Moteur N63B44A BMW Serie 5 Gran Tursismo
Moteur V8 Bi Turbo BMW Serie 5 GT 550 i 408cv
Informations vehicule d’origine :
- Type : BMW Serie 5 GT 550 i 408
- Cylindrée : 4.4 V8
- Alimentation : Essence
- Puissance : 408 cv (300 kw)
- Type moteur : N63B44A
- Kilométrage : Inconnu
- Garantie : Sans
- Numéro moteur : 3360A086
- Transmission : Automatique
Etat et kilométrage inconnus :
- Le moteur n’est pas bloqué , il tourne à la main sur 360 degrés
- Le bloc moteur ne présente pas de dommages externe visibles
- Les culasses ne présentent pas de dommages externe visibles
- Les deux turbos tournent librement et n’ont pas de jeu excessif
- Les deux catalyseurs sont fournis
Conditions :
- Vente réservé à une clientèle professionnelle ou export , pas de vente à un particulier
- Pas de garantie
- Pas de retour possible ni d’échange
BMW Série 5 GT
A propos de la BMW Serie 5 GT
Les designers de BMW se décarcassent pour trouver de nouveaux segments de niche. Logique, parce qu’avec les X6, X5, X3 et, par extension, la réincarnation de la Mini (la première compacte premium), le constructeur multiplie les solutions.
BMW a présenté, à Genève, l’étude de cette Gran Turismo et cette quatre/cinq portes à mi-hauteur avec des accents de coupé est pratiquement inchangée pour la production. Une tradition chez BMW. La première de ce modèle se déroulera, en septembre, au salon de Francfort.
En essence, l’entrée de gamme est la 535i GT avec un 3 litres à double turbo de 306 ch. Il lance la Série 5 Gran Turismo de 0 à 100 km/h en 6,5 s. La 530d GT et ses 235 ch réussissent le 0 à 100 km/h en 6,9 s. Au sommet, se trouve la 550i GT avec un V8 de 408 ch qui permet à la voiture de 2 tonnes de passer de 0 à 100 km/h en 5,5 s. La bride électronique limite la vitesse maximale de tous ces modèles à 250 km/h.
Cette nouveauté, qui affiche déjà la face de la prochaine génération Série 5, combine un certain nombre de caractéristiques de la Série 7 avec une longueur de 5 m, une largeur de 1,9 m et une hauteur de 1,56 m. Parmi ses caractéristiques, pointons le hayon à double ouverture (comme la Skoda Superb, elle aussi une quatre-cinq portes) et des places arrière coulissantes (banquette trois places ou sièges individuels pour deux personnes, au choix). La capacité de transport varie entre 590 et 1700 litres, en fonction de la configuration des sièges.
La Série 5 GT descend tout droit du vaisseau amiral de la gamme, la Série 7, et préfigure la future berline Série 5. La GT offre par contre un nouveau design dans le monde automobile. Voilà le croisement improbable d’une Série 7 et d’un X6. Il y a aussi un peu de monospace dans cette voiture. Il n’y a qu’à voir la garde au toit assez élevée. La découpe du hayon fait penser à un coupé. La face avant est plus classique. En la regardant sous tous les angles, cette GT paraît prêt à bondir avec ses énormes jantes de 20 pouces et son porte-à-faux arrière réduit. En fait, elle est beaucoup plus belle qu’en photos et ses lignes sont assez équilibrées malgré un faciès timide par rapport à son popotin massif.
Tout de la Série 7, je vous dis. Elle hérite de la même planche de bord, du même équipement et bien sûr, de la même finition. La GT offre évidemment, une garde au toit un peu plus confortable. L’espace aux jambes à l’arrière est généreux. L’habitabilité est excellente pour quatre personnes. Je déconseille la place du milieu sur la banquette arrière à cause du tunnel de transmission et de la console de climatisation. Le coffre cube 440 litres, 590 litres avec la banquette avancée et 1700 litres avec la banquette rabattue. Largement de quoi prévoir un déménagement grâce au hayon très pratique. Un hayon à double ouverture comme sur la Skoda Superb, sauf que lui, est électrique. Cuir, bois précieux, équipement élitiste et ergonomie, la Série 5 GT offre un service première classe. Prêt pour le décollage.
Je vous présente à nouveau ce magnifique V8 4.4L bi-Turbo (un par rangée de cylindres) qui vaut bien un V10 ou un V12. C’est un 4.4L qui développe donc 407ch à partir de 5500tr/mn et 600nm de couple à partir de 1750tr/mn. Les performances sont à la hauteur avec un 0 à 100km/h avalé en 5.5s, le 1000mDA en 24.5s et 250km/h en pointe. Le poids de l’auto est de 1970kg. Elle mesure 5.0m de long, 1.90m de large et 1.56m de haut. Elle chausse en option du 245/40R20 à l’avant et du 275/35R20 à l’arrière. Elle dispose de la toute nouvelle boîte auto BMW à 8 rapports. L’auto dispose d’une multitude de paramètres gérant la suspension, la direction, l’accélérateur et la vitesse de passage des rapports. En prime, on a droit à quatre roues directrices pour plus de maniabilité dans les virages et plus de stabilité sur autoroute. A noter, le système de récupération d’énergie au freinage pour soulager la mécanique et la consommation (15.5L au 100km en moyenne).
Pour l’équipement, vous prenez toute la panoplie courante d’un véhicule classique et vous rajoutez le système de freinage d’urgence, les feux bi-xénons, les feux de jour, le HUD (affichage tête haute sur le pare-brise), le contrôle de pression des pneus, l’écran couleur, les sièges électriques à mémoire, le volant à réglage électrique, l’iDrive pour les différentes fonctions du véhicule, le toit ouvrant panoramique, les radars et caméras avants, arrières et latéraux, la climatisation 4 zones, la banquette coulissante et inclinable, le système audio MP3 haute performance, le démarrage sans clé, le hayon motorisé (ouverture twin door) et les jantes alu en 20 pouces. HG Automobiles propose ce modèle à 125 000€TTC. A voir, les éventuelles options en concession si ce la ne vous suffit pas.
Décidément, cette fin d’été n’est vraiment pas commode. Vigilance forte pluie et brouillard au programme. Peu importe, cela ne nous empêchera pas de profiter de cette BMW. Je m’installe confortablement et je règle mon siège et le volant dans tous les sens. Je suis maintenant prêt à prendre la route en prenant doucement la mesure de la bête. On avait déjà essayer la Série 7 mais ce genre de véhicule demande un petit temps d’adaptation. L’insonorisation est pour commencer assez ahurissante. Impossible d’entendre le V8, il est carrément inaudible. Enfin, pour l’instant. Toutes les aides à la conduite sont connectées, et je m’engage sur la route nationale en prenant soin de mettre en route le régulateur de vitesse. Tout paraît tellement feutré, je préfère prendre des mesures de précautions pour les pauvres points de mon permis. J’aurai apprécié un régulateur adaptatif pour ne pas avoir à intervenir sur les commandes lors de ralentissements intempestifs. Je chipote, mais quand on se trouve dans un haut de gamme au prix d’une maison, il ne faut pas hésiter. Malgré les intempéries, j’attaque les rampes de la plaine des palmistes en confiance. Je reste sur le mode normal de conduite. Le confort est appréciable malgré un amortissement perfectible sur les petites irrégularités de la route. C’est un peu normal quand on voit la taille des jantes ultra basse. Elle avale mieux les grosses bosses, et les roues ne quittent jamais le sol. Il vaut mieux car ça glisse pas mal. Mon doigt me démange. Je ne tarde pas à passer en mode sport en montant vers la plaine des cafres. Le V8, déjà généreux, devient tout à coup monstrueux. On roule à bonne allure mais en adoptant une conduite des plus souples. Le train avant est vraiment incisif, l’arrière se dérobe, le moteur coupe la puissance, ma tête part en avant, l’anti-patinage attend l’adhérence pour libérer les quelques centaines de chevaux qui attendent à la porte. Attention, mon dos est plaqué au siège, nous voilà propulser à des vitesses largement prohibées. Malgré son air sage, cette GT 550i est un vrai dragster. Le couple est carrément démoniaque, la puissance, météorique. Rien n’arrête l’ascension de ce boulet de canon, une vrai tempête qui se déchaîne jusqu’à 6500tr/mn. Hé oui, le sans-plomb, il n’y a que ça de vrai. Je me doute, que la consommation à cette allure, n’est pas des plus écologiques, mais quand on aime. On reste prudent et j’essai de prendre un maximum d’altitude pour être au dessus des nuages. En fait, je suis déjà sur un nuage, mais chut. Il faut maintenant travailler et prendre quelques clichés pour justifier cette escapade. Je me dirige tout droit vers la route du Volcan qui commence tranquillement à s’assécher. Clic, clic, clic, ça suffit, il me tarde de reprendre le volant. En redescendant, j’ai du mal à mettre ce châssis en défaut. J’accélère, freine fort en entrant dans les virages. Rien à faire, pas de sous-virages, aucuns crissements de pneus. Et oui, malgré son centre de gravité plus haut qu’une berline, cette Gran Turismo a vraiment le caractère d’une BMW. La direction, la suspension, la boîte de vitesse, les quatre roues directrices, tout s’adapte à votre style de conduite et procure à cette limousine, une agilité et un dynamisme peu commun pour un monstre de deux tonnes. Vu le temps exécrable , j’évite le mode Sport+ qui déconnecterait quelques aides bien utiles. Je m’amuse par contre avec le mode séquentielle en enchaînant les huit rapports, en tirant sur le levier pour la vitesse supérieure et en le poussant pour rétrograder. Soit, voilà une boîte vraiment logique. Il est malheureusement temps de la ramener gentiment à la concession. Je prends la mesure de tous ses atouts. Néanmoins, je regrette la discrétion du V8, même vitres ouvertes. On entend le feulement mais il nous manque quelques décibels. Heureusement, son caractère est proche d’une atmosphérique malgré les deux soufflantes qui donnent du couple au plus bas du compte-tours. Sur la route nationale, je profite du silence avec un moteur qui tourne à peine à 1600tr/mn sur le huitième rapport pour apprécier cet auditorium. La sono est d’enfer, on redécouvre des tubes avec un son magique qui provient des quatre coins de l’habitacle.