Moteur 308 1.6 PureTech 225 5GG EP6FADTX 5G06
Moteur 308 Puretech 225cv
Informations vehicule d’origine :
- Type : PEUGEOT 308 II 1.6 PureTech 225
- Type mines : M10PGTVP071A347
- Série : VF3L35GGRJS454360
- Mise en circulation : 11-12-2018
- Date certificat : 11-12-2018 – premiere main
- Cylindrée : 1.6
- Alimentation : Essence
- Puissance : 225 cv (165 kw)
- Types moteur : 5GG – EP6FADTX – 5G06 – GGR – 10FKA6
- Kilométrage : 25 000
- Garantie : 3 mois
- Numéro moteur : 2504416
Le turbocompresseur et le collecteur d’échappement sont vendu séparément .
Distribution à faire , chaine non fournie
Condition de garantie : remplacement et pose de la sonde de pompe à huile ( connectique sectionnée au démontage ) , pose et calage d’un
kit chaine neuf ( chaine et patins tendeurs ) .
Essai Peugeot 308 PureTech 225 EAT8 GT (2019)
A propos de la 308 Puretech 225
Il est temps de croquer la route. Pour cela, appui long sur le bouton Start (mais vraiment long, c’en est presque perturbant au début), basculement du levier sur D et en avant Guingamp. Première bonne surprise : malgré les routes défoncées par l’hiver et les grosses jantes de 18 pouces, la 308 GT est d’un confort simplement remarquable. Au quotidien, le mélange PureTech 225 / EAT8 est une bénédiction : le moteur souple et coupleux s’accorde à merveille avec la douceur de la boîte…sauf à très basse vitesse, par exemple en manœuvres ou dans les bouchons : quelques à-coups peuvent alors surgir -rien de dramatique cependant. La sono Denon, une option à 510 €, s’occupe de nos oreilles avec un rendu remarquablement qualitatif. Les amis, on tient là un daily driver particulièrement redoutable…
L’autoroute, maintenant. Histoire de remonter mon taux de Tripel Karmeliet dans le sang, je suis monté jusqu’à Bruxelles goûter à la chaleur humaine des villes du Nord (Virginie, tu me manques !). Ici aussi, la 308 GT excelle. Huitième rapport, régulateur adaptatif en marche, on se laisse couler et on en profite même pour basculer en mode Eco, permettant de passer en mode roue libre dans les descentes et aux approches des péages. Avec toujours les 225 ch pour doubler sans trop se prendre la tête. Un bon point : les systèmes de reconnaissance de panneaux sont souvent atrocement ratés…sauf celui de Peugeot, que je n’ai simplement jamais réussi à prendre en défaut. Un mauvais point : le système de maintien en voie est très rapidement agaçant, avec des mini corrections quasiment sans arrêt. Hop, on le désactive et on l’oublie.
Mais il ne faudrait tout de même pas oublier qu’on a un moteur de 225 ch, un volant à méplat et un mode Sport ! Que se passe-t-il lorsqu’on hausse le rythme ? Ah, le mode Sport, parlons-en. C’est bien simple, sur les cinq jours du prêt, j’ai dû l’enclencher sur un cumulé de 2 minutes et 30 secondes, pas plus. Je fais un blocage total sur le bruit moteur artificiel, qui m’écorche les oreilles à tel point qu’il m’empêche de rouler en mode Sport. Il est tellement faux, tellement artificiel… Une vraie misère. Et le pire, c’est qu’il n’est pas déconnectable ! Revenons donc en mode normal.
Ce n’est pas pour autant que la 308 se calme : le moteur ne se fait pas prier pour monter dans les tours et fait preuve d’une allonge assez remarquable. La boîte suit sans sourciller et égrène les rapports toujours au bon moment. C’est d’ailleurs pour moi la plus grosse avancée de l’EAT8 sur l’EAT6, à qui j’ai toujours reproché une paresse à changer de rapport, parfois problématique lorsqu’il s’agit de rétrograder. Là, aucun problème : on rentre dans les courbes toujours avec le bon rapport. Parfait, on va pouvoir se concentrer sur le châssis ! Et quel châssis, mes enfants, quel châssis. La 308 GT enroule, se pose sur ses appuis et n’en sort pas. Une efficacité extrême, certes, mais qui n’oublie pas d’être communicative : le conducteur reçoit suffisamment d’informations par la direction, fort bien calibrée. La preuve qu’on peut aisément se passer de ce satané mode Sport ! Vous l’aurez compris : en rythme soutenu, la 308 GT est simplement royale.
Vous salivez ? Il faut quand même passer par le tarif. C’est d’ailleurs assez particulier : en boîte manuelle, le THP 205 officie toujours, et est dispo à partir de 32 150 €. Pour le PureTech 225 EAT8, comptez 2 500 € de rab ! Au final, mon exemplaire culminait à 36 730 €. Rien d’extravagant donc au vu des prestations, et ça ira encore mieux quand je vous aurai rappelé que le malus est seulement de 410 € et que ma consommation moyenne est restée bloquée à 6.8 l/100 km… Oui, une compacte de 225 ch consomme moins qu’une Fiesta de 100 ch.