Moteur 1.5 Blue Dci 95 K9K 872 Renault Kangoo Express
Moteur 1.5 Blue DCi 95 Kangoo Express
Informations vehicule d’origine :
- Type : RENAULT KANGOO Express (FW0/1_)
- Cylindrée : 1.5 dCi 95 (FW16)
- Année : à partir de 10/2019 jusqu’à aujourd’hui
- Alimentation : Diesel
- Puissance : 95CV (70kw)
- Type moteur : K9K 872 – K9K872
- Numero moteur : 641626
- Type mines vehicule d’origine : N10RENCTA768109
- Numero de serie : VF1WF000966853431
- Premiere mise en circulation : 24-02-2021
- Date certificat : 24-02-2021 / premiere main –
- Kilometrage : 1000 – etat neuf –
Garantie : 3 mois
La pompe haute pression Bosch, le turbocompresseur , le volant moteur
et l’embrayage sont fournis gratuitement avec le moteur –
Essai Nouveau Renault Kangoo 2021 : notre avis au volant
Renault Kangoo Van (2021) . À bord du nouvel utilitaire du losange !
Essai Renault Kangoo (2021) : le ludospace fait sa révolution
A propos du la Renault Kangoo Express 1.5 Blue Dci 95
Renault ne disposait jusqu’à présent que d’un seul modèle de fourgonnette : le Kangoo. Ce petit utilitaire, leader de son segment depuis son lancement, a fait face à de nombreux concurrents tout au long de sa carrière. Parmi eux figurait il y a quelques années le Dacia Dokker. Cette autre fourgonnette du groupe, aux couleurs du constructeur low cost, offrait des prestations basiques à un prix canon. Si le Dokker a réussi une carrière commerciale tout à fait satisfaisante en dehors de l’Hexagone, cela n’a pas été le cas en France, où Renault a tout simplement tué ce concurrent interne.
Le temps a passé, et le Dokker a disparu du catalogue Dacia. Mais voici qu’il reparaît aujourd’hui dans une version largement modernisée (seule la caisse a été conservée), avec un losange sur la calandre et l’appellation Express Van. Son but : compléter par le bas la gamme des utilitaires Renault. Le Losange affiche désormais deux fourgonnettes à son catalogue. De quoi se poser LA question qui fâche : pourquoi choisir un Kangoo alors qu’un Express offre un rapport prix-prestations tout à fait satisfaisant ? Voici quelques éléments de réponse.
On peut rouler en Kangoo et rêver de Porsche, mais l’inverse est vrai aussi. Car le français, à sa façon, s’avère désirable.
On peut rouler en Kangoo et rêver de Porsche, mais l’inverse est vrai aussi. Car le français, à sa façon, s’avère désirable.
Et il peut, comme les premières moutures des Scenic et Nissan Qashqai, se vanter d’avoir “inventé” un segment : celui des ludospaces, ces modèles extrêmement pratiques, dérivés d’utilitaires.
En remplacement d’un Renault Express classique par la forme, avec une caisse cubique adaptée à un habitacle sommaire, le premier Kangoo débarque en 1997 avec un “pavillon lissé”. Et il popularise la porte latérale coulissante qui, pour les versions utilitaires comme pour les modèles destinés aux familles, facilite le quotidien.
Deux générations et quatre millions d’unités plus tard, la troisième mouture du Kangoo arrive.
La seconde s’était allongée de 17 cm, celle-ci s’étend encore de 19, pour atteindre 4,49 mètres de long ! A ce rythme, la quatrième mouture ne rentrera plus dans votre garage.
Mais s’il grandit au fil du temps, le Kangoo mûrit aussi : toujours plus moderne, toujours mieux équipé et toujours plus sûr, l’engin, qui repose sur une plate-forme de Scenic mais dispose de trains roulants spécifiques, n’a plus grand chose en commun avec le modèle originel. Sauf, peut-être, une insonorisation sommaire.
Si Renault insiste sur les progrès effectués, cet aspect sonore pâtit d’un gabarit imposant et, au-delà de 100 km/h, les bruits aérodynamiques deviennent pesants.
Médaille du revers, c’est ce même gabarit imposant qui confère au ludospace ses principales qualités : une habitabilité géante et un coffre XXL. D’autant que les assises arrière s’abaissent au pliage des dossiers 2/3-1/3, en ménageant un plancher plat.
Le coffre passe alors de 775 litres à 3 500 litres, lorsque même le siège avant droit est rabattu (une manœuvre impossible en finition Intens).
Une version à 7 places en 2022
Le Kangoo est si astucieux qu’on lui pardonne l’absence de sièges arrière individuels ou de banquette coulissante. Pour cette dernière, il faudra attendre l’arrivée d’une version longue, en 2022, capable d’accueillir sept places à bord.
Parmi les détails qui facilitent la vie, citons d’abord les rangements : il y en a partout, des larges bacs de portes jusqu’à l’accoudoir central avant, en passant par la capucine du toit, le vide-poche sur le dessus de la planche de bord, le coffre situé devant le volant et la boîte à gants en tiroir.
Pour satisfaire tous les conducteurs, l’amplitude des réglages de la position de conduite a été largement revue à la hausse, et le volant s’ajuste en hauteur comme en profondeur.
La commande de boîte en balcon tombe parfaitement sous la main, et l’ergonomie ne souffre d’aucun défaut majeur. On s’imagine bien partir en week-end, en famille, à bord de ce Kangoo.
Renault a même pondu un petit bras amovible servant de support de smartphone (100 €), à fixer d’un côté ou de l’autre des compteurs, ainsi que des barres de toit modulables (300 €) à partir desquelles, en une minute et sans outil, on peut former une galerie afin d’installer un coffre ou des porte-skis. Malin.
Autres atouts : des portes avant dont l’angle d’ouverture atteint 90°, et des latérales coulissantes. Les professionnels apprécieront, sur la déclinaison utilitaire, la possible disparition du montant vertical situé entre la porte avant droite et la latérale coulissante, libérant alors un très large accès au volume de chargement.
Enfin, à l’arrière, l’immense hayon, dépourvu de lunette à ouverture indépendante, peut être remplacé par des portes battantes asymétriques.
Certains auront toutefois noté l’absence de baguettes latérales de protection, en option à 220 €, et les vitres arrière à compas, désagréables pour les passagers arrière. Elles peuvent heureusement être remplacées par de classiques vitres électriques “descendantes”.
Jusqu’ici, c’est par ses aspects pratiques que le Kangoo a brillé, pas par ses prestations routières. Et ça ne changera pas : cette fourgonnette se révèle très sûre, surveillée par un ESP castrateur, et pas désagréable à conduire.
Seul le nouveau Kangoo Van est une vraie de vraie… nouveauté. Il innove dans plusieurs domaines et d’abord avec son accès latéral inédit, le « Sésame ouvre-toi par Renault ». En supprimant le montant central du véhicule, Renault propose 1,446 m d’ouverture sur le côté droit équipé d’une porte coulissante. C’est assez étonnant et ouvre de multiples possibilités pour le chargement-déchargement de marchandise ou pour l’aménagement de l’espace de travail à l’image de cet atelier pivotant signé Sortimo (groupe Gruau). Cette innovation qui permet un accès « côté trottoir » sera très appréciée en ville où il est souvent difficile d’ouvrir largement les portes battantes arrière.
Sur le Kangoo Van Génération 2021, il est aussi possible d’optimiser le volume intérieur avec une galerie intérieure rétractable et verrouillable, en haut de la zone de chargement, au-dessus de la zone passager, Easy Inside Rack, pour transporter des objets longs, de 2 à 2,5 m, selon les versions. Sur certains modèles, Renault propose encore une cloison de séparation et un siège passager escamotable pour avoir jusqu’à 3,05 m de longueur de chargement au plancher. On obtient jusqu’à 3,9 m3 de volume utile en version standard (4,486 m de long), et même jusqu’à 4,9 m3 en version longue (4,910 m) ce qui est pratiquement ce qu’offre la concurrence sur ses fourgons compacts.
Une impression de modernité et de robustesse
Kangoo Van s’adapte ainsi à toutes les exigences des clients en leur permettant de choisir entre deux longueurs et deux types de cloison, en pouvant accueillir à son bord 2 ou 3 passagers, voire 5 en cabine approfondie. De plus, il a été conçu pour être aisément transformé ou carrossé par Renault Tech, dans son satellite en bout de chaine de production, et par bien d’autres constructeurs-carrossiers (Gruau, Durisotti, Klubb, Mobitec, Kollé, etc.).
Essai Renault Express Van 2021 dCi 95, l’essentiel du Kangoo ? En renouvelant sa fourgonnette phare, la marque introduit le fameux Express dans sa version 2021 qui va à l’essentiel. Ces 2 utilitaires sont très différents, sur le papier et aussi en test.
S’ils sont très différents en dehors d’une silhouette qui fait tout pour mélanger les deux, c’est que ce n’est tout simplement pas le même véhicule utilitaire. La précédente génération de Kangoo Express s’est scindée en deux pour faire le nouveau Kangoo 2021 d’un côté et le nouvel Express 2021 de l’autre. Notre essai du Renault Express Van 2021 porte sur un VU à la conception totalement différente qui est la descendance du Dacia Dokker qui n’est plus au catalogue depuis l’année passée. N’a-t-il pas survécu au Covid ? En fait non, les ventes n’étaient pas dans les objectifs alors on se recentre autour de la marque leader de cette catégorie de VUL, Renault.
Renault Express au prix de 17500 € qui fait le job
A ce prix vous aurez ce véhicule utilitaire en essence qui à l’avantage d’avoir une charge utile de 130 kg supérieure à notre Express Van dCi 95. Ajoutez 400 euros et vous passez sur le moteur diesel de 75 chevaux. Celui de notre essai est animé par le dCi 95 chevaux qui est le moteur le plus performant et vient coiffer la gamme Express Van. Le bloc de 115cv étant réservé au Kangoo. Etonnamment, si la puissance est la même pour ces deux fourgonnettes de 95cv, le couple est de 240 Nm pour l’Express contre 260 pour le Kangoo. Ce n’est pas flagrant à la conduite avouons-le contrairement au comportement routier. On en reparle.
Là où notre Express est intéressant, c’est qu’il va à l’essentiel et même un peu plus puisqu’on a de série le stabilisateur de la remorque intégré à l’ESP. Certes il n’y a pas tout un tas d’options présentes ou possibles comme sur son frère mais on trouve quelques avantages à ce van qui affiche le même volume de 3,3 m3 avec un cloison de séparation pleine. La porte Sésame ouvre-toi n’est pas proposée ici, on une ouverture par une porte latérale coulissante classique uniquement avec une largeur de 716 mm, la porte Sésame avec ses 1446 mm en offre un peu plus du double ! Les portes arrière 2/3 1/3 sont presque les mêmes. L’Express se rattrape sur la longueur utile avec 1915 mm, soit 10,5 cm de plus tout de même, qu’on peut augmenter avec la cloison pivotant grillagée à 2360 mm. On peut lui reprocher de n’avoir que 2 places et l’impossibilité de passer à 3, mais pour le reste, il y a des chances que la prestation proposée soit suffisante.
Equipement bien pensé et suffisant pour son VUL
On trouve d’abord pas mal de rangements dans l’habitacle notamment sur la planche de bord pour jeter ses cahiers ou ordres d’interventions sans y penser. Les contre-portes accueillent une grande bouteille d’eau. La capucine fait 21,8 litres précise Renault. On a pas mal de place une fois installé au volant. On a même la possibilité de la Radio Connect R&Go avec son écran tactile de 8 pouces. On a 3 prises USB facilement accessibles et la possibilité de d’avoir des prises 12V dans le cargo pour charger des batteries ou maintenir le froid d’un frigo.
En option on peut avoir la rétrovision par caméra mais avec un écran plus petit que dans le Kangoo, le miroir grand angle, l’alerte angle mort, l’aide au stationnement avec la caméra de recul, la climatisation etc. Oui, si on met tout ça bout-à-bout la facture augmente et l’intérêt de prendre un Express pour rationaliser la dépense est moindre même si on reste toujours en deçà du Kangoo niveau tarif. Ce n’est pas l’idée de notre VUL de prendre une pelleté d’options.
La surprise d’un essai du Renault Express Van 2021
L’accueil à bord de l’Express n’est pas spartiate du tout même si on n’est pas au niveau de prestation que peut proposer le Kangoo qui de son côté a relevé la barre surtout avec nos véhicules utilitaires en essai qui sont très bien équipés. Les deux partagent les mêmes freins (disques à l’avant et tambours à l’arrière) avec ici le même moteur et la même boîte de vitesses pour nos deux VU Renault. Par contre la conception du véhicule de base n’est pas la même. En route, l’insonorisation est moins efficace dans l’Express mais si c’est pour faire 30 km pour aller sur un chantier, ce ne sera pas gênant n’exagérons pas. La suspension est sans doute plus ferme aussi et l’effet de rebond qu’on avait constaté sur le Kangoo dans un chicane prise à vive allure n’existe pas ici. On est du coup au volant d’un utilitaire un peu moins confortable, mais pour le reste y compris sur le freinage, notre Express n’a pas à rougir de ses prestations routières avec notre charge de 280 kg là aussi. C’est dans la norme comme l’équipement proposé et l’espace de chargement. Pour le détail de celui en test, on peut regretter que la caméra/écran qui sert de rétroviseur central ne fonctionne pas en marche arrière. Il n’y avait pas non plus de miroir de courtoisie si vous voulez vous repoudrer le nez avant de sortir. Des petits détails. Cet utilitaire va à l’essentiel sur un test routier comme sur les fonctionnalités disponibles.
Bilan essai Renault Express Van 2021 dCi 95
Le Renault Express n’est pas un Kangoo au rabais, ce n’est pas la même base de véhicule même si beaucoup de choses sont partagées. Il apporte par contre tout ce qu’on peut attendre d’un VU très opérationnel au niveau du volume de chargement, de la charge utile et des dimensions qui sont même parfois les meilleures de la famille de fourgonnette au losange. Ce qui mettra peut-être tout le monde d’accord c’est le prix de l’Express parce qu’avec 19800 € avec ce moteur diesel de 95 chevaux, on est 2800 euros moins cher que le Kangoo dCi 95.