Moteur 208 GTi 1.6 THP 208 5G04 EP6FCDTX
- Moteur 1.6L THP Stop and Start 208 GTi 208cv
- Type : EP6FCDTX – 5G04 – 10FKAU
- Numéro moteur : 2303589
- Type mines vehicule d’origine : M10PGTVP048M285
- Série : VF3CA5GRMGW048033
- Première mise en circulation : 20-12-2016
- Kilométrage : 20 000
- Stock Collection
Le turbocompresseur , l’alternateur , le démarreur , la pompe haute pression , les injecteurs , le faisceau moteur , le compresseur de climatisation , le collecteur d’admission, le volant moteur , l’embrayage et le calculateur sont fournis gratuitement avec le moteur .
Garantie : 3 mois
Essai Peugeot 208 GTi 208
Essai Peugeot 208 GTI
A propos de la 208 GTI
MOTEUR
Mécaniquement, Peugeot Sport a reconduit l’excellente évolution du 1.6 THP (EP6FDTX), adapté à la norme Euro6. Cette nouvelle évolution du moteur conçu en partenariat avec BMW fait toujours figure de référence dans le segment et pas seulement sur sa fiche technique. Fort de 300 Nm de couple dès 1700 tr/mn et jusqu’à 3000 tr/mn, il allie un caractère dans les tours à une souplesse hors pair, digne d’une grosse cylindrée malgré ses 1600 cm3.
Sa sonorité, sans être transcendante, n’est pas non plus vilaine. Même si la concurrence Premium propose désormais plus de puissance avec des 2.0L, les performances offertes par les 208 chevaux sont pour le moins impressionnantes, à l’image du 1000 mètres départ-arrêté annoncé pour 26,5 secondes.
Le tout est accompagné par une consommation maîtrisée grâce à la boîte 6 typée autoroute et au stop&start. Pour une fois, la réalité est cohérente avec les rejets de CO2 qui dispensent l’acheteur de tout malus écologique puisque sur notre essai nous n’avons pas dépassé les 8L de moyenne.
SUR LA ROUTE
Après le hors d’œuvre, voici le plat de résistance. Si vous avez déjà lu notre comparatif avec sa rivale française, la Clio 4 RS Trophy, vous vous êtes privé d’une partie du suspense de ce chapitre mais qu’importe. Avec l’artillerie lourde déployée (voies élargies, autobloquant mécanique, gros freins) et la jurisprudence RCZ R, on s’attendait à du lourd, sauf sur la balance. En efficacité, le résultat est sans appel. C’est un peu comme Chuck Norris dans Expendables 2, ça dézingue !
La question était donc de savoir si c’était aussi valable pour nos lombaires et le fessier comme ça pouvait l’être avec certaines rivales très fermes dans la catégorie des petites sportives. Bout de bois or not bout de bois ? La première impression laisse à penser que la réponse est affirmative. L’installation au volant de la 208 GTI PSP n’est pas des plus tendres, le confort « d’accueil » – comme on dit dans le milieu de la literie – des baquets étant assez ferme. Mais, après tout, on est dans une bombinette, donc il faut savoir rester jeune ! D’ailleurs, au fil des kilomètres on finit par s’y faire parfaitement et on ne ressent aucune douleur.
Le test du confort passé avec succès, il reste donc à voir ce que vaut la bombinette de Sochaux sur un enchaînement de virages dans un coin tranquille de l’Ouest parisien, comme il en existe heureusement encore quelques-uns. Débutons par un reproche, déjà relevé dans les défauts de l’auto lors de l’essai sur le circuit de Dreux. Conservée en l’état, la direction paraît encore un peu trop souple pour mériter des louanges. Ayant testé la nouvelle Polo GTI 192 il y a peu de temps, la 208 GTI souffre sur ce point de la comparaison avec la Volkswagen, pourtant bien moins sportive dans sa définition. Rien de rédhibitoire toutefois, il nous est arrivé d’essayer des directions électriques bien pires au niveau feeling.
Mais c’est bien la seule chose à redire parce que, pour le reste, la 208 GTI Peugeot Sport est un sans-faute. Rivée au sol, la GTI Peugeot Sport revendique un vrai tempérament sportif comme on n’avait pas vu dans la catégorie depuis la Clio 3 RS. La filiation à son illustre aînée, la 205 GTI, n’est pas du tout usurpée. On retrouve les mêmes ingrédients, à savoir un train avant exceptionnel de motricité et un train arrière mobile. Purement jouissif à manier dans des lacets, on en vient à parfois à se battre avec le volant à cause du Torsen, sans fort heureusement atteindre le niveau de la Mazda 3 MPS qui tenait plus de la maladie de Parkinson. A ceux qui pensent qu’on ne peut pas se faire plaisir en traction, Peugeot Sport donne la démonstration du contraire.
Pour finir, les gros freins pincés par des étriers Brembo à 4 pistons ne sont pas là que pour faire beaux. Puissants, endurants, l’attaque de la pédale du milieu peut sembler manquer de progressivité au premier abord mais elle permet de très bonnes distances d’arrêt.