Moteur 3008 2.0 BlueHDi 180 EAT8 DW10FC EHZ
Moteur Peugeot 3008 GT 2.0 BlueHDi 177 – 180
Informations vehicule d’origine :
- Type mines : M10PGTVP071E387
- Modèle : 3008 2 Phase 1
- Numéro de série : VF3MJEHZRKS228781
- Date premiere mise en circulation : 31-05-20019
- Date certificat : 31-05-2019 – Première main –
- Types moteur : DW10FC EHZ 10DY2K RH01
- Type de boite à vitesses : Automatique EAT8
- Kilométrage : 17 000
- Numéro moteur : 4021521
Garantie : 3 mois
Le turbocompresseur , le convertisseur de couple et la pompe
haute pression sont fournis gratuitement avec le moteur .
Essai Peugeot 3008 2.0 BlueHDI 180 EAT8 GT 2018
Essai PEUGEOT 3008 GT HDI 2.0l 180 ch le lion est de retour et frappe fort avec ce SUV HD
A propos de la 3008 2.0 BlueHDi 180 EAT8
Introduction
Arrivée dans les concessions depuis maintenant deux mois, la seconde génération de SUV compact de Peugeot, le 3008 confirme ce que l’on pouvait pressentir, à savoir qu’il va s’agir d’un best-seller. En un espace de temps relativement réduit, il s’en est déjà vendu plus de 9 000 exemplaires, ce qui le place d’ores et déjà dans le Top 10 des meilleures ventes en France sur les mois de novembre et de décembre. Et sans vouloir jouer les Nostradamus de pacotille, il n’y a aucune raison pour que cela ne dure pas, comme le prouvent les premiers chiffres de janvier avec plus de 1 500 ventes en l’espace de 15 jours. L’ancien modèle se vendait déjà très bien alors qu’il souffrait d’un physique pas forcément très flatteur. Cette seconde génération corrige la majorité des égarements stylistiques de la première, qui avaient toutefois été atténués à l’occasion du restyling.
Dès son lancement, le nouveau Peugeot 3008 propose une version de pointe avec cette appellation GT que nous vous proposons aujourd’hui à l’essai après les tests des 3008 BlueHDi 120 et PureTech 130. Comme son nom l’indique, cette version GT est empreinte de sportivité et cela se voit au premier coup d’œil.
Elle reçoit en série les jantes de 19 pouces « Boston », les ailes légèrement élargies, les phares Full LED et les coques de rétroviseurs chromées. Autant d’attributs esthétiques qui renforcent le style athlétique de ce 3008 millésimé 2016.
La gamme du SUV compact star du Lion, la Peugeot 3008, est coiffée par un 2,0 litres diesel de 180 chevaux. Cette année, celui-ci évolue avec l’apparition de la nouvelle boîte automatique EAT8 à huit rapports : retrouvez notre essai de cette nouvelle version sur Féline !
Si nous avions pu découvrir la nouvelle boîte automatique EAT8 sur la Peugeot 308 restylée l’an dernier, c’est au printemps 2018 que cette nouvelle transmission se généralise à toute la gamme Peugeot, comme par exemple sur la nouvelle Peugeot 508 prochainement à l’essai sur Féline, et tout en équipant bien sûr l’un des best sellers de la marque à l’heure actuelle : la Peugeot 3008.
La version la plus puissante de cette dernière est proposée sur la finition haut de gamme GT, avec le 2,0 litres diesel BlueHDi de 180 chevaux, qui troque sa boîte automatique EAT6 à six rapports pour la nouvelle EAT8. Pour découvrir les évolutions de cette nouvelle version, nous avons pu la prendre en mains lors d’un premier essai sur les routes de la région parisienne.
Sur route – essai
Après avoir entendu de nombreuses critiques, les designers de Peugeot les ont retenues et nous proposent donc un second 3008 nettement plus réussi que le précédent. Les mauvaises langues diront que ce n’était pas difficile mais celui-ci est particulièrement réussi, avec des lignes très anguleuses et dynamiques qui donnent indéniablement un look sportif. Petit bémol concernant la coupe-franche, ce procédé permettant d’avoir l’avant de la voiture d’une couleur et l’arrière d’une autre. Si cela sied parfaitement à une 208 GTi, passe encore sur une 308 GTi, c’est nettement plus critiquable sur le 3008 GT pas vraiment mis en valeur par le bi-colorisme, qui de plus est une option facturée 1 440 €.
Cette impression positive se poursuit dans l’habitacle avec une nouvelle génération du i-cockpit. Si la recette ne change pas – un petit volant, une instrumentation haute et un écran multimédia tourné vers le conducteur – tous les ingrédients sont modernisés. Ainsi, le volant hérite d’un nouveau design avec deux méplats mais surtout, l’instrumentation 100 % numérique – de série sur toutes les versions –impressionne. Chaque mode (navigation, cadran, individuel…) dispose d’un design spécifique avec de superbes animations lors des changements. Tout simplement saisissant, d’autant plus que cela n’altère pas la lisibilité des informations. Enfin, troisième élément, l’écran multimédia corrige les lenteurs de la précédente génération et améliore son ergonomie grâce à l’apparition de boutons de raccourci en forme de touches de piano. Pratique et esthétique. Ajoutez à cela un dessin de planche de bord moderne et particulièrement agréable ainsi que de nombreux rangements et Peugeot, avec cet intérieur, approche la perfection. On adore.
Le Peugeot 3008 GT ne donne pas le choix côté moteur avec une seule proposition : le 2.0 BlueHDi de 180 ch avec boite automatique EAT6 livrée en série. Un attelage qui fait grimper le tarif au-delà de 40 000 €. A 41 650 € exactement, cela fait cher le SUV compact Peugeot !
Mais le 3008 GT a des arguments pour lui. A commencer par sa dotation de série qui reprend tous les équipements de la finition GT Line, auxquels il ajoute les éléments précités pour l’extérieur et plus de raffinement à l’intérieur. L’habitacle s’habille, en effet, de décors chrome acier et d’inserts en véritable bois de chêne gris du plus bel effet (sur panneaux de portes et planche de bord).
La sellerie tissu et alcantara, le hayon mains libres et le système de navigation 3D complètent l’équipement archi-complet du 3008 GT. On note toutefois deux mesquineries vu le tarif demandé : le siège passager ne profite pas des réglages électriques comme celui du conducteur et, une simple tige soutient le capot moteur à la place d’un vérin.
Équipant la Peugeot 3008 dès son lancement, le 2,0 litres diesel BlueHDi de 180 chevaux évolue cette année pour également se conformer aux nouvelles normes Euro 6.c. Ses caractéristiques restent inchangées, avec toujours un bloc de 1997 cm3 développant une puissance maximale de 180 chevaux à 3750 tr/min et un couple de 400 Nm disponible à partir de 2000 tr/min.
La réelle amélioration pour l’utilisateur réside dans l’apparition de la nouvelle boîte EAT8 à huit rapports, qui remplace son homologue à six rapports. Toujours développée en collaboration avec le spécialiste japonais Aisin, cette nouvelle boîte équipe progressivement l’ensemble de la gamme Peugeot sur les motorisations Euro 6.c.
Elle permet en théorie de réduire de 7% la consommation, notamment grâce a deux rapports supplémentaires et au passage automatique en mode Neutre (freewheeling), en toute transparence quand les conditions le permettent. Lors de la conduite, le convertisseur de couple assoupli promet un meilleur agrément et une plus grande fluidité.
La Peugeot 3008 de seconde génération fêtera cet automne ses deux ans, avec un succès qui lui a permis de se hisser sur le podium des ventes européennes du segment, dans un marché où les SUV ne cessent d’être plébiscités. Outre son look affirmé et statutaire, dont l’exclusivité est encore plus renforcée par la teinte équipant notre modèle d’essai, une Coupe Franche qui allie la teinte nacrée Noir Perla Nera à un Gris Amazonite du plus bel effet, le véritable point fort de cette 3008 est l’incontournable intérieur i-Cockpit qui équipe les dernières productions de la marque au Lion : on y retrouve sur la 3008 un petit volant compact, qui permet une excellente maniabilité dans les virages et pour les manoeuvres, un combiné 100% numérique de série, placé en position haute permettant une lecture sans quitter la route des yeux, ou encore un écran tactile accompagné de ses célèbres « touches piano » qui offrent un accès direct à toutes les fonctionnalités de la voiture, tout en épurant au maximum les boutons à bord.
Si on regrette toujours l’ergonomie de la commande à impulsion de la boîte automatique, qui équipe déjà plus de 180 000 exemplaires des 3008 et 5008 avec la version EAT6, à cause de ses dimensions réduites et de sa forme qui ne facilitent pas la prise en mains, cette nouvelle boîte automatique à huit rapports que nous avons également pu essayer sur la 308 est un modèle d’efficacité une fois sur la route. Sur la 3008 aussi, les changements de rapports sont fluides et rapides, et la boîte s’avère bien étagée avec deux rapports supplémentaires permettant de rendre le moteur plus sobre et silencieux sur les longs trajets, notamment sur autoroute. Ce moteur diesel étant assez bruyant de nature, ce gain est non négligeable et vient s’ajouter à la bonne insonorisation de la voiture, pour des trajets à un niveau sonore plus confortable. La gestion de la boîte est soignée, et permet à la voiture de bénéficier à chaque instant du meilleur rapport correspondant à sa vitesse, afin de s’adapter aux différentes conditions de circulation : par exemple, elle rétrograde régulièrement lors du freinage à l’approche d’un rond-point, pour nous permettre d’en repartir encore plus efficacement.
Sur la route, le plaisir de conduire de la Peugeot 3008 est toujours au rendez-vous, avec un comportement précis et agile malgré son imposant gabarit : les routes sinueuses ne seront qu’une formalité, avec une prise de roulis maîtrisée et une excellente tenue de route. Peugeot a réussi à trouver un excellent compromis entre le confort et les prestations dynamiques, qui font honneur à la réputation de la marque en la matière, tandis que le freinage mordant et endurant répond toujours présent. Celui-ci contribue à rassurer ses occupants et son conducteur, qui dispose d’un couple et d’une puissance confortables pour que les longs trajets ne soient qu’une formalité : les dépassements et les accélérations s’effectuent en effet en toute sécurité, avec un 0 à 100 km/h effectué en 9 secondes.
Loin d’apporter un changement radical, cette nouvelle boîte automatique EAT8 reste assez similaire à la précédente boîte EAT6, avec comme bénéfice deux rapports supplémentaires permettant d’optimiser le confort et les consommations sur autoroute. Les consommations sont également similaires, puisqu’elles sont annoncées par Peugeot à 4,8 litres aux 100 km en cycle mixte (tout comme la version EAT6) : en pratique, nous avons relevé une moyenne d’environ 6,4 litres aux 100 km lors de notre essai sur les routes encombrées de la région parisienne.
Conclusion
Après des premiers essais concluants avec les BlueHDi 120 et Puretech 130 ch, nous avions hâte d’essayer ce GT. Dès les premiers tours de roues, on retrouve le toucher de route développé par Peugeot depuis quelques années. Grâce à la présence du petit volant, on ressent tout de suite une impression de dynamisme – même si elle est un peu moindre qu’à bord de la 308 par exemple. On a donc plaisir à enchaîner les kilomètres mais également les virages. La direction est directe, précise et il est encore possible de la raffermir en pressant la touche Sport, mais c’est très loin d’être obligatoire. Le domaine qui impressionne le plus est sans aucun doute le confort. Une caractéristique qui était déjà l’un des points forts de l’ancienne génération et qui a été améliorée. Quel que soit le type de route, le 3008 GT, qui bénéficie de réglages spécifiques de son châssis montre un excellent maintien de caisse et propose une très bonne qualité de filtrage, même avec des roues de 19 pouces, ce qui prouve le travail des ingénieurs de la marque. Cela va de pair avec une insonorisation de très haut niveau.
Animé exclusivement par le BlueHDI 180 ch fort de 400 Nm, le 3008 GT affiche des performances tout à fait convaincantes avec par exemple un 0 à 100 km/h abattu en moins de 9 secondes. Toutefois, ce moteur se montre légèrement avare en sensations en étant relativement linéaire. Un 2.0 TDI 190 ch de Volkswagen ou un 20d de BMW se montrent plus démonstratifs. Une impression due également à la boîte de vitesses EAT6 parfaite au quotidien avec des changements de rapports transparents pour les occupants mais qui souffre tout de même d’un manque de réactivité et de dynamisme, notamment dans certaines reprises à bas régime. Ceux qui veulent un peu plus de « sportivité » pourront se consoler avec le mode sport qui augmente la sonorité, ce qui n’est clairement pas la meilleure idée sur un diesel. Résultat, le BlueHDi se met à gronder. Pas convaincant. On n’en dira pas de même de la consommation, plutôt mesurée avec une moyenne de 8 l/100 relevé sur notre essai.
Peugeot ne s’en cache pas, il veut monter en gamme pour concurrencer Volkswagen sur le créneau de l’offre semi-premium. Le 3008 GT est donc assez cher, mais quand même meilleur marché que le Tiguan : 41 650 € contre 44 660 € pour le Tiguan 2.0 TDI 190 DSG7 Carat avec moins d’équipements de série (mais avec la transmission intégrale en série, indisponible sur le 3008).
Par contre, les autres concurrents affichent des prix plus compétitifs, à commencer par le nouveau Seat Ateca : 37 515 € en 2.0 TDI 190 DSG 4motion Xcellence. Les rivaux coréens aussi : 40 500 € pour le Kia Sportage 2.0 CRDI 185 ch, BVA6 4×4 Premium et 41 150 € le Hyundai Tucson pareillement doté.
A noter que le Renault Kadjar et Nissan Qashqai n’ont pas de versions assez puissantes pour rivaliser avec le 3008 GT BlueHDi de 180 ch qui trouve déjà son public (14 % des commandes du 3008) et qui voit ses délais de livraison s’allonger.
Sans forcément rendre obsolète la précédente boîte automatique EAT6, la nouvelle EAT8 apporte un supplément d’agrément, de souplesse et de confort lors de la conduite de la Peugeot 3008, toujours aussi plaisante dans cette version GT dotée du 2,0 litres diesel de 180 chevaux.
Le SUV compact du Lion tient toujours ses promesses, avec une agilité et une prise de roulis maîtrisée en virage, complétés par un poste de conduite Peugeot i-Cockpit ergonomique et participant au plaisir de conduire. La 3008 GT ainsi motorisée sera une alliée de choix pour les trajets au long cours, avec un confort et une polyvalence très appréciables pour tous les passagers.
Notre essai était trop court pour pouvoir apprécier les 7% de gain en consommation promis par Peugeot, mais la 3008 GT dotée de ce quatre cylindres de 180 chevaux reste plutôt sobre, avec une consommation relevée d’environ 6,4 litres aux 100 km lors de notre essai. Des chiffres plutôt raisonnables pour une motorisation diesel de cette puissance.