Moteur DNW DNWA 2.5TFSI 400 Audi A3 RS3 Sportback
Moteur 2.5L TFSI 400cv Audi RS3 8VA, 8VF
Informations vehicule d’origine :
- Type : Audi A3 RS3
- Cylindrée : 2.5
- Année : à partir de 04/2017 jusqu’à 10/2020
- Alimentation : Essence
- Puissance : 400CV (294kw)
- Type moteur : DNW – DNWA
- Type mines vehicule d’origine : M10AUDVP035K762
- Numéro de série : WUAZZZ8V6KA904906
- Kilométrage : 25 000
- Date de mise en circulation :30-08-2019
- Garantie : 3 mois
- Numéro moteur : 7990
- Transmission : Automatique
— L’alternateur , le compresseur de climatisation et le volant moteur sont fournis gratuitement avec le moteur .
— Le collecteur d’admission , les injecteurs , le collecteur d’échappement et le turbocompresseur sont vendu séparément et ne sont pas
inclus .
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Volkswagen - Audi
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Essai – Audi RS3 Sportback (2021) : un chant du cygne qui a une voix de Groupe B
Essai – Audi RS3 Sportback 400
A propos de la Audi RS3 400
Dans le marché des sportives, la course à la puissance on le sait, c’est le nerf de la guerre ! Chaque nouveau lancement, le moindre restylage, représente une occasion pour les constructeurs de reprendre l’avantage. Et cette année chez les berlines compactes, la nouvelle patronne c’est elle ! L’Audi RS3. L’ultime déclinaison hautes performances de la petite A3. Après la version Sportback, c’est donc au tour de la berline de passer entre les mains du préparateur maison « Audi Sport ». Au programme : toujours 4 roues motrices évidemment, mais désormais 400 ch sous le capot. De quoi en faire dans sa catégorie, la compacte la plus puissante du monde.
Discrétion toute relative
Après la version Sportback proposée au catalogue depuis 2011, la vraie nouveauté cette année est la RS3 berline. Carrosserie 5 portes pour l’une, 4 portes de l’autre, un hayon ou une malle, c’est une histoire de goûts. Au profil trapu de la Sportback, la berline répond par une ligne élancée un peu plus élégante. La nouvelle venue profite néanmoins des attributs sportifs de sa petite sœur : châssis abaissé de 25 mm, voies élargies, et jantes de grand diamètre.
Comme toujours chez Audi, rien ou presque dans la démesure. Seul un œil averti saura déceler le potentiel de la bête. Même si pour la discrétion, il faudra repasser avec notre livrée verte signée Lamborghini. En détail, on remarque évidement que la RS3 profite du restylage assez subtil de l’A3 : les feux avant sont désormais biseautés en partie basse pour lui offrir un regard toujours plus agressif, la calandre à nid d’abeilles est plus large et moderne, les prises d’air latérales sont agrandies pour mieux refroidir la mécanique. Tandis qu’à l’arrière on retrouve les énormes échappements dignes d’une supercar, de part et d’autre d’un diffuseur redessiné. Le genre de détails qui pour le coup trahissent un peu la présence de l’impressionnante cavalerie.
400 ch sous le capot !
On vous l’a dit, la deuxième nouveauté sur cette RS3 se cache sous le capot, où l’on retrouve l’une des marques de fabrique d’Audi : le mythique cinq cylindres. Lui aussi reçoit une petite cure de jouvence avec des éléments en alliage léger permettant un délestage de 26 kg. Tandis qu’un turbo de plus grand diamètre, allié à un système double injection, augmentent la puissance de 33 ch. Bilan, 400 ch tout rond. Juste assez pour reprendre l’ascendant sur ses concurrentes directes, la BMW M2(370 ch) et la Mercedes CLA 45 AMG (381 ch).
A la question « Quand cette course à la puissance s’arrêtera-t-elle ? », le PDG d’Audi Sport Stephan Winkelmann répond : « Nous ne cherchons pas à être les meilleurs dans un seul domaine. Nous recherchons le bon équilibre dans nos voitures, entre performances, design, confort, pour tout ce qui concerne la conduite au quotidien, ainsi que la sécurité et la qualité ». Cette harmonie d’ensemble, la nouvelle RS3 en profite plus que jamais dans cette carrosserie berline.
Mais on ne peut pas plaire à tout le monde ! Certains trouveront que pour une sportive de cette trempe, la RS3 est trop « studieuse », pas assez extravagante à bord, pas assez radicale sur la route. Mais ne cherchez pas une sportive radicale là où il n’y en a pas. On le voit d’ailleurs avec la présence de série de la boîte à double embrayage S-tronic à 7 rapports, qui n’offre certes pas le même plaisir qu’une bonne boîte manuelle, mais se révèle indispensable pour atteindre les performances annoncées !
4,1 s au 0 à 100 !
Mode Dynamic enclenché : la direction gagne en précision, l’amortissement devient plus rigide, et la voix de l’échappement se libère. Départ au « Lauch control » : la RS3 dévore le bitume ! 4,1 s au 0 à 100 c’est 2 dixièmes de moins que sa devancière. Et désormais un peu plus rapide aussi que ses rivales (Mercedes CLA 45 AMG : 4,2 s / BMW M2 : 4,3 s). La vitesse de pointe aussi est délirante : 250 km/h, et même 280 avec l’option permettant de débrider la mécanique.
Le secret de la RS3 c’est son système Quattro. Par défaut seules les roues avant sont motrices pour optimiser la consommation. Mais si besoin, le système est capable de transmettre 100 % de la puissance aux roues arrière, pour assurer une motricité sans faille. Résultat, des réactions extrêmement prévenantes malgré les 400 ch. On ne se bat jamais avec le volant, toute la puissance passe au sol, et le comportement reste imperturbable. C’est presque trop facile ! Mais pour certains le système Quattro possède aussi des désavantages : n’espérez pas contenir une dérive de l’arrière pied au plancher.
Un son unique. En pleine époque des Groupes B (ces bêtes de rallye surpuissantes qui ont marqué les années 80), les spectateurs amassés au bord des routes les reconnaissaient à des kilomètres à la ronde. Je veux bien sûr parler dès mythiques Audi Quattro S1, et de leur fameux 5 cylindres. Ah, le 5 cylindres Audi ! Cette architecture moteur caractérise la marque depuis 45 ans. Bourrée de caractère, cette motorisation aurait pu être sacrifiée sur l’autel des émissions de CO2. C’est tout le contraire : Audi persiste et signe, puisque c’est un 5 cylindres qui anime la nouvelle Audi RS 3. Une troisième génération de RS 3 que j’ai eu la chance d’essayer sur les sublimes routes du Mont-Ventoux. Spoiler alert : j’ai même pu la faire (un peu) drifter. Audi RS 3 Acte III : l’essai !
Une ode au plaisir de conduite : le 5 cylindres de la RS 3
Le mode dynamic suffit pour réveiller la bête qui sommeille sous le capot : chaude, profonde, la sonorité du 5 cylindres remplit alors immédiatement l’habitacle, et me fille un sourire aussi niais que sincère. Surtout que chaque lever de pied est ponctué par des jouissives détonations (mon modèle d’essai était équipé du système d’échappement à clapet Sport RS, en option). Même s’il est un peu muselé par l’ajout du FAP, le 5 cylindres continue d’offrir une bande-son unique dans la catégorie. Et même unique tout court !
Non seulement le 5 cylindres Audi donne de la voix, mais il n’a jamais été aussi vivant. Légèrement plus coupleux qu’avant (il gagne 20 Nm, et atteint désormais les 500 Nm), mais affichant le même nombre d’équidés (400 ch), le 2,5 l TFSI est capable de propulser (catapulter serait un terme plus approprié) cette nouvelle RS 3 de 0 à 100 km/h en 3,8 secondes. La bride électronique à 250 km/h peut être relevé à 290 km/h en optant pour le Pack « Dynamique RS plus ». Dépourvu de toute hybridation (même légère), le 2,5 l TFSI est comme qui dirait un moteur à l’ancienne. Organique, il offre une poussée qui ne s’essouffle jamais, et arrive en un battement de cil à la zone rouge (qui intervient à partir de 7.000 tr/min).
Surtout qu’il est bien secondé par la boite à double embrayage S tronic 7 (DQ500 de son petit nom). Reprise de l’ancienne RS 3, sa cartographie a été revue, avec un objectif clair : la rendre plus rapide. Et c’est plutôt probant si vous voulez mon avis, surtout quand on passe en mode manuel, via les palettes au volant.
Une tenue de route surnaturelle
Et les liaisons au sol dans tout ça ? Elles sont tout aussi bonnes que le 5 cylindres, pour ne pas dire meilleures. Le poids du 5 cylindres ne se ressent absolument pas volant en mains, le train avant offrant une vivacité de chaque instant. Le côté « enclume » que certains reprochaient à l’ancienne RS 3 n’est plus qu’un lointain souvenir…
Audi RS3 : Venue du fond des âges.
La marque aux anneaux, bien que lancée à la conquête des voitures électriques, n’oublie pas les aficionados de sa branche sportive « RS ». Après avoir renouvelé l’ensemble de ses modèles ultrasport, il ne lui manquait plus qu’à nous proposer une nouvelle génération de RS3. Eh bien, le manque est dorénavant comblé avec le lancement de cette dernière mouture de sa RS3. Cerise sous le capot, la nouvelle RS3 existe aussi bien en version 5 portes qu’en berline 4 portes, mais elle a surtout su conserver son fabuleux 5 cylindres turbo.
Il est, ce que l’on peut nommer, une « espèce en voie de disparition ». La BMW Série 1 a abandonné le 6 cylindres en ligne pour un ordinaire 4 pattes, tout comme la Mercedes Classe A 45 S AMG. Si ce moteur promet des vocalises de ténor, la nouvelle Audi RS3 et ses 400 canassons offriraient des caractéristiques dédiées à l’efficacité et au plaisir de conduire.
Tout cela à une raison.
Cette RS3 sera la dernière.
La dernière RS3 disposant de ce fabuleux 5 cylindres venu des années 80. AUDI nous a bien confirmé, lors de notre essai, que ses usines ne produiront plus de moteurs thermiques d’ici 2026. Pourtant, cette architecture offrit à la marque ses plus belles années du sport automobile avec des modèles quattro qui trustèrent les podiums des rallyes à travers le globe.
Il ne faut donc plus attendre et profiter de ces dernières gouttes d’essence d’inconscience écologique avec cette dernière version du 5 cylindres turbo. Il développe une écurie de 400 chevaux pour un couple de 500 Nm. La puissance est transmise aux quatre roues via une boîte automatique S tronic à 7 rapports, pilotable avec des palettes derrière le volant.