Moteur 183A1 Fiat Barchetta 1.8 16V 130
Moteur 1.8L 16V 130cv Barchetta
Informations vehicule d’origine :
- Type : Barchetta 183
- Cylindrée : 1.8
- Année : à partir de 04/1995 jusqu’à 05/2005
- Alimentation : Essence
- Puissance : 130CV (96kw)
- Type moteur : 183A1 – 183A1000
- Kilométrage : 90 000
- Garantie : 3 mois
- Origine stock collection
- L’alternateur , le compresseur de climatisation , le collecteur 4-2-1 , le volant moteur et l’embrayage sont fournis gratuitement avec le moteur .
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Fiat - Lancia - Alfa
Balade en Fiat Barchetta, un futur Classique !
A propos de la Fiat Barchetta
La Fiat Barchetta est due aux designers Alessandro Cavazza et Andreas Zapatinas qui en ébaucha la silhouette en 1990. Il en sera le chef de projet jusqu’à son lancement en 1994 avant d’être promu directeur du centre de style d’Alfa Romeo. Le code interne Fiat du projet est le numéro 183.
À l’origine, comme souvent chez Fiat, deux projets distincts de la future Barchetta ont été développés et sont restés en compétition. Ils reçurent des noms de code se référant à des pizzas :
la Marinara qui donna la Barchetta que l’on connait ;
la Diavola, qui reprenait le concept de base du Fiat Coupé dessiné par Chris Bangle.
La Fiat Barchetta succède, 10 ans après, à la Fiat 124 Sport Spider et attend 10 ans avant d’avoir une héritière, avec la Fiat 124 Spider, présentée en 2015.
La voiture repose sur la plateforme de la Fiat Punto de 1993 dont l’empattement a été raccourci mais équipée d’un moteur de 1 747 cm3 16V développant 130 ch à 6 300 tr/min, le même qui a aussi équipé la Fiat Coupé et la version HGT de la Punto. Ce moteur, de la famille des moteurs modulaires Fiat Pratola Serra, doté d’un variateur de phase sur l’arbre à cames, permettait une vitesse de 201 km/h et une accélération de 0 à 100 km/h en moins de 9 secondes. Le couple de 16,1 kgm était quasiment constant entre 2 000 et 6 000 tr/min. En 1999, le constructeur apporta une modification technique qui fut réservée au réseau Fiat. La centrale électronique de gestion du moteur fut déplace de l’habitacle au compartiment moteur et le collecteur d’aspiration en aluminium fut remplacé par un collecteur à géométrie variable ce qui améliora encore les reprises tout en contenant très légèrement le niveau des rejets polluants. Cette évolution anticipait la future norme Euro 3 applicable en 2001.
La structure de l’habitacle était la plus rigide jamais construit avec 50 000 kgm/rad de résistance à la torsion. Maggiora proposa également un prototype « Sport » avec une garde au sol réduite, un différentiel autobloquant des jantes de 16″ et un moteur porté à 160 ch.
Fiat Barchetta : ce qu’on aimait
Lorsqu’on parle roadster, on pense immédiatement à la Mazda MX5, beaucoup plus rarement à la Fiat Barchetta, contemporaine de la première génération du roadster nippon. Moins appréciée et donc plus rare (moins de 60 000 exemplaires produits), sans doute en raison de son logo, pas assez prestigieux, la Barchetta est pourtant pétrie de qualités. À commencer par sa robe, dont les rondeurs séduisantes rendent hommage au Spider Fiat 850 des années 1960. Bien qu’il s’agisse d’une traction (plate-forme de Punto), et non d’une propulsion, au grand dam des puristes, son comportement se révèle particulièrement agile, voire sportif, grâce à un poids contenu (1 110 kg) et à un train arrière dont la mobilité au lever de pied rappelle certaines Gti de la même époque. Pétillant et mélodieux, son bloc 1.8 litre 16 soupapes de 130 ch revendique des performances proches de celles des bombinettes précitées ; les modèles d’avant 1999 (9 CV) disposant même de rapports de boîtes plus courts que les versions plus récentes (8 CV). Autre qualité, et non des moindres, la cote de ce petit roadster est très raisonnable, tout comme le kilométrage des modèles à vendre.
Depuis, le marché des roadsters est devenu particulièrement encombré avec des offres alléchantes, tant en tarifs, mais aussi et surtout en produit : Ford StreetKa, Peugeot 206 CC, smart Roadster, MG F, Mazda MX-5 MkII… Bien entendu, Peugeot, prophète en son pays, truste depuis la commercialisation de la Peugeot 206 CC la première place du hit parade des ventes des petits roadsters, en raison de sa ligne, de sa marque nationale mais surtout de sa polyvalence que lui offre son toit dur repliable. Face à de tels ténors, la Fiat Barchetta accuse le coup. Au printemps 2003, Fiat s’est donc penché sur sa favorite et lui a offert un petit lifting de printemps. C’est en réalité la seule face avant qui a été retouchée. Tout le bouclier avant présente un dessin différent avec des ouvertures plus grandes, moins pour améliorer le refroidissement mécanique du moteur, que pour lui donner un faciès plus agressif. Cela atténue ainsi quelque peu cet effet voiture pour fille. La plaque d’immatriculation vient se fixer sur un support peint en noir pour laisser l’illusion d’une aération béante. En réalité, si l’on s’approche, on aperçoit le support de plaque. Effet d’optique réussi à faible coût. Les jantes alu sont toujours en 15 pouces de diamètre mais leur dessin est inédit. Cette virilisation de la ligne de la Barchetta phase 2 fait son effet et redynamise son image. Pour couronner cette phase 2, Fiat a eu la bonne idée (marketing !) de ressortir des placards l’appellation Spider Europa. Rappelez-vous du Spider Europa dans les années 80 ! C’était en réalité le Spider 124, emplâtré de pare-chocs en plastique pour les normes US et produit et commercialisé par Pininfarina. Ce modèle avait alors été présenté et commercialisé après quelques années d’arrêt du Spider 124… La nouvelle Barchetta Spider Europa propose de série en plus une climatisation manuelle, des jantes alu 16 pouces, une sellerie cuir et un hard top couleur carrosserie. Mais dès le modèle de base l’équipement est suffisament riche pour l’amateur, car sont montés d’office les Airbags frontaux, la direction assistée, l’ABS, les vitres et rétros électriques, le verrouillage centralisé, un volant cuir réglable en hauteur, une radio CD avec antenne électrique et des antibrouillards. Le tout pour 20 225 euros, tandis qu’il faut rajouter 3 460 euros pour la version Spider Europa. L’habitacle ne change pas, et si la présentation est légèrement égayée par un bas de tableau de bord couleur caisse, un parement en imitation alu recouvre la console centrale. Malheureusement, la qualité des matériaux employés et les assemblages nous rappellent que les réalisations transalpines souffrent toujours d’un retard chronique. Dommage de n’avoir pas profité de ce lifting pour intégrer une nouvelle planche de bord dotée d’une meilleure finition, car à plus de 20 000 euros tout de même, cela peut choquer.
SUR LA ROUTE
Au démarrage, surtout capot repliée, le petit 1.8 litres 16 soupapes sonne bien et réveille vos tympans endormis. La boîte accroche un peu mais dispose d’un bon étagement. Si la Barchetta phase 2 ne dispose toujours que d’une seule motorisation, elle nous semble cependant très adaptée au caractère du modèle. Pétillant, vif et donnant presque le sentiment d’avoir plus de 130 ch sous le pied, il nous rappelle que l’Italie est la patrie de la Machina, là où des motoristes célèbres signent de véritables œuvres d’art. Les accélérations sont franches et linéaires, et le châssis, déjà loué lors du lancement de la Barchetta en 1995 n’a pas pris une ride. Son train avant est rigoureux et précis et participe grandement au plaisir de conduite. La consommation à l’usage reste raisonnable, certainement en raison du moteur mais également du faible poids de la Barchetta. C’est au moins l’un des avantages d’habitacles anciens aux plastiques durs.
CONCLUSION
Ce lifting sur la Barchetta est plutôt heureux. Il parvient déjà à remplir son objectif premier : rappeler à tous que la Fiat Barchetta est toujours commercialisée et qu’elle se pose en alternative à tous les roadsters actuels à la mode. Toutefois, son tarif, plus élevé que lors de son lancement et le peu de changements opérés la confine toujours dans un rôle de roadster timide. Dommage, son châssis et sa mécanique valent bien mieux que cela..