Moteur BMW X1 2.0D 177 N47D20C
Informations vehicule d’origine :
- Type : BMW X1 E84
- Cylindrée : 2.0
- Alimentation : Diesel
- Puissance : 177
- Type moteur : N47D20C
- Type mines vehicule d’origine : M10BMWVP004A250
- Kilométrage : 83 000
- Garantie : 3 mois
- Numéro moteur : 93148080
- Transmission : Automatique
- Distribution à faire , chaine non fournie
La pompe haute pression est fournie gratuitement avec le bas moteur .
Essai BMW X1
BMW X1
A propos de la BMW X1
Aussi proche d’une Série 1 que d’un break Série 3 Touring, à peine plus petit que le X3, ce nouveau SUV compact bouscule un peu l’ordre établi et brouille les pistes. Comme Mercedes, BMW s’est lancé dans une course folle à la diversité qui donne le tournis : alors que la gamme se résumait à 4 modèles il y a dix ans, elle compte aujourd’hui pas moins de 11 véhicules !
Une stratégie offensive dont on ne peut s’empêcher de penser qu’elle fera des victimes : comme la démographie galopante dans certains pays, la marque bavaroise mise sur une forte natalité, quitte à faire des sacrifices, du moment qu’un seul enfant —le plus résistant— survive par la grâce du marché.
On sait ainsi déjà que le X6 ne sera pas renouvelé. Le X1 fera-t-il partie des privilégiés ? Il pourrait en tous cas récupérer une partie de la clientèle de ses grands frères, victimes de leur insouciance écologique et fiscale .
Le X1 s’inscrit bien dans l’ère du temps, celui des SUV en voie de rétrécissement. Comme les gros molosses ne font plus recette mais que la demande pour les crossovers persiste, la réponse de BMW avec son X1 ne semble donc pas dépourvue de sens. Tout comme le choix de transmissions proposées : pour la première fois dans la famille X, un modèle sera proposé en intégrale et en simple propulsion (SDrive).
Le X1 rejoint ainsi le segment des petits crossovers en mode 4X2, comme le Volkswagen Tiguan, le Ford Kuga ou encore le Nissan Qashqai. Mais en qualifiant son X1 de « premier SUV compact de grand prestige », BMW rappelle bien que son rejeton n’a pas les mêmes valeurs. Une supériorité qui se traduit notamment par des tarifs élitistes : à partir de 32.000 € pour une version intégrale !
Le X1 se distingue également de la masse des SUV compacts par son style différent et pour le moins curieux.
Loin des formes empesées et massives de ses semblables, il surprend avec son long capot horizontal formant un angle bien visible avec le pare-brise relevé ; ou encore son habitacle reculé vers l’arrière… à l’instar de la Série 1.
Malgré des passages de roues carrés et une garde au sol surélevée, le profil du X1 parait élancé et plein de mouvements avec ses flancs sculptés, creusés comme si l’on avait cherché à alléger la silhouette.
Le résultat n’est pas un exemple de pureté esthétique mais ne laisse pas insensible, à l’image de la face avant bestiale caractérisée par deux gros naseaux verticaux et de la poupe grimaçante. Pas de doute, le X1 est bien une « béhème » : intrigante, dérangeante, et donc forcément attirante.
Cependant, le X1 évolue par rapport aux clichés associés à la marque. Comme la Série 5 GT (lire notre Essai), il témoigne d’un penchant nouveau pour… la famille et les nécessités pratiques qui vont avec.
Une attention inhabituelle pour le constructeur bavarois, chantre de la voiture égoïste, qui a longtemps ignoré ce chapitre de la vie automobile. On est donc surpris de trouver à bord du X1 des rangements —certes peu nombreux mais en nombre suffisant—, une banquette arrière rabattable en trois parties ou encore un double fond dans le coffre.
Si l’espace reste confiné à chaque place, l’habitabilité se révèle globalement correcte grâce notamment à la bonne ergonomie des sièges. A l’avant comme à l’arrière, la garde au toit s’avère plus que suffisante, tandis que la position d’assise en hauteur permet une vue dominante sur la route.
Première impression au volant, une suspension assez ferme à basse vitesse qui, sur mauvais revêtement, nuit vite au confort. Mais il suffit de franchir un peu vite un passage à niveau oblique ou passer une saignée d’autoroute pour se rendre compte de l’efficacité des suspensions, qui garantissent un maintien de caisse parfait.
Le comportement routier de l’auto se révèle donc imperturbable avec un roulis maitrisé et une belle agilité en courbe. Ces belles qualités dynamiques sont dues notamment au système XDrive qui, via une boite de transfert, fait passer instantanément le couple entre l’essieu avant et arrière : en temps normal, la répartition est de 40/60 en faveur de l’arrière, pour favoriser un tempérament de propulsion.
Coté moteur, le 2.0d de 177 ch constitue un choix sûr. Grâce aux vertus du programme EfficientDynamics, ce Diesel conserve un bilan énergétique flatteur compte tenu du poids conséquent de l’auto. Avec 5,8 l/100 km pour 153 g/km de C02, il n’y a pas de quoi déclencher la fureur des militants écolos.
Bilan
De son côté, si la boîte mécanique à six rapports semble bien aller avec le côté un peu « physique » de l’auto, elle nécessite une certaine poigne, comme toujours chez le constructeur munichois. La version automatique Steptronic, proposée en option, se montre un chouïa plus gloutonne (6,2 l/100 km) et à peine moins performante (8,6 s contre 8,4 pour passer de 0 à 100 km/h), mais elle permet une conduite plus paisible que d’aucuns préfèreront. Dommage qu’elle soit incompatible avec le système stop&start.