Moteur Alfa Romeo Giulietta QV 240
Moteur 1.8 TBI 240
Informations vehicule d’origine :
- Type : Alfa Romeo Giulietta Quadrifoglio Verde
- Cylindrée : 1.8
- Alimentation : Essence
- Puissance : 240
- Type moteur : 940B2000
- Numéro moteur : 7212959
- Kilométrage : 28 000
- Garantie : 3 mois
- Origine stock collection
Conditions d’application de la garantie :
- Pose d’une pompe à huile neuve au remontage
- Pose d’un kit distribution pompe à eau neuf
- Pose d’une crépine d’aspiration d’huile neuve
Depuis le premier Avril 2020 au vu de la conjoncture économique nous offrons au client la possibilité de poser le produit par ses propres moyens si il s’en juge capable tout en conservant la garantie de trois mois, une facture de montage d’un professionnel automobile n’est donc plus obligatoire.
Ceci vous permet d’économiser les frais de montage pouvant représenter à eux seuls jusqu’à cinquante pour cent des frais totaux. Plus d’informations dans nos conditions générales de vente .
Essai Alfa Romeo Giulietta 1750 TBi 240 TCT Quadrifoglio Verde 2014
Essai vidéo – Alfa Romeo Giulietta QV, l’as du trèfle
A propos de la Giulietta QV
En chipant l’ensemble boîte-moteur de la 4C, plus léger et expressif, la Giulietta gagne un peu en sportivité. Mais direction, châssis et amortissement ne sont pas tout à fait à la hauteur d’une Alfa que l’on rêve plus passionnante à conduire.
Frein et accélérateur écrasés, puis palette de – boîte – gauche maintenue enfoncée derrière le volant, ça y est, la fonction Launch Control est activée. Le régime moteur se stabilise à 2.500 tr/mn et, dès que je relâche le frein, la Giulietta Quadrifoglio Verde gère tout au mieux, régime moteur, embrayage, passage des rapports et patinage des roues, pour réaliser les meilleures accélérations. Grâce à cette gestion fine mais dépourvue de patinage, alors qu’en théorie, il en faut un minimum pour signer un chrono, Alfa Romeo annonce un 0 à 100 km/h en seulement 6 s. Un score inférieur de 0,8 s à celui de la précédente version, uniquement disponible en boîte mécanique. Car, depuis trois ans, le 1.750 TBi turbo (cylindrée hommage au fameux propulseur de la fin des années 1960) animait déjà la Giulietta Quadrifoglio Verde, dans une variante 235 ch. Mais, à cause de son bloc fonte, ce moderne turbo-essence à injection directe, et calage variable côté admission et échappement, s’est avéré trop lourd pour la 4C voulue sous les 900 kg.
as question, en effet, d’annuler, par le moteur, une partie du gain de poids obtenu avec la coûteuse coque carbone. Alfa a donc refait, pour la 4C, un bloc en aluminium faisant gagner 22 kg à ce 1.750 TBi, qui affiche désormais 240 ch et profite aujourd’hui à la Giulietta. Mais comme cette Quadrifoglio Verde adopte, en même temps que ce moteur allégé, la boîte double embrayage TCT (seule transmission proposée dorénavant) pesant exactement 22 kg de plus que l’ancienne transmission manuelle, l’italienne demeure stable: 1.320 kg annoncés, mais 1.395 kg mesurés sur la précédente version). Avec cet ensemble moteur-boîte de 4C, la compacte transalpine se révèle vraiment performante, quasiment dépourvue de temps de réponse de son turbo à la réaccélération, et bénéficie également d’une sonorité plus suggestive. Très rauque aux bas régimes grâce à un travail sur l’admission d’air, la voix de cette QV évoque celle des sportives historiques des années 1960-70.
Le 1750 TBI en est sa troisième évolution. Mais cette fois-ci, il ne s’agit pas que d’une simple hausse de puissance comme ce fut le cas entre la Brera et la précédente Giulietta QV. Pour la 4C, le TBI fut allégé de 22 kg par le biais de l’aluminium. Les éléments internes du moteur ont été repensés et la pompe électrique est de type After-Run afin de maintenir la circulation de l’huile dans le turbo après l’arrêt du moteur. Au-delà des cinq chevaux supplémentaires, c’est le caractère même du moteur qui change. Plus rageur qu’auparavant grâce au calage variable en continu à la fois à l’admission et à l’échappement, il ne perd cependant pas son couple disponible dès les bas régimes. Toutefois, la gestion électronique du Scavenging est légèrement différente que sur la 4C. Le couple passe de 350 à 340 Nm à 2.000 tr/min.
De l’Alfa 4C, la Giulietta 240 récupère également la boîte TCT et ses réglages qui vont avec. Là aussi, quelques différences sont toutefois à relever. D’abord, pas de mode Race à disposition dans la compacte italienne. De plus, la gestion du DNA influe sur les caractéristiques selon que vous soyez en mode Normal et Dynamic. Malheureusement, comme nous l’avions déjà fait remarquer, la voiture démarre par défaut en Normal…
Les performances annoncées sont flatteuses avec un 0 à 100 km/h expédié en seulement 6 secondes avec le Launch Control. De quoi compenser le déficit de puissance par rapport à d’autres sportives restées fidèles à la boîte mécanique. Il en est bel et bien fini de cette transmission sur les sportives Alfa.
La sonorité était un autre reproche fait au TBI qui claquait comme un bon gros diesel. Un travail fait sur l’admission atténue grandement cette caractéristique propre à tous les moteurs à injection directe. Ce travail porte aussi ses fruits en phase de roulage et en pleine charge où le son du moteur gagne en volume. Cependant, le « QV intake engine sound » qui n’est autre qu’un amplificateur accoustique dans l’habitacle n’y est sans doute pas étranger…