Moteur 1.0 TFSI DKL DKLA Audi A1 25 TFSI 95
Moteur Audi A1 1.0 TFSI 95
Informations vehicule d’origine :
- Type : Audi A1 25 TFSI 12V Turbo
- Cylindrée : 1.0
- Année mise en circulation : 05-11-2019
- Date certificat : 05-11-2029 – premiere main
- Alimentation : Essence
- Puissance : 95CV (70kw)
- Type moteur : DKL – DKLA
- Type mines vehicule d’origine : M10AUDVP045J362
- Serie : WAUZZZGB0LR009898
- Kilometrage : 16 000
- Garantie : 3 mois
- Numero moteur : 398060
- Vendu nu
A propos de l'Audi A1 25 TFSI 95
20 000 € : c’est désormais le prix d’accès de la nouvelle A1. On reste loin d’une Renault Clio d’entrée de gamme, disponible dès 15 300 €, mais c’est tout de même plus raisonnable que les 23 470 € initialement réclamés par la petite Audi. Pour aboutir à ce tarif, le trois-cylindres 1.0 turbo-essence a dû sacrifier 21 ch : dans cette version 25 TFSI, il en développe 95 ch au lieu de 116 pour la variante 30 TFSI. Le couple descend, lui, de 200 à 175 Nm, tandis que la boîte manuelle se contente ici de cinq rapports et devient la seule alternative disponible. Mais c’est surtout l’arrivée d’une nouvelle finition de base qui abaisse le prix… en contrepartie d’une dotation très basique.
Oubliez le système multimédia à écran tactile 8,8 pouces du deuxième niveau, Design : cette A1 25 TFSI premier prix le remplace par un amas de plastique noir, dans lequel vous pourrez éventuellement ajouter une radio de seconde monte. Les feux arrière à diodes sont également abandonnés, tandis que des jantes acier de 15 pouces avec enjoliveur viennent remplacer celles en aluminium de 16 pouces. Bref, malgré l’instrumentation numérique, le capteur de pluie, la climatisation, la connexion Bluetooth ou l’alerte de franchissement de ligne, difficile de vous conseiller cette finition de base qui s’annonce très complexe à revendre. Si vous craquez sur la petite Audi, mieux vaut vous tourner vers la version Design… qui impose une rallonge conséquente : elle démarre en effet à 22 600 € avec ce 25 TFSI, soit seulement 870 € de moins que la variante 30 TFSI à équipement identique.
Pour repartir au volant d’une Audi, comptez au minimum 21 500 € ou 270 € par mois si vous préférez un loyer mensuel (prix juin 2021). Mais, soyez prévenu, au prix de cette A1 Sportback 25 TFSI, le glamour est aux abonnés absents : les jantes sont petites (15 pouces), en tôle, la planche de bord sans écran central est triste à mourir et l’équipement pauvre. Notre version Advanced 2 fait bien plus envie avec sa carrosserie bicolore, ses phares à diodes et ses 17 pouces. Mais, avec la boîte à double embrayage S tronic, l’addition grimpe à 26 900 €.
Une somme coquette, qui donne le droit d’être exigeant car sa cousine Volkswagen Polo s’offre à 23 735 € dans sa flatteuse livrée R-Line avec le même ensemble moteur-boîte. Il faut toutefois reconnaître qu’Audi a fait ce qu’il faut pour créer un univers haut de gamme. Derrière sa ligne agressive à souhait, l’A1 se targue d’un habitacle flatteur, avec des sièges sport, un écran-compteurs numérique et une belle dalle tactile de 8,8 pouces. Les grands s’installent facilement au volant, même si on aurait aimé pouvoir s’asseoir plus bas, tandis que les sièges se révèlent fermes sans excès devant comme derrière. Quant aux commandes, elles s’apprivoisent assez facilement, avec de vrais boutons pour la clim’.
La qualité de fabrication pas trop au rendez-vous
Des fondamentaux solides donc pour l’allemande, même si on note un net recul en qualité de fabrication. La marque sait toujours comment soigner les assemblages, mais le responsable des achats a sévi. Comprenez par là que les économies sont visibles dans le choix des matériaux. La première génération d’A1 (2010) était plus soignée, et l’actuelle ne se révèle pas mieux accastillée qu’une Polo… sachant qu’une Clio (sauf la version de base) peut se targuer de contreportes plus flatteuses ! À défaut, cette Audi de 4,03 m présente un habitacle assez spacieux, presque autant que celui d’une Polo, à défaut d’impressionner par son coffre (190 à 220 dm³, selon la position du plancher relevable).
À la conduite aussi, on sent que les développeurs n’ont pas eu totalement les moyens de leurs ambitions. Cette A1 profite d’un châssis assez convaincant, et son couple 1.0 TSI-boîte S tronic s’avère l’un des plus réussis du segment. Le 3-cylindres ne manque ni d’allant ni d’agrément dans cette variante 95 ch aussi à l’aise en ville que sur la route, bien secondée par la boîte S tronic. Celle-ci se révèle toujours aussi rapide à changer de vitesse, assure des relances efficaces et, pour ne rien gâcher, contribue à assurer une honorable sobriété – 7,1 l/100 km en moyenne. Toutefois, le diable se niche dans les détails et cette Audi déçoit sur quelques points. En ville, déjà, la voiture tarde à s’élancer aux feux verts. La faute au “stop & start” assez lent et à la boîte qui ménage l’embrayage (pour assurer la fiabilité ?).
Ensuite, le confort manque de ouaté, que l’on parle toucher de route, un peu trépidant ici avec les 17 pouces, ou silence à bord. L’A1 ne filtre pas assez les bruits de roulement et, si elle s’avère tout à fait fréquentable sur la route, elle est sensiblement plus bruyante aux allures autoroutières qu’une Polo TSI 95 sur l’autoroute (71 dBA contre 68). Autant dire que la petite Audi peine à justifier ses tarifs par des prestations en rapport… Les amoureux des Anneaux passeront outre, les pragmatiques se tourneront vers la concurrence.