perdre de vue que limité sur route ouverte à 130 km/h maximum sur notre territoire et que très lourde sur circuit avec ses près de 1,7 tonnes, le design d’une voiture de sport est donc tout de même prédominant de nos jours. C’est bien le cas de bon nombre de supercars, comme la Lamborghini Diablo ou Murciélago dont l’usage sur route ouverte est des plus délicat. On l’achète donc plus pour sa ligne sculpturale et évocatrice, ainsi que son moteur et sa technique que pour aller doser quelques GTI sur les routes des Cévennes.
MOTEUR
Sous le capot, c’est une pièce de choix, car Audi n’a pas cédé aux « facilités » de la suralimentation. Ce V8 atmosphérique de 4,2 litres dérive du bloc longue course des S4 et S4 cabriolet. Le type « BNS » se distingue par sa compacité remarquable, réduite de 52 mm par le report à l’arrière (côté volant) de la chaîne de distribution pour les double-arbres à cames en tête. En utilisant un bloc en Alusil, un important travail d’allègement a été opéré autorisant un poids de seulement 195 kg, soit l’équivalent de l’ancien V6 biturbo moins puissant. Les arbres d’admission et tubulures pilotées à double voies possèdent un calage variable. Pour l’alimentation, la culasse a été revue en profondeur (passage de 5 à 4 soupapes par cylindres) pour adopter le système FSi d’injection électronique directe d’essence, permettant ainsi d’optimiser au maximum le mélange injecté dans les chambres de combustion. Ce nouveau système, également vu sur les VW Golf V GTI, se distingue par une baisse de la consommation d’essence.
Pistons en aluminium forgé, bielles, vilebrequin et de nombreuses autres pièces spécifiques permettent de développer 414 ch à 7800 tr/mn tandis que le régime maximum se situe à 8250 tr/mn ! Des régimes de rotation impressionnants qui en disent long sur le travail réalisé par les ingénieurs allemands. Pour voir des rotations aussi élevées il faut lorgner du côté de BMW, Honda et Ferrari. Le rapport cheval par litre de cylindrée frôle avec les 100 ch/l ce qui reste une performance en soit pour un moteur atmosphérique.
D’ailleurs si la puissance pure progresse largement comparée à une Audi S4 V8 dotée de 344 ch d’origine, le couple moteur évolue très peu avec 430 Nm de couple à 5500 tr/mn contre 410 Nm à 3500 tr/mn pour l’Audi S4 V8. C’est donc bien la sportivité pure et dure de la mécanique qui a été travaillée quitte à délaisser le couple. Bon ne soyons pas bégueules pour autant, car 90% du couple est disponible dès 2200 tr/mn (contre 1100 tr/mn sur l’Audi S4).
Les accélérations sont phénoménales et semblent infinies jusqu’au rupteur ! Vous arrivez à 100 km/h seulement 4,8 secondes après être partis et 15,8 secondes plus tard vous franchissez les 200 km/h ! Un vrai missile sur quatre roues cette nouvelle Audi RS4. Et avec ce nouveau moteur, et sa boîte de vitesses mécanique à 6 rapports, l’Audi RS4 est en passe de devenir une véritable voiture sportive (avec un moteur au caractère plus proche des autos de compétition : puissance pure très haut perchée, et couple moteur en retrait) se démarquant ainsi plus de la Mercedes C55 AMG et se rapprochant plus de la BMW M3. Malgré le couple progressant moins que la puissance pure, les reprises restent d’un niveau exceptionnel, surtout que nous sommes à bord d’une berline !
CHASSIS
C’est sur la piste Goodyear à Minerval dans le sud de la France qu’Audi avait convié les journalistes à la présentation et premières prises en main de la nouvelle Audi RS4. Piste sèche, piste arrosée, tout était testé pour étaler auprès des journalistes présents les qualités routières de l’Audi RS4. Sa tenue de route l’Audi RS4 la doit en premier lieu à ses liaisons au sol constituées à l’avant de quatre bras transversaux en alu avec ressorts hélicoïdaux et barre antiroulis. Le train arrière reçoit des bras trapézoïdaux avec des ressorts hélicoïdaux et barre antiroulis. Bien évidemment, le système de transmission intégrale Quattro permet de compléter ce dispositif et de procurer à la fois efficacité et sécurité. Mais par rapport à la tradition Quattro chez Audi, le système est légèrement revu pour offrir non plus une répartition de la puissance et du couple de 50/50 entre les deux essieux mais de 40 sur l’avant et 60 sur l’arrière.
Si sur le papier cette modification ne semble pas flagrante, le résultat au volant est évident. La nouvelle Audi RS4 est nettement moins typée sous-vireuse que ses sœurs Audi S et RS. Une bonne nouvelle pour les amateurs de conduite typée et sportive. On reste certes très loin d’un comportement d’une propulsion, mais au moins cette nouvelle loi de répartition permet de bien plus s’amuser au volant. Que l’on soit pour ou contre la transmission intégrale sur une voiture de sport, il faut admettre l’efficacité du système Quattro. Nous avions déjà eut l’occasion avec Audi de tester une Audi RS6 avec les roues droites sur une surface au coefficient d’adhérence correspondant à du verglas, et les deux roues gauches sur du bitume sec. La consigne était alors de passer » pied au plancher » ! Un peu inquiets, nous sommes passés comme si les quatre roues étaient sur le sec. Avec une propulsion, la trajectoire aurait été plus hasardeuse… Même lorsque l’on arrive trop fort en courbe avec l’Audi RS4, on peut relâcher l’accélérateur sans sortir forcément de la route. Superbe et efficace, mais pour les joies de la glisse et du transfert de masse, il faudra repasser ! Le freinage semble endurant et reste très performant. Il sera intéressant de pouvoir tester plus en longueur des freinages puissants et répétés sur circuit pour voir si les 1,7 tonnes de l’Audi RS4 ne mettent pas à mal l’endurance.
Plus typé que la carrosserie, l’habitacle affiche une sportivité très supérieure à celle de bien des roadsters aux griffes prestigieuses. Le seul volant aplati à sa base (une première chez Audi en série) et de véritables sièges baquets comme dans un proto déclencheront une montée d’adrénaline chez les plus blasés. Sans parler du compteur gradué jusqu’à …310 km/h, des incrustations réussies d’aluminium et de carbone et du bouton de démarrage entre les deux sièges.
Contrairement à la première Audi RS4 de 2001 apparue d’abord en break « Avant », ce sulfureux développement de la filiale Quattro GMBH est lancé en berline pour répondre aux préférences du marché américain. Une déclinaison « Avant » est prévue en fin d’année 2006.
La berline Audi RS4 affichée à 76.000 € s’inscrit en France dans un micro marché de 1000 voitures par an. Audi France espère en immatriculer autour de 180 en 2006 comme en 2007.