Moteur Jaguar F Pace 3.0 SDV6 AWD 300 306DT
La F-Pace est un SUV commercialisé à partir de 2015 par le constructeur automobile britannique Jaguar.
Il s’agit du premier SUV de la marque. Elle est élue « World Car of the Year 2017 » (Voiture mondiale de l’année 2017)
à l’occasion du salon de New York en mars 20171.
Elle est assemblée à Solihull en Angleterre et repose sur la plate-forme de la Jaguar XE.
Moteur d’occasion Jaguar F-Pace X761 3.0 SDV6 AWD 300cv
Informations vehicule d’origine :
- Type mines : M1GJAGVP000J364
- Modele : F-Pace X761
- Numero de serie : SADCA2BK1HA092055
- Date premiere mise en circulation : 17-02-2017
- Types moteur : 306DT
- Type de boite à vitesses : Automatique
- Kilometrage : 70 000
- Numero moteur : 1087576
Garantie : 3 mois sous condition de pose d’une pompe à huile neuve .
Exemple de pompe à huile pour moteur 306DT Jaguar F-Pace
Essai Jaguar F-Pace V6 3.0 D Portfolio 2017
Essai Jaguar F-Pace 3.0D V6 300cv
Test Jaguar F-Pace 300cv
A propos de la Jaguar F Pace 3.0 SDV6
C’est en 2015 que le constructeur anglais Jaguar décida d’innover sur le marché des SUV avec une toute nouvelle voiture alliant un look original et dynamique tout en restant pratique. Dès le début ce F-Pace connu un beau succès étant donné qu’il permettait aux clients d’avoir quelque chose de différent. A l’heure actuelle, voici déjà 4 ans que ce SUV familial est sorti des bureaux d’études et des chaines de production. Il était donc temps de lui apporter un petit restylage. Tâche accomplie avec ce modèle d’essai dont nous vous livrons tous les détails !
Le moins que l’on puisse dire est que le design ne laisse pas indifférent si j’en crois le nombre de têtes se tournant à mon passage et de personnes qui m’interpellent durant mon essai. Le F-Pace plaît à une très large majorité, ça ne fait aucun doute, en particulier dans cette finition First Edition.
Il faut dire qu’il en impose avec ses 4.73 mètres de longueur, sa largeur de 1.94 mètres sans rétroviseurs et une hauteur de 1.62 mètres. L’avant est très agressif, vertical, avec une large calandre ovale, des grilles omniprésentes et un regard acéré aux yeux de félin. Le long capot est nervuré, renforçant le dynamisme de trois quart avant.
Le profil est à la fois fluide et racé, avec un porte-à-faux avant très court, un pare-brise incliné et une longue casquette de custode. Une nervure prend naissance près du passage de roue, sur la grille décorative de l’aile avant, et s’en va mourir sur la portière. Malgré une garde au sol plutôt importante (21 cm), le F-Pace paraît sportif et bien posé sur ses gommes.
Quant à l’arrière, il est large et campé sur les immenses roues 22 pouces de mon véhicule d’essai. Le design des feux reprend la signature de la marque apparue sur la F-Type et désormais présente sur toute la gamme.
Jaguar France nous a confié les clés de son dernier bébé, le F-Pace. Il s’agit du tout premier SUV produit par la marque au félin et lancé en 2015. Tout comme son petit frère le Jaguar E-Pace qui vient juste d’être présenté, Le F-Pace se fait remarquer de suite dans les allées du Salon de Francfort mais surtout par son record du monde du plus grand looping en voiture (le 17 septembre 2015). Ce nouveau modèle qui a intégré la gamme Jaguar depuis maintenant 2 ans marque un vrai tournant pour le constructeur Britannique. Sur un segment si concurrentiel qu’est celui des SUV Premium, le félin a fort à faire. Pour cet essai à la découverte de ce nouveau venu, Jaguar France nous a confié un F-Pace S Diesel de 300 chevaux. Alors que vaut-il ?
Impossible de le rater car il en impose ! Il faut dire que le félin mesure 4,73 m de long et 1,94 m de large. Même avec ces mensurations, le SUV Jaguar offre des lignes musclées avec de nombreux rappels aux autres modèles de la gamme du « gros matou ».
Ainsi on retrouve le calandre et le long capot de la luxueuse berline XJ et à l’arrière les larges hanches ainsi que les feux sont dérivés de la magnifique sportive F-Type. Les lignes de l’Anglais sont clairement dynamiques et elles sont mises encore plus en avant avec cette finition S, So Sport !
Ainsi on retrouve un kit carrosserie S qui inclue des bas de caisse ainsi que des boucliers (avant et arrière) spécifiques S. Le look sportif de notre F-Pace S est d’avantage souligné de profil par l’adoption de joints en finition Satin Chrome (noir) et de magnifiques et imposantes jantes Turbine à 9 branches optionnelles de 22 pouces.
Dès qu’on ouvre la portière, on retrouve les standards de la marque avec un magnifique intérieur moderne et sport. Aux places avant, on a l’impression d’être dans une berline sportive, avec une position de conduite comparable, une planche de bord enveloppante et un volant gainé de cuir au look sport lui aussi. Le tableau de bord est un grand écran digital à trois compteurs qui permet de sélectionner divers profils. Ainsi peut-on choisir d’avoir le compte-tours au centre ou à droite par exemple, tandis que l’espace à gauche peut être dévolu à une montre analogique, les informations du GPS ou de la radio. Il est complété par un affichage tête haute paramétrable à volonté.
Ainsi on retrouve le calandre et le long capot de la luxueuse berline XJ et à l’arrière les larges hanches ainsi que les feux sont dérivés de la magnifique sportive F-Type. Les lignes de l’Anglais sont clairement dynamiques et elles sont mises encore plus en avant avec cette finition S, So Sport !
En cédant à la mode actuelle, la console centrale accueille un large écran tactile qui permet de maîtriser tous les paramètres du véhicule, de la sono, du GPS et de la téléphonie. Au-dessous, une double rangée de boutons regroupe les commandes de climatisation, de sièges chauffants, etc. Enfin, la sélection des modes de la boîte automatique se fait par rotation d’un gros bouton qui s’escamote lorsque le contact est coupé, alors que le passage manuel des vitesses peut être commandé via des palettes, malheureusement une fois encore attenantes au volant.
La qualité de finition est très bonne, désormais pratiquement l’égale des meilleures allemandes. Je n’ai remarqué aucun bruit particulier durant les 3’000 km de mon essai, pourtant parfois sur des routes vraiment défoncées.
L’espace aux places arrière comme la garde au toit est très généreux, même pour un passager de plus d’un mètre quatre-vingt. Le grand toit vitré panoramique apporte une belle luminosité à l’intérieur. Le coffre est spacieux, avec 650 litres en position standard, plus de 1 m de longueur (ou 1.85 m sièges rabattus) et 1.25 m de largeur.
Jaguar propose en outre une bonne idée : une clé loisirs qui a la forme d’un bracelet en caoutchouc. Ainsi, en partant faire du sport ou de la natation, il suffit de laisser la clé classique dans le coffre, de mettre le bracelet au poignet et de fermer la voiture en plaçant cette « clé » sur l’inscription Jaguar situé sur la malle arrière. La clé classique est alors désactivée et ne risque pas d’être égarée, voir altérée.
Dès l’ouverture de la porte, on sent de suite que nous sommes dans un véhicule Premium. L’ensemble respire clairement la qualité de par la qualité d’assemblage et les matériaux retenus. Le design du tableau de bord est raccord avec celui de l’extérieur et respire le dynamisme. Le cuir est omni-présent
On le retrouve partout, sur le tableau de bord ou encore les sièges sports. L’ensemble est parfaitement fini et j’adore le ciel de toit en suédine noire qui augmente l’ambiance chic et sportive de ce F-Pace S. Une fois la marche enjambée pour s’installer dans le véhicule, le conducteur trouve rapidement sa place au poste de conduite. Il faut dire que tout est réglable avec des sièges électriques ou un volant réglable en hauteur et profondeur.
L’ergonomie est également bien pensée avec des commodos qui tombent sous les doigts. Cependant, une fois installé derrière le volant multifonctions qui arbore le félin en son centre, une chose me choque. La casquette se trouvant au-dessus du large écran (qui remplace le tachymètre et le compte-tours) est en plastique dur et dénote dans cette ambiance tout comme la trappe de boite à gants.
Au niveau du confort intérieur, ce F-Pace s’avère très bien équipé avec toutes les aides à la conduite actuelles pour maintenir le véhicule dans les bandes, freiner en urgence, détecter les piétons, détecter les voitures dans les angles morts etc. Il possède d’ailleurs un score de 5 étoiles avec d’excellents pourcentages à l’EuroNcap. Au niveau intérieur, il ne manque pas d’espace, l’habitabilité est bonne et il est pratique avec un coffre généreux. Seules les finitions un peu « plastiques » du tableau de bord peuvent un peu entacher son image.
Du point de vue de la conduite, ce SUV possède une excellente tenue de route en toutes circonstances ce qui lui permet d’aborder les routes de campagnes ou hivernales en toute sérénité. A cela, il faut ajouter une capacité correcte à s’évader sur les chemins de campagne boueux ou herbeux. Attention tout de même à ne pas aller trop loin, cela reste un SUV !
A l’ouverture de la porte arrière on note la présence d’un large, disgracieux et énorme morceaux de plastique qui se situe au-dessus de l’aile du véhicule. Aussi peu qualitatif soit-il, cet élément est bien pensé car il permet d’éviter les rayures sur la carrosserie mais masque également les nombreux points de soudures de la carrosserie. Cerise sur le gâteau, il se change facilement et son coup est faible afin de pouvoir le remplacer en cas de rayures. Ils ont vraiment pensé à tous les ingénieurs de « Jag ». Le volume du coffre est dans le haut de la catégorie avec une moyenne de 110 litres de plus que la concurrence. Il offre de base 650 litres et un volume maximum de 1 740 litres une fois la banquette arrière rabattue.
Il ne faut pas se tromper au moment de choisir sa motorisation. Ceux qui ne cherchent pas les performances grisantes à tout prix pourront largement se contenter du vaillant petit Diesel 2.0 Ingenium fort de 180 ch, 129 g/km de CO2 et 7 l/100 km (version 4×4 BVA8) même en roulant dans les montagnes. C’est aussi la seule offre disponible en 2 roues motrices et globalement pertinente pour les entreprises.
Les blocs V6 3.0 essence de 340 ch et 380 ch sont évidemment les plus émotionnels, surtout qu’ils reprennent en partie les vocalises de la F-Type, bien rauques et crépitantes, probablement l’un des plus beau son moteur du segment.
Pour plus de discrétion au quotidien, sans trop sacrifier en performance, le bloc V6 3.0 Diesel de 300 ch a notre préférence. A bloc de même cylindrée, le Porsche Macan fait toutefois mieux grâce à un couple maxi atteint plus tôt : l’allemand ne demande en effet qu’un tout petit dixième de plus sur l’exercice du 0 à 100 km/h qu’il abat en 6,3 secondes, alors qu’il rend 41 ch et 120 Nm de couple à l’anglais ! Les deux modèles pesant la même masse à 4 Kg près. Quoi qu’il en soit, le maître en la matière s’appelle BMW X4 xDrive35d, fort de 313 ch, qui met une seconde de moins sur ce même exercice.
Le félin sort les griffes ! Il faut dire que dès le lancement de son premier SUV, Jaguar a expliqué que le dynamisme et le plaisir de conduite avaient été au cœur de son attention. Notre modèle d’essai est un F-Pace S équipé du gros V6 Diesel de 300 chevaux (avec un monstrueux couple de 700 Nm à 2 000 tr/min) couplé à une boite automatique à 8 rapports et en transmission intégrale. Dès les premiers tours de roues, on sent que le cahier des charges a été respecté par les ingénieurs Britanniques.
Le F-Pace est disponible avec trois motorisations : un quatre cylindres 2.0 turbo-diesel de 180 ch, un V6 3.0 diesel biturbo de 300 ch et deux versions d’un V6 3.0 essence à compresseur développant 340 et 380 ch. La transmission est automatiquement à quatre roues motrices sur les deux motorisations V6 alors que la version 2.0 peut être choisie en 2 roues motrices avec boîte manuelle à 6 rapports ou en 4 roues motrices avec boîte auto à 8 rapports, comme les deux autres motorisations.
Le 3.0 diesel dont je dispose pour mon essai développe ses 300 ch à 4’000 t/min et un couple impressionnant de 700 Nm à 2’000 t/min ! Les accélérations sont plus que correctes avec un 0 à 100 km/h abattu en 6.2 sec malgré un poids total de 1’884 kg. La vitesse maximale annoncée est de 241 km/h et pas difficile à atteindre sur autoroute allemande.
Quant à la consommation, elle est annoncée à 6.0 l/100 km en cycle mixte. Comme d’habitude, je ne peux la reproduire durant mon essai. Même sur un plein réalisée principalement sur autoroute à environ 120 km/h, la facture s’élève à 9.1 l/100 km alors que sur l’ensemble de l’essai, elle a atteint 9.7 l/100 km. Les émissions de CO2 sont officiellement de 159 g/km, ce qui classe le F-Pace 3.0d dans la catégorie énergétique D.
Le train avant est à double triangles superposés, une architecture plus fréquente sur des sportives que sur un SUV, alors qu’à l’arrière on retrouve un système simple bras Integral Link. Le système Adaptative Dynamic modifie les paramètres d’amortissement selon le style de conduite et les conditions d’adhérence.
Le félin est typé propulsion afin de mieux enrouler les virages et d’augmenter son caractère sportif. On distingue très bien son fonctionnement depuis l’interface évoqué dans les lignes précédentes. Le Jaguar F-Pace n’en reste pas moins un SUV équipé de la transmission intégrale et en cas d’adhérence plus faible sur le train arrière, la puissance est immédiatement rebasculée sur l’avant sans même que le conducteur ne s’en rende compte ! Malgré son gabarit imposant, le « Jag » est agile ! Propulsion et 300 chevaux, le cocktail est explosif et malgré les 1 884 kg (grâce à l’utilisation massive d’Aluminium), le félin détale ! Ainsi le 0 à 100 est abattu en 6,2 secondes grâce aussi à la boite auto ZF qui engraine les rapports à la vitesse lumière. Grâce au couple énoncé plus haut, les reprises sont un point fort sur l’autoroute et doubler devient une véritable formalité. Coté direction, le F-Pace est aussi surprenant pour un véhicule de cette catégorie. Celle-ci se montre étonnamment précise et remonte bien les informations de la route. Attention tout de même, les magnifiques jantes de 22 pouces ont une vilaine tendance à suivre les aspérités de la chaussée ! Pour le moment, le tableau est idyllique et j’avoue être très surpris par le coté dynamique de « l’engin ». Il pourrait donner quelques leçons à certains SUV Allemands mais également aux berlines sportives ! Coté freinage, le tableau est un peu plus terne mais il fallait si attendre. Le F-Pace freine fort mais à chaque sollicitation un peu violente du pied gauche, on ne peut s’empêcher de sentir le poids du « gros matou » ! L’ensemble châssis et suspensions font parties du haut du panier de la catégorie des SUV Premium. Les mouvements de caisse sont maintenus sans pour autant se retrouver sur une planche de bois ! Au quotidien et surtout en ville, le gabarit du félin oblige à régulièrement faire attention aux alentours. De plus, les jantes seront largement exposées lors de manœuvres de stationnement car la visibilité à l’arrière est limitée. L’option comprenant la caméra de recul est donc fortement recommandée !
Ses terrains de jeu favoris se nomment autoroutes et départementales car le SUV venant de Coventry (Angleterre) est un véritable dévoreur de bitume. Je mettrai particulièrement en avant son rapport dynamisme/confort car celui-ci est un modèle du genre. On pourrait facilement comparer notre F-Pace à un canapé roulant tant son confort est remarquable. Coté consommation, notre matou se montre un peu gourmand avec une moyenne de 9,4 litres au 100. Notre trajet a été composé de 1/4 d’autoroute, 1/4 de départementales et le reste de ville. En conclusion, on peut vraiment dire que « Le » Jaguar montre les crocs ! Arrivé avec du retard sur le marché très concurrentiel des SUV Premium, le Jaguar F-Pace se fait remarqué par ses atouts dynamiques mais aussi son aspects confort. Bravo à Jaguar pour avoir réussi à suivre son cahier des charges et offrir du plaisir de conduite. Le premier SUV de la marque Anglaise se place d’office dans les premiers de sa catégorie de par son rapport plaisir de conduite/confort !
Dès les premiers mètres parcourus, on sent un véritable caractère routier qui procure un authentique plaisir de conduite. Soutenu par les envolées du 3.0 diesel dont le couple vous catapulte en avant à la moindre pression sur l’accélérateur, le F-Pace distille de véritables sensations sportives. Et pas seulement des sensations, si j’en crois certaines moyennes que j’ai réalisées sur petites routes : ce F-Pace est un vrai avaleur de bitume et ceci dans un confort étonnant ! Les reprises sont bluffantes et il semble ne jamais vouloir s’essouffler. Même à 180 km/h, il continue à vous plaquer dans le siège ! Je n’ai pas eu l’occasion de le tester sur circuit mais gageons qu’il serait capable de performances comparables à certaines berlines sportives allemandes.
On en viendrait à vouloir une boîte plus sportive encore, même si cette boîte automatique à huit rapports ne démérite pas. En position auto, les changements s’opèrent de manière fluide et sans aucun à-coup. Le mode Sport augmente le régime moteur auquel interviennent les changements et laisse la priorité au conducteur via les palettes.
En mode dynamique, la suspension Adaptative Dynamic fonctionne bien, renforçant l’amortissement au fur et à mesure que le rythme s’accélère. Pourtant, à faible vitesse, je trouve l’accord compression-détente pas idéal, avec un arrière qui a tendance à rebondir sur les gendarmes couchés, dégradant le confort. Le phénomène est même plus sensible dans les modes de suspension standard ou Eco. Heureusement qu’il n’en est plus rien dès que la vitesse dépasse 60-70 km/h.
Le train avant est incisif et ne sous-vire que faiblement à la limite, le couple « camionesque » aidant dès la remise des gaz. La coque est assurément rigide pour « encaisser » pareilles contraintes. Plus étonnant encore, le roulis est parfaitement géré et très limité, même en francs changements d’appuis. Ne rencontrant pas de routes mouillées durant mon essai, je ne puis mettre en défaut la motricité parfaite sur route sèche, malgré le couple énorme disponible.
La garde au sol permet de sortir du bitume et emprunter les chemins de traverses, mais en l’absence de boîte de transfert, le F-Pace n’est en aucun cas un « franchisseur » et se limitera à du « tout chemin ».
Pour son premier SUV, Jaguar fait fort et place même la barre haut ! Le F-Pace est une vraie réussite, tant sur les plans esthétiques que dynamique. Sa motorisation diesel 3.0 litres est parfaitement adaptée et offre un agrément de conduite avec lequel je doute que la version essence, ne disposant que de 60% du couple, puisse rivaliser.
Héritée des années 80 à 2000, Jaguar souffre encore d’une image de « voiture pour les vieux » et cela malgré une gamme désormais moderne, sportive et dynamique. Ce F-Pace saura assurément contribuer au changement de cette image, comme le font déjà la F-Type ou la XE. Certes, avec un prix de CHF 90’000.- pour mon véhicule de test en déclinaison “First Edition” et même CHF 110’000.- avec les options, il n’est pas à la portée de toutes les bourses. Mais avec une entrée de gamme à CHF 49’500.- en 2WD et 54’800.- en 4WD, il propose des prix compétitifs parmi les SUV de cette taille.
Je suis bluffé par le plaisir de conduite que procure ce F-Pace, par sa capacité à aligner des moyennes de sportives dans un confort préservé tout en offrant un espace généreux à tous les occupants. J’en oublie même le centre de gravité élevé que je n’apprécie guère d’habitude, tant l’ensemble est cohérent. Il ne fait aucun doute que si je devais acheter un SUV, ce serait celui-ci !
Pour une première incursion sur ce créneau, Jaguar frappe fort avec ce F-Pace ! Le Jaguar est désirable et ce ne sont pas les multiples torticolis créés à son passage qui me feront penser le contraire. Le design est une réussite tout comme l’habitabilité qui est clairement l’un de ses points forts. Je mettrai tout particulièrement en avant son compromis plaisir de conduite/confort qui est à mon sens le meilleur actuellement proposé dans ce créneau. Le félin frappe fort pour une première et on attend avec impatience les petits de la portée !